Michael Egan, 31 ans, affirme avoir été drogué et violé à plusieurs reprises quand il était mineur…
La liste s’allonge. L’homme qui a accusé le réalisateur Bryan Singer de viol sur mineur la semaine dernière a ajouté trois noms de producteurs hollywoodiens à sa plainte, lundi. Les avocats de Gareth Ancier, Gary Goddard et David Neuman ont fermement démenti, comme celui de Singer la semaine dernière.
Michael Egan, 31 ans aujourd’hui, affirme avoir été drogué et violé à plusieurs reprises lors de fêtes co-organisées par Bryan Singer à Encino, en Californie, et à Hawaii à la fin des années 90, quand il était âgé de 15 à 17 ans. Il accuse ces hommes d’avoir appartenu à un «réseau pédophile» hollywoodien. Originaire du Mid-West, Egan était venu à Los Angeles pour sa carrière d’acteur et de mannequin. L’avocat du réalisateur affirme que son client n’était pas à Hawaii au moment des faits présumés.
Singer, une réputation sulfureuse
Présente lors de la conférence de presse, lundi, sa mère a éclaté en sanglots. «Ce n’est pas pour l’argent ou la publicité. Il s’agit de tenir tête à ces personnes pour s’assurer que cela ne se reproduise plus jamais», a-t-elle juré, alors que X-Men: Days Of Future Past sort le 21 mai prochain en France et le 23 aux Etats-Unis.
Egan avait déjà porté plainte en 2000 mais le nom de Bryan Singer n’avait pas été inclus à l’époque, pour des raisons non spécifiées par l’acte d’accusation. En revanche, Marc Collins-Rector, le propriétaire de la maison californienne où se seraient déroulés les faits présumés, avait à l’époque été condamné pour actes pédophiles.
Dans les cercles hollywoodiens, les pool parties de Bryan Singer, ouvertement gay, ont acquis une réputation sulfureuse. «Tout le monde savait que Bryan aimait ses hommes jeunes», affirme l’acteur Jason Dottley au site The Daily Beast. Mais selon lui, tous les participants avaient au moins 18 ans et étaient consentants.