Les téléspectateurs d’On n’est pas couché, le talk-show du samedi soir diffusé sur France 2, ont pu se rendre compte des relations tendues entre Aymeric Caron et l’ex-ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, ce samedi 27 septembre.
Invité sur le plateau de la matinale LCI-Radio Classique présentée par Guillaume Durand ce lundi 29 septembre, l’homme politique a réagi à ce virulent débat qui a fait buzz sur la Toile ce dimanche et n’a pas hésité à en rajouter au sujet du journaliste et polémiste… « Ça donne l’impression au public d’un combat de coqs stupide. (…) Oui, j’étais au bord de la crise de nerfs. J’avais envie de lui casser la gueule !« , s’exclame-t-il, toujours agacé par son échange avec le chroniqueur.
Par la suite, il s’étonne d’avoir eu à se justifier, sur le plateau de l’émission de Laurent Ruquier, d’allégations dont il a fait l’objet par le passé. « J’ai fait que du mal dans la vie, moi ?« , questionne-t-il, avant de reconnaître qu’il aurait « peut-être » mieux fait de ne pas faire On n’est pas couché.
« J’en ai marre de vos saloperies !«
Venu réagir à l’actualité internationale chargée et présenter son livre Mémoires croisées (Allary Editions), Bernard Kouchner n’a pas apprécié que le polémiste et journaliste Aymeric Caron l’interroge sur les quelques écarts dont Bernard Kouchner a été accusé au cours de sa carrière. « Juste un petit conseil… Vous savez, on vieillit rapidement quand on est aigri dans sa jeunesse« , a d’abord asséné l’homme politique, révolté qu’Aymeric Caron le questionne sur les soupçons de trafic d’organes au Kosovo qui pesaient sur lui.
En fin d’entretien, le ton est sérieusement monté entre les deux intervenants, lorsqu’Aymeric Caron a évoqué le rapport Kouchner au Gabon et les échanges troubles entre le Français et Omar Bongo, ex-président de la République du Gabon, aujourd’hui décédé. « Vous dites des saloperies ! J’en ai marre. Je ne vous laisse pas finir. Vous dites n’importe quoi, vous rapportez des clichés ! (…) Vous n’arrêtez pas de dire des saloperies !« , s’est-il indigné, expliquant avoir mis en place une couverture sociale après trois ans de travail acharné dans un pays pauvre.
Avant de quitter le plateau, Bernard Kouchner remettra en question le travail journalistique d’Aymeric Caron, qui, en réponse, le mettra au défi de trouver la moindre allégation fallacieuse prononcée à son égard.
Joachim Ohnona