En Suisse, le gouvernement, les politiques et les institutions semblent avoir une position peu claire par rapport à la protection de l’enfance.
Tout porte même à croire qu’il existe un grave problème d’exploitation des enfants et ceci sous deux formes :
– les placements forcés d’enfants sans raison valable (sans réelle « clause péril ») ;
– les enfants non protégés face aux pédocriminels.
Ces formes d’exploitations ont toujours lieu au nom de « l’intérêt supérieur de l’enfant », ce qui permet d’agir en toute honorabilité sous couvert de « protection des enfants ». Par exemple :
– des enfants parfaitement heureux dans leur famille sont placés de force au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant.
– des signalements de pédocriminalité intrafamiliales sont rejetés au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant (ce seraient de fausses allégations faites par des parents et des enfants atteints de folie).
Pourtant, pour les placements forcés d’enfants sans raison valable, le gouvernement suisse a fait en avril 2013 des excuses très officielles en hommage aux dizaines de milliers d’enfants arrachés à leurs familles de 1920 à 1980.
Mais ces excuses gouvernementales ne sont que de la poudre aux yeux, puisque les placements forcés d’enfants ne se sont jamais arrêtés et se poursuivent de plus belle, avec la bénédiction du gouvernement : Les placements forcés d’enfants : une tradition suisse (violence institutionnelle)
Heureusement, le peuple suisse n’est plus dupe et commence à réagir dans le but de contraindre le gouvernement, les politiques et les institutions à protéger les enfants.
En ce qui concerne la pédocriminalité, en novembre 2008, une première initiative a été votée pour l’imprescriptibilité des crimes pédophiles. En mai 2014, une seconde initiative a été votée pour l’interdiction à vie pour les pédocriminels condamnés de travailler avec des enfants. Les deux initiatives ont été largement acceptées par la population, alors que les politiques ont quasiment tous appelés à voter contre les initiatives.
Mais évidemment, les politiques ont manœuvré à tant et si bien qu’ils ont réussi à réduire l’impact de ces textes pourtant votés par le peuple. Ainsi, l’imprescriptibilité des crimes pédophiles a été limitée aux crimes non prescrits avant 2008. Et vu la manière dont cela se passe, les pédocriminels condamnés continueront très probablement à travailler avec des enfants.
Violence institutionnelle
Chut, silence
La toute-puissante protection de l’enfance
En décembre 2014, Véronique Hurni, une députée PLR du canton de Vaud a réussi à ce que le Service de la protection de la Jeunesse (SPJ) soit soumis à un audit de la Cour des comptes pour savoir s’il fait correctement son travail.
« «Je suis régulièrement interpellée par des personnes qui ont eu maille à partir avec le SPJ, explique-t-elle. Leurs témoignages sont sans équivoque: dans le cadre de problèmes au sein d’une famille, ce service prendrait souvent des décisions à “l’emporte-pièce“, notamment avec une vue partielle et parfois partiale de la situation véritable de celle-ci». » (Source : Le SPJ devra se soumettre à un audit de la Cour des Comptes) – article intégral ici (en fin d’article)
Cette action donne beaucoup d’espoir à la population suisse, puisque c’est la première fois qu’un service de protection de l’enfance doit se soumettre à un contrôle.
Jusqu’à présent, ces services ont toujours eu tout pouvoir et aucun contre-pouvoir, ce qui les rend extrêmement dangereux, car totalement incontrôlés et incontrôlables. D’autant plus que les juges suivent systématiquement leur avis, sans se poser de question. Donc ces services font absolument ce qu’ils veulent avec les enfants. Les parents n’ont aucun moyen de recours, car s’ils ont le malheur de contester, ces services déclenchent immédiatement des représailles extrêmement violentes.
Finalement, aujourd’hui, un nombre croissant de citoyen-ne-s suisses fait le constat que les services de protections de l’enfance détruisent fréquemment des enfants et des familles, au lieu de faire leur travail et d’aider les parents dans l’éducation de leurs enfants.
La population suisse risque de ne plus vouloir procréer. En effet, pourquoi faire des enfants, si c’est pour les mettre dans un système aussi violent dans lequel ils sont exploités par des services des protections tout puissants qui les arrachent à leurs parents pour les placer de force jusqu’à leur majorité.
La pédocriminalité banalisée
De même si l’état continue à ne pas protéger les enfants contre les pédocriminels, il prend le risque qu’il y ait de plus en plus de citoyen-n-e-s qui refusent de faire des enfants.
Un exemple qui illustre la manière dont les autorités suisses protègent les pédocriminels au lieu de protéger les enfants. A Genève, en novembre 2014, un dangereux pédocriminel multirécidiviste a été remis en liberté après 8 mois d’emprisonnement, sous prétexte que le risque de récidive augmenterait s’il reste plus longtemps en prison. Ce pédocriminel a agressé sexuellement plus de 30 fillettes de 5 ans à 10 ans. Son mode opératoire est particulièrement violent : il emmène les petites filles dans une cave en menaçant de tuer leur famille si elles parlent. Maintenant, après 8 mois d’emprisonnement, ce dangereux pédocriminel est à nouveau en liberté pour agresser sexuellement des petites filles de 5 à 10 ans : Un pédocriminel multirécidiviste bientôt remis en liberté
Revenons sur les 2 votations sur ce thème.
En novembre 2008, l’imprescriptibilité des crimes pédophiles a donc été votée (acceptée par 52 %). Mais cette initiative ne plaisait aux politiques suisses. Donc malgré la votation, le Parlement suisse a décidé que la rétroactivité était impossible et que tous les crimes pédophiles ayant atteint la prescription avant novembre 2008 (date du vote) resteront prescriptibles.
Pourquoi est-ce impossible ? Certains politiques auraient-ils peur de cette imprescriptibilité ? Auraient-ils des intérêts dans des dossiers prescrits avant 2008 ?
Le 18 mai 2014, l’interdiction à vie pour les pédocriminels (déjà condamnés) de travailler avec des enfants a été votée (acceptée par 63.5 %). Mais cette initiative ne plaisait pas non plus aux politiques. Ils ont donc pour la plupart appelé à voter contre l’interdiction. Les médias ont fait de même. Quant au gouvernement, il a refusé de se positionner, ce qui est totalement inhabituel, donc anormal. Depuis, le Parlement suisse est probablement en train de mettre en place des astuces pour permettre que des pédocriminels retravaillent avec des enfants et ceci malgré la votation.
Et nous avons même entendu de politiques prétendre qu’il faut absolument que les pédocriminels puissent retravailler avec des enfants, sinon ce serait discriminatoire pour eux. Et les enfants ? N’est-ce pas une grave mise en danger des enfants d’être pris en charge par des pédocriminels ? Oui, c’est un risque de voir leur vie détruite à jamais.
Pour ces politiques, la profession d’un pédocriminel compte plus que la vie d’un enfant. Comment est-ce possible puisque, de nos jours, la plupart des personnes qui travaillent se réorientent professionnellement, parfois plusieurs fois, dans leur vie.
Donc pour ces politiques, un pédocriminel devrait ne jamais avoir à se réorienter professionnellement ? Pourquoi ce traitement de faveur ? La manière dont les politiques suisses dorlotent les pédocriminels est vraiment étrange.
L’intérêt supérieur de l’enfant bafoué
Comment ose-t-on affirmer que les placements forcés d’enfants sans raison valable et la pédocriminalité sont l’intérêt supérieur de l’enfant ?
L’intérêt supérieur de l’enfant serait-il d’être arraché à sa famille où il était parfaitement heureux ?
Et l’intérêt supérieur de l’enfant serait-il d’être contraint de vivre avec un père pédocriminel ou d’aller en visite chez lui, seul, sans aucune protection ?
Ou l’intérêt supérieur de l’enfant serait-il d’être confronté à un pédocriminel dans un lieu de placement ?
Bien sûr que non, ces situations sont de graves maltraitances développées dans cet article : Sans réelle « clause péril », les placements forcés d’enfants devraient être illégaux et sévèrement sanctionnés
Donc quels sont les véritables intérêts en jeu pour que des enfants soient violentés de cette façon ?
Un début de réponse possible à cette question se trouve dans cet article, au paragraphe « Pourquoi tant d’enfants placés de force ? Pour alimenter la pédocriminalité ? » : Les placements forcés d’enfants : une tradition suisse (violence institutionnelle)
Bonjour,
Je suis confrontée au SPJ, qui veut demander à la justice de Paix de me retirer mes enfants pour de fausse raison. Pour le moment tout les renseignements que j’ai pris sont négatifs, et si le SPJ fait une demande, même basée sur de faux élément elle sera acceptée et on me retirera mes enfants.
Votre article me redonne un peu d’espoir. Y a t-il eu quelque progrès ?
Merci.
Marie