Le couperet est tombé pour Jean-Luc Lahaye. Le chanteur des années 80 a été condamné à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure.
Le chanteur de 62 ans était poursuivi pour avoir demandé à une jeune fille de moins de 15 ans de s’adonner à des jeux sexuels par webcam interposée. Il a été relaxé des chefs de proposition sexuelle à mineur de moins de quinze ans et de détention d’images pédopornographique de mineur de moins de quinze ans.
Le tribunal a estimé que l’ancienne star des années 80 connaissait précisément la date de naissance de la jeune fille avec qui il tchattait sur Facebook entre mars et août 2013. Jean-Luc Lahaye lui avait réclamé à plusieurs reprises des photos nues, ce qu’avait refusé l’adolescente dans un premier temps, avant de se plier à ses exigences, et de lui fournir des clichés à caractère sexuel.
Le chantera n’a pas encore décidé s’il ferait appel
Lors du procès, qui s’est tenu à huis clos le 23 mars, le parquet avait requis deux ans de prison avec sursis. Un des avocats du chanteur, Me Jean-Philippe Touati, s’est félicité de la relaxe concernant le chef d’accusation de détention d’images pédopornographiques, le motif qui «blessait le plus» Jean-Luc Lahaye.
Selon ses conseils, Jean-Luc Lahaye n’écarte pas la possibilité de faire appel de la condamnation. Plusieurs associations de défense des enfants, comme Innocence en danger, Fondation pour l’enfance ou encore La voix de l’enfant, sont parties civiles dans ce dossier.
L’interprète de «Papa chanteur» et «Femme que j’aime», qui n’était pas présent lors de la lecture de la décision, avait déjà été condamné début 2007 à 10.000 euros d’amende pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de moins de 15 ans.