Des accusations d’agression sexuelle et d’exploitation sexuelle sur un mineur ont été déposées à l’encontre du lieutenant-colonel Mason James Stalker (à gauche sur la photo) par le Service national des enquêtes des Forces armées canadiennes.
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Le lieutenant-colonel Francis Bolduc, commandant du Service national des enquêtes, affirme que la victime était un membre des cadets de la région d’Edmonton au moment des présumés incidents, qui se seraient déroulés entre 1998 et 2007.
À l’époque, Mason Stalker agissait à titre de mentor dans le corps de cadets local de l’Armée.
Commandement suspendu
Le général Jonathan Vance, chef d’état-major de la Défense, a suspendu le lieutenant-colonel de son commandement du 1er Bataillon Princess Patricia, à Edmonton, en attendant l’issue du processus judiciaire.
- trois chefs d’agression sexuelle (Article 271)
- quatre chefs d’exploitation sexuelle d’une adolescente ou d’un adolescent (Article 153)
- un chef de contacts sexuels à l’égard d’un enfant de moins de 16 ans (Article 151)
- un chef d’incitation à des contacts sexuels (Article 152)
- un chef d’abus de confiance par un fonctionnaire public (Article 122)
Le ministre de la Défense Jason Kenney a quant à lui qualifié les accusations de « dérangeantes ».
Mason James Stalker, qui a comparu en cour à Edmonton mardi matin, a été libéré sous conditions. L’homme de 40 ans ne doit pas chercher à travailler pour des organisations visant des mineurs de moins de 16 ans, ni avoir de contacts avec des cadets de moins de 18 ans.
Il doit aussi se tenir à l’écart d’endroits fréquentés par les jeunes comme les parcs, les piscines et les cours d’école.