Sous cet euphémisme désinvolte, se cache une sombre affaire de mœurs qui a secoué le monde politique et le Tout-Paris.
Cette histoire nous plonge dans le Paris de l’après-guerre, à la fin des années 1950, au commencement de la Ve République. Une époque qui annonce les grands bouleversements de notre modernité. Une époque entre deux mondes, celui en noir blanc d’une France corsetée et celui des nouvelles vagues. La France n’a pas encore choisi son camp. Et au printemps 1958, le pays connaît une crise politique majeure. Sur fond de conflit algérien et d’instabilité ministérielle chronique, le Président René Coty démissionne en faveur du Général de Gaulle, l’homme providentiel face à la République menacée.
Raconter l’histoire des ballets roses, c’est aussi remonter celle d’André le Troquer , une figure emblématique de la IVe République. Président de l’Assemblée Nationale sous René Coty , le petit gars de Montmartre avait gravi un à un tous les échelons de la carrière politique pour finir par se brûler les ailes dans une affaire de mœurs …
Ascension et chute d’un ambitieux humilié, qui n’est pas sans rappeler l’histoire récente d’un Dominique Strauss-Kahn. « Le pouvoir est un aphrodisiaque absolu » disait le diplomate américain,Henry Kissinger… mais la comparaison s’arrête là , bien sûr.
Emission « Affaires sensibles » sur France-Inter le 30 décembre 2015 Présentée par Fabrice Drouelle