Les prêtres catholiques affirment que le pays a été sous l’emprise de Satan.

Un haut exorciste mexicain a mis en garde contre une recrudescence de meurtres rituels sataniques dans le pays après l’assassinat d’un employé de restaurant, rapporte le journal britannique The Sun.

Edwin Juarez Palma, 24 ans, a été battu, étranglé puis tailladé au moyen d’une bouteille cassée lors d’une cérémonie destinée à le transformer en vampire.

Père José Antonio Fortea, qui avait déjà ordonné un exorcisme de masse à l’échelle de tout le Mexique, a commenté la situation.

« L’engouement pour le vampirisme est quelque chose qui est très proche du satanisme. Ce n’est pas seulement un goût pour les ténèbres, mais plutôt un goût du mal. Le vampirisme est exactement la même chose que le culte du diable », a-t-il déclaré.

Deux hommes et une femme âgés entre 18 et 25 ans ont été arrêtés suite à ce dernier meurtre. Ils ont confié à la police qu’ils étaient des satanistes exécutant un rite d’initiation.

Le directeur général de la police d’Etat Pablo Rocha Acosta a déclaré aux médias mexicains que la victime avait demandé de participer à ce rite afin de ressusciter en tant que vampire. Mais on ignore toujours si M.Palma savait qu’il était l’objet du sacrifice.

Père Fortea a, à son tour, lié la montée des cultes sataniques à la laïcité.

« Plus une société abandonne les voies de Dieu, plus il se produit de cas de satanisme. Plus une nation est chrétienne, moins on constate de cas de culte du diable », a-t-il résumé.

Ces dernières années, le Mexique est envahi par une vague de meurtres rituels sataniques dans le cadre du culte de vampire, dont l’origine remonte aux Indiens zapotèques, qui vivaient avant notre ère sur le territoire du Mexique. Les vampires, selon les Indiens, avaient une tête de chauves-souris, ils étaient considérés comme des incarnations de la nuit et de la mort. Les Zapotèques pratiquaient le sacrifice humain pour les vampires.

Par ailleurs, les sacrifices humains dans le cadre des rites du culte sont largement répandus parmi les trafiquants de drogue mexicains. Les criminels commettent des massacres pour racheter leurs peines.