(Extrait du livre "Les Passions schismatiques") GABRIEL MATZNEFF en lien avec un réseau pédocriminel sectaire ? L’arbre qui cache la forêt

« Certes, la nostalgie du harem, qui peuple les fantasmes de Sade et de Fourier – ces sociétés, ces phalanstères où les objets les plus désirables de l’un et l’autre sexe sont à la portée de la main, et où il suffit de désirer pour obtenir – me traverse parfois, mais ma nature donjuanesque aime trop la conquête, la drague, la séduction pour s’y attarder, et mes amis pédophiles peuvent témoigner que ce n’est qu’exceptionnellement que j’utilise les réseaux de notre secte, où l’on se refile les gosses, et où l’unique séduction est celle du portefeuille (qui joue, de façon ou d’autre, un rôle d’importance dans les relations sexuelles entre adultes et enfants, où la frontière qui sépare l’amour de la vénalité n’est jamais clairement tracée). »

« Les Passions schismatiques », édition 2005, chapitre 5, l’Enfant

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