Matheus Branquinho, député suppléant Renaissance (ex-LREM) de la 3e circonscription de la Loire, soupçonné d’agressions sexuelles sur des enfants et de détention d’images pédopornographiques, comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne, selon des informations rapportées par la presse vendredi 20 mai

C’est un nouveau scandale qui secoue le parti Renaissance (ex-LREM). Matheus Branquinho, député suppléant de Renaissance dans la 3e circonscription de la Loire, est soupçonné d’agressions sexuelles sur des enfants et de détention d’images pédopornographiques. Il comparaîtra pour ces faits devant le tribunal correctionnel de Saint-Etienne, selon les informations de sources judiciaires rapportées par Le Figaro, vendredi 20 mai.

Matheus Branquinho, 42 ans, est le suppléant de la députée Renaissance Valéria Faure-Muntian. La justice le soupçonne d’avoir agressé une fillette de 6 ans appartenant à son cercle familial, mais aussi une amie de cette dernière âgée de 8 ans. Les faits auraient eu lieu au cours de l’année 2020, pendant des jeux au domicile des parents de ces enfants.

Stupéfaction. Dirigeant d’une TPE de la Loire, Matheus Branquinho conteste à présent les faits, après les avoir reconnus au cours de l’enquête. Le 20 mai, le suppléant a en revanche reconnu la détention de plusieurs milliers d’images ou de vidéos à caractère pédopornographique. Elles avaient été saisies à son domicile par les enquêteurs. Il devra également répondre de cette détention devant le tribunal correctionnel.

Le parquet de Saint-Etienne a précisé que « le procès interviendra à une date qui n’a pas encore été fixée ». Présidente du groupe d’amitié France-Ukraine, la députée Valéria Faure-Muntian a communiqué sa « stupéfaction » face aux faits reprochés à son suppléant. Elle assure « tout ignorer de ces accusations ».

La députée explique avoir « perdu le contact depuis plusieurs années avec (son) suppléant ». Matheus Branquinho a été placé en détention provisoire de mars à août 2021, puis remis en liberté l’été dernier pour vice de procédure par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Lyon. D’origine brésilienne, il est astreint à une série d’obligations en raison de son contrôle judiciaire.