(BFM) Le calvaire des mères accusées d' »aliénation parentale » par leur ex-conjoint

S’il est décrié et n’a aucune reconnaissance scientifique officielle, le « syndrome d’aliénation parentale » est pourtant toujours utilisé devant les tribunaux par des pères accusés de violences.

Quand Rose* affirme pour la première fois que son père lui a « mis un doigt dans la nénette », ses parents sont séparés depuis plus d’un an. Jusque-là, il était convenu que le père accueillerait la fillette – 3 ans au début de l’affaire, 6 aujourd’hui – un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Mais face à ces soupçons de violences sexuelles, Heïdi*, la mère de l’enfant, décide de ne pas la confier à son père, qui conteste les faits et s’est depuis retourné contre elle.

Malgré plusieurs signalements et une expertise évoquant « un état de stress post-traumatique compatible avec les violences sexuelles incestueuses alléguées », sa plainte a été classée deux fois – le procureur a considéré que l’infraction était insuffisamment caractérisée. La juge des affaires familiales a de son côté statué sur une résidence alternée. Car tout au long de la procédure, un soupçon d' »aliénation parentale » n’a cessé de planer au-dessus de la mère.

L’enquête sociale a ainsi estimé qu’elle était trop fusionnelle – « particulièrement protectrice », avec un attachement « excessif » entre elle et sa fille – et conclut: « Les craintes de monsieur portant sur la manipulation de son ex-compagne, préjudiciable à l’épanouissement et à la santé psychologique de (Rose) sont entendables. »

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