Cela fait longtemps que j’en parle, mais la situation devient plus qu’urgente. Il est temps de définir le mode d’action pour les familles qui s’aperçoivent qu’un réseau pédophile cherche à mettre la main sur leurs enfants. Par « réseau pédophile », j’entends la justice et les services sociaux, qui sont trop souvent du côté du pédophile, et cela pour des raisons bien précises.
Voici le mode d’action, ou plutôt ce qu’il faut éviter de faire. Pour le reste, on tentera de donner une marche à suivre cohérente plus tard, avec votre aide si vous le voulez bien!
Nous allons évoquer les pièges à éviter absolument dans le cas d’abus sexuels commis sur les enfants. Des pièges dans lesquels tombent toutes les familles parce qu’elle commettent la grossière erreur de croire que les choses vont suivre un cours logique.
Tout d’abord, il faut savoir qu’on ne sait pas au départ qu’un réseau pédophile va se mêler de l’affaire.
Mais on peut s’en apercevoir très vite: dès qu’on comprend que le but des institutions (justice et services sociaux, que nous appellerons ici SS) n’est pas de protéger l’enfant mais bien le pédophile. Un constat difficile à réaliser, qui peut prendre plusieurs années, tant on nous a fait croire que nous vivons dans un Etat de droit. Or, rien n’est plus faux. Les cas d’abus sexuels commis sur les enfants nous le prouvent de la manière la plus glauque qui soit.
Cet article est participatif, je vous invite à le compléter avec vos expériences.
1. Ne pas porter plainte
Imaginons que votre enfant, ou n’importe quel enfant dont vous avez la garde, vous dise qu’un adulte l’a violé ou a commis des attouchements. Imaginons que vous trouvez cela crédible tout de suite.Vous vous dites « je dois aller le signaler à la police et porter plainte ». ERREUR
Si vous portez plainte tout de suite, cela peut bien se passer dans un premier temps (quand la justice cherche à protéger l’enfant, ce qui dure rarement), mais on risque de vous accuser ensuite de dénonciation calomnieuse, surtout si vous désignez nommément le pédophile. Car on sait que les pédophiles sont rarement condamnés, et une fois qu’ils ont bénéficié d’un non lieu, ils s’amusent à poursuivre celui qui les a dénoncés. Et souvent, ils gagnent.
C’est pour cela qu’il faut d’abord envoyer l’enfant passer un examen chez un médecin qui est expert auprès de la cour d’Appel. L’idéal étant que celui-ci fasse un signalement auprès du Procureur, ce qui devrait obliger les flics à vous interroger, et vous à dire de quoi il retourne. SANS nommer le pédo, si vous ne voulez pas ajouter une procédure de plus contre vous et verser des dommages et intérêts au pédophile.
Quand l’enfant parle et que vous le croyez, n’allez surtout pas porter plainte. Spécialement s’il dénonce un mari et père violent, un notable, un curé, une mère sous l’emprise d’un réseau, ou quelque pervers narcissique que ce soit, sauf si l’accusé est assez stupide pour tout avouer. Ce qui n’arrive jamais.
La première chose à faire est donc d’aller voir un médecin qui constate les faits de manière physique ou par le biais d’un examen psychologique (pédopsychiatre). Mais n’allez pas chez votre médecin de famille, car plus d’une fois, on a vu les flics et/ou la justice rejeter des certificats médicaux par dizaines au prétexte que les médecins n’étaient pas « experts ». C’est d’ailleurs à se demander pourquoi on les laisse pratiquer, mais passons.
Choisissez bien ce médecin, car très souvent ils ne constatent rien physiquement et se bornent à ce constat. De fait, on sait que les viols laissent rarement de traces, et encore moins quelques jours après. Les pédophiles, même les cas sociaux, savent généralement comment s’y prendre afin de ne pas laisser de preuves trop flagrantes.
Une fois que vous êtes munis d’un certificat médical ou deux, déclarant que l’enfant a probablement subi un abus sexuel, que faire?
Cela peut sembler stupide, surtout si bêtement, vous vous dites que pour protéger votre enfant, il faut partir loin du pédophile et de ses copains. Souvent, hors de France, d’ailleurs.
Mais en réalité, un parent qui dénonce des abus sexuels et qui divorce en même temps sera accusé d’aliénation parentale. C’est un truc qui n’existe pas mais que les pédophiles adorent parce que d’après cette théorie, l’autre parent manipule l’enfant pour en avoir la garde, l’obligeant d’une manière ou d’une autre à évoquer des abus sexuels. Qui n’existent pas bien sûr, et qui serviraient de prétexte pour obtenir tous les droits sur l’enfant.
C’est un pédophile américain, Richard GARDNER, qui se disait aussi psychiatre, qui a inventé ça dans les années 80. Depuis, les associations de pères en furie brandissent le SAP (syndrome d’aliénation parentale) comme un bouclier qui prémunit de toute accusation venant de l’enfant, il n’y a qu’à sous-entendre que l’autre parent vous en veut particulièrement et c’est gagné.
D’après le dénommé GARDNER, 60% des enfants mentent dans les circonstances d’un divorce où il dénonce des abus. Mais en fait, il n’y a jamais eu d’étude scientifique sur le sujet, GARDNER ayant toujours publié ses oeuvres lui-même. Le « syndrome d’aliénation parentale » a même été à nouveau refusé dans le DSM, qui recense les maladies mentales, et recense même n’importe quoi. C’est dire si le fameux SAP est un concept fumeux.
Il n’empêche, des gens comme Paul BENSUSSAN, font leur beurre là dessus. Comme GARDNER, BENSUSSAN, expert auxprès de moult tribunaux, prêche toujours le SAP dans les procès de pédophiles, et fait sa publicité à travers les audiences et les interviews en tant qu’expert qu’il donne trop souvent. Mais, les médias lui tendent un micro bien trop complaisant, on se demande pourquoi…
Donc, ne demandez pas le divorce.
3. N’insistez pas
Si la Justice déclare que votre enfant fabule et que vous le manipulez, et qu’au final vous voyez la garde confiée au pédophile, alors que vous ne voyez votre enfant qu’un week-end sur deux, surtout n’insistez pas.
Même si votre enfant va de mal en pis, qu’il dénonce des abus plus fréquents, même et surtout s’il parle de viols collectifs, ne continuez pas à porter des plaintes ou à faire des signalements. ne multipliez pas non plus les certificats médicaux.
Pourquoi?
Parce qu’on vous accusera probablement d’être une mère indigne, voir folle, en tout cas inapte à s’occuper de son enfant, ne serait-ce qu’un week-end. On vous accusera de traumatiser votre enfant, de procédures abusives, de diffamation, et vous verrez encore moins votre enfant. Et on dira que vous créez un « conflit parental », parce que vous voulez « détruire l’image du père » (déjà entendu dans une affaire où pourtant la mère a mis huit ans à réagir), ou autre ineptie du même genre. Sachez quand-même que le conflit parental est un classique, qui sort toujours dans la procédure quand le parent protecteur refuse d’admettre que son gamin est un menteur.
Le stade ultime des sanctions contre ledit parent protecteur étant la perte totale des droits parentaux. C’est d’ailleurs l’arme fatale utilisée contre les parents qui cherchent à fuir notre « Etat de droit » avec leur enfant.
Car n’oublions pas que les points rencontres et autres placements d’enfants (systématiques dans nos affaires au lieu de simplement envoyer l’enfant chez le parent protecteur) rapportent énormément d’argent aux associations qui s’en occupent, de même qu’aux conseils généraux, aux experts qui donnent leur avis sur tout et n’importe quoi, aux avocats etc.
Il ne faudrait pas anéantir un tel business qui, si on regarde ce qu’il se passe aux USA, est promis à un bel avenir.
On constate que la méthode pour isoler l’enfant du parent protecteur et l’envoyer chez le pédophile est parfaitement rôdée. Le processus est quasiment le même dans toutes les affaires: Var, Castres, Saint Malo, Valence, Lyon, affaire Maoloni, affaire Bitton, affaire Gachadoat, affaire xx, et tant d’autres.
Le but est que le parent protecteur:
– soit ruiné : (coût des procédues -vraies ou fausses, déplacements pour amener et chercher les enfants à des kilomètres, ou pour le point rencontre, vente des biens qui traine en longueur…)
– soit isolé: passe pour un fou, un mauvais parent, rate tous ses concours, ne trouve pas de logement social, perd tous ses clients quant il est indépendant
– laisse tomber, ce qui passe par des menaces type: si vous continuez on demande une nouvelle expertise psychiatrique.
Il faut donc prendre le contre pied, ne pas rester isoler, communiquer, demander de l’aide, mobiliser. Cela ne rend pas les enfants, du moins pas encore, mais cela agace passablement les pédophiles et leurs amis, surtout la justice et les SS qui se retrouvent de plus en plus dans la ligne de mire de ceux qui cherchent à protéger les enfants.
Le combat est rude et dure des années, mais il est essentiel pour ces enfants de ne rien lâcher, même si parfois il faut faire mine d’obéir.
A tous ces parents qui se battent pour leurs enfants, à tous ces grands-parents indispensables au combat, et à tous ces enfants pour qui on doit faire changer les choses.
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Source: http://dondevamos.canalblog.com/archives/2012/12/26/25998010.html