ET SI DERRIÈRE la virulence des calomnies se cachait une affaire de gros sous ? Depuis quinze jours, les dirigeants du leader mondial du mannequinat, Elite, poursuivent leur offensive contre leur ancien partenaire, Omar Harfouch, un homme d’affaires libanais propriétaire du groupe audiovisuel ukrainien Supernova. Cet homme qu’Elite présente comme un lointain organisateur du concours de mannequins Elite Model Look en Ukraine depuis 1998, est davantage qu’il y paraît.
Après avoir été considéré comme un témoin gênant lors du procès qui a opposé la BBC à l’agence Elite, les réponses d’Omar Harfouch aux sollicitations des médias constituent encore une menace pour les dirigeants d’Elite. Bien décidés à le faire taire, ceux-ci ont engagé, vendredi 21 septembre, une procédure pénale pour diffamation auprès du tribunal de grande instance de Paris. Omar Harfouch est cité à comparaître, comme la société Prisma Presse pour un article paru dans le magazine Capital de septembre ( Le Monde daté 2-3 septembre). La raison de cette lutte sans merci ? Omar Harfouch menacerait, par ses déclarations qui discréditent l’agence Elite, le rachat actuellement en cours de l’entreprise. Un homme d’affaire suisse, Christian Larpin, et son partenaire, Edouard Stern, ex-gendre de Michel David-Weill, patron du groupe Lazard, seraient en négociation avancée pour acquérir la majorité du capital d’Elite Model Management Luxembourg, la société de tête des entreprises Elite.
Il y a, donc, la querelle injurieuse sur fond d’accusations réciproques de chantage sexuel à laq…
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Source: http://www.lemonde.fr/archives/article/2001/09/23/le-rachat-d-elite-compromis-par-un-scandale-qui-perdure_4195630_1819218.html
Article complet : http://scholar.lib.vt.edu/Chronicles_Ingest/InterNews_bag/data/InterNews/LeMonde/issues/2001/monde.20010923.pdf