Maurice Gutman, ancien conseiller municipal (UMP) chargé d’Internet du Mesnil-Saint-Denis (Yvelines),
membre du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), du consistoire, et ancien webmaster du site Internet « Comité français pour Yad Vashem », a été condamné vendredi à une peine de deux mois de prison avec sursis, pour proposition sexuelle à une mineure. Il avait été dénoncé après l’enquête de l’émission « Les infiltrés », sur France télévision.
- Citation :
- « J’aurais dû couper la conversation
dès qu’elle m’a dit qu’elle avait 12 ans,
c’est clair », a-t-il dit, en ajoutant que,
pour lui, « c’était du virtuel ». (AFP)
Maurice Gutman a été poursuivi pour « proposition sexuelle à une mineure de moins de 15 ans, ou se présentant comme telle, par un moyen de communication électronique ». On lui reproché d’avoir dialogué sur internet pendant trois jours avec « Jessica », 12 ans (qui était en fait un journaliste de France 2). Maurice Gutman a, au cours de sa garde à vue, reconnu avoir « dialogué chaudement ». Et en effet : «Le journaliste faisait croire que la petite fille avait peur d’avoir des relations. Mais le suspect se voulait rassurant et lui faisait comprendre qu’il lui apprendrait à faire l’amour sans lui faire de mal»…
Maitre Frédéric Delamea, avocat de Maurice Gutman, a estimé qu’on a voulu faire de cet homme le symbole de l’émission « Les infiltrés », le symbole des « prédateurs sexuels », présentant son client comme un homme « détruit » ! LE pauvre… vraiment un comble lorsque l’on pense un instant au ravages causés dans la vie des nombreuses victimes d’actes pédophiles… il a également souligné que son client n’était « pas allé à la recherche d’une jeune fille de 12 ans », le site fréquenté étant destiné aux adultes, et qu’il n’avait « pas provoqué ou essayé de provoquer une rencontre »…
Soulignons que Mr Maurice Gutman après avoir bénéficié d’une rare clémence de la part du tribunal (le procureur réclamant une peine de cinq mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, assortie d’une amende de 1.500 euros), est aussi épargné par l’Agence France Presse, qui réalise la performance de diffuser une brève sur ce sujet, sans jamais citer le nom du condamné ! Surement la crainte que cette affaire colle au baskets de cet honorable représentant de la république… ! C’est pourquoi il nous a semblé nécessaire de corriger cet oubli, et de communiquer le nom du condamné, et de rediffuser les images de la conversation que ce cher Monsieur avait à l’époque avec « Jessica » :