Pays-Bas : Un témoin relie Marc Dutroux à l’adresse de Maîtresse Roxanne.
Vous prenez d’un côté Marc Dutroux-l’isolé-qui-enlève-des-enfants-pour-agrandir-sa-famille. Et de l’autre, Maîtresse Roxanne, une prostituée transsexuelle spécialiste du sado-maso, habituée du Dolo et « relation » de Michel NIHOUL. A première vue, il n’y a aucun lien entre ces deux-là. Pourtant, à Haarlem, aux Pays-Bas, un témoin vient de les mettre dans le même panier, à première vue sans même s’en rendre compte. Récit d’une découverte qui n’a pas manqué de surprise.
Le témoin en question, Robert Jan W., 28 ans, s’est livré à la police de Haarlem le 27 février dernier. Il s’est accusé d’avoir participé à trois meurtres d’enfants qui ont eu lieu au cours de tournages de films de pornographie enfantine, autrement dit des « snuff movies ». L’un de ces enfants, a-t-il déclaré, avait environ 13 ans. Il était blond, sans autre précision. Un autre était une petite fille, qui lui a semblé d’origine chinoise. Robert Jan W. a encore expliqué où cela se passait et donné des adresses et des noms de personnes présentes et/ou organisateurs de ces séances.
« Merci, au revoir, on vous rappellera ». C’est – à peu de chose près – ce que lui ont répondu les policiers néerlandais qui l’ont laissé repartir libre. Il est vrai que le parquet d’Haarlem a promis de mener une enquête.
Robert Jan W. sort de l’anonymat au début du mois de février, quand il raconte à une amie qu’il veut parler pour rompre avec son passé. C’est elle qui l’amène chez Zoeklicht, une organisation qui travaille aux Pays-Bas en collaboration avec le groupe belge Morkhoven. Son chef de file, Marcel VERVLOESEM, part pour Haarlem pour être présent lors des premières déclarations.
Au départ, il n’est pas question d’implication dans des faits de meurtre d’enfants, mais Robert Jan W. dit quand même que s’il veut en finir, c’est parce que les choses « devenaient de plus en plus graves ». Il explique qu’un bar qu’il fréquentait à Amsterdam était le quartier général d’un réseau de fabrication et de vente de photos et vidéos pédophiles. C’est là, dit-il, qu’en 1994 et 95 surtout, il a régulièrement vu Marc Dutroux. VERVLOESEM et ses associés écoutent avec intérêt et beaucoup de prudence. Ils savent que les liens du dossier Dutroux avec les Pays-Bas sont plutôt rares. Mais les questions se succèdent. Non, Dutroux n’était pas un exécutant, répond le témoin, ni un client de passage. Il faisait partie de la bande et traitait d’égal à égal avec les autres, parmi lesquels un officier de police à la réputation au-dessus de tout soupçon – bien que travesti, dira-t-il – et un quidam qui s’occupait, notamment, de tester différents produits pour droguer les enfants.
« C’était Dutroux parce que tout le monde l’appelait Dutroux ! » Pour Robert Jan W., c’est aussi simple que cela. « Je me souviens aussi qu’il était assez nerveux les derniers temps où je l’ai vu ; il disait qu’il était surveillé en Belgique. Il pensait déplacer ses activités vers les Pays-Bas. » Quand on lui demande si c’était la panique dans cette petite bande, en août 96, quand l’affaire Dutroux a éclaté en Belgique, il répond qu’il n’en sait rien : « je n’avais plus de contact avec eux à ce moment-là. Je venais de sortir de ce réseau ».
Il donne quelques détails encore -Dutroux aurait eu un numéro d’informateur à la sûreté de l’Etat néerlandais- dont l’un ou l’autre devrait pouvoir être vérifié pour voir quel crédit on peut donner au témoignage.
« Nous étions évidemment intéressés par ce qu’il avait à nous dire sur Marc Dutroux » explique plus tard Marcel VERVLOESEM. « Mais nous prenions tout cela avec beaucoup de distance. Nous avons écouté, posé des questions et pratiquement toujours obtenu des réponses. Il était clair que nous ne pourrions pas aller beaucoup plus loin en une seule soirée. Quand des témoins comme Robert Jan W. se mettent à parler, leur histoire ne sort pas comme un roman bien construit. Il faut prendre le temps, laisser une certaine confiance s’installer, etc. Et donc, on lui a dit : ok, assez sur le sujet Dutroux. Que voulez-vous encore nous dire ? »
Robert Jan W. embraie alors sur les autres figures du groupe et explique qui faisait quoi. Il parle apparemment sans problème. Il ne fuit pas les regards. Et n’a pas l’air tendu, même si le cendrier devant lui n’en finit pas de se remplir. Il donne des noms et des adresses. C’est moins facile, semble-t-il, de parler des enfants, de ce qui leur arrivait. Il s’arrête au beau milieu de phrases qu’il n’achève pas. Cela arrive chaque fois qu’il cite cette villa de la banlieue d’Amsterdam où il raconte qu’il se serait passé beaucoup de choses. On apprendra plus tard qu’il situe là les tournages des snuff-movies.
A Amsterdam même, il y avait encore une adresse, dit-il, où ils faisaient des films et des photos pédophiles. Un certain H., un Indonésien, y a amené beaucoup d’enfants. C’était à l’Admiral Deruyterweg. Au numéro 111.
Plus tard dans la soirée, on lui demande si le nom de Roxanne lui dit quelque chose. La réponse est non. « Maîtresse Roxanne ? » n’amène pas plus de réaction. Quelques jours plus tard, il la reconnaîtra dans une série de photos variées : « elle tient un bar à Amsterdam ».
Admiral Deruyterweg, 111 a été jusqu’en 1997 l’adresse de Rex Production et de Roxanne Films Production, deux sociétés qui appartiennent toutes les deux à Maîtresse Roxanne, dont les « vidéos sadomaso sont tellement hard que le cameraman devait vomir » ! C’est Michel NIHOUL lui-même qui le dit dans une de ses auditions.
Maîtresse Roxanne est une blonde platine au suave accent français. Dans « La Belgique soumise », sorte de catalogue vidéo de quelques rendez-vous sadomaso du Royaume, elle écarte sa robe de cuir pour faire admirer ses attributs masculins. Roxanne s’appelle Didier PELLERIN, né à Paris en 1959. Habitué(e) du Dolo, qu’on ne présente plus, fréquenté aussi -entre autre faune- par son avocat Edouard V. dit Doudou. Et un couple de ses adeptes : Didier L. qui, selon NIHOUL encore, aurait tenu la caméra pour Roxanne, et son amie qui a été la secrétaire de la maîtresse. « Le commerce de cassettes pédophiles est très lucratif en Belgique, mais très dangereux », aurait dit Roxanne à un témoin. Un autre signale qu’il a vu chez elle des photos d’enfants enchaînés ou menottés. « Elle a quatre représentants qui roulent en porsche » explique Michel NIHOUL. « Ses cassettes sont vendues en Belgique, aux Pays-Bas, en France et en Allemagne. Didier L. et son amie avaient une porsche. Quand l’affaire Dutroux a éclaté, ils sont partis vivre dans les Caraïbes. »
« J’ai employé Marleen DE COCKERE une semaine comme secrétaire » déclare Didier PELLERIN quand la PJ de Bruxelles l’auditionne en octobre 1996. « Elle s’occupait des papiers d’une société de production de films sadomaso exploitée aux Pays-Bas. Je n’ai jamais rencontré NIHOUL, sauf quand il venait chercher Marleen au travail ».
NIHOUL l’admet quand la PJ l’interroge un mois plus tard : Marleen a bien fait un essai comme secrétaire, mais ce qu’il sait sur Roxanne, c’est de son ancienne secrétaire, l’amie de Didier L., qu’il le tient.
Comme un précédent numéro de N’oubliez Pas ! l’a montré [1], Didier PELLERIN alias Roxanne est encore en « relations d’affaires » avec deux personnages plutôt inquiétants dont les sociétés ont régulièrement commercialisé ses vidéos sadomaso.
Le premier, Daniel MESSINGER, richissime homme d’affaires qui possédait une somptueuse villa de 180 millions de FB à Saint-Raphaël, sur la côte d’Azur, s’est lancé dans la production de films pornos, en 1989. En 1994, il était mis en cause dans la disparition de deux jeunes Françaises et inculpé de séquestration et de proxénétisme.
Après six mois de prison, malgré des charges accablantes, on l’a libéré. Il a aussitôt pris la fuite. L’enquête disposait pourtant de ses carnets personnels où il expliquait à quel point il appréciait les relations sexuelles avec les enfants et comment fonctionnait sa filière de trafic d’enfants avec l’Asie et les pays de l’Est.
Le second n’est autre que Gérard MENOUD, décrit comme le roi du porno français à travers une société, Défi Production, qui sera citée en Belgique lors de l’enquête de Neufchâteau sur Abrasax à Forchies-la-Marche. C’est que Défi Production diffusait les « enseignements » vidéofilmés d’une importante secte satanique, la Wicca. Selon certaines sources, c’est Roxanne qui aurait réalisé ces cassettes, étant elle-même une importante figure de la secte. Il est encore remarquable de découvrir que parmi les charges retenues contre Daniel MESSINGER se trouvait la mort d’une jeune fille de 19 ans, de la région d’Antibes en France, au cours d’un rituel satanique.
Gérard MENOUD sera lui aussi arrêté pour viols, corruption de mineurs, diffusion d’images de mineurs à caractère pornographique, etc. Au cours de l’enquête, il déclarera que Daniel MESSINGER et Marc Dutroux se connaissaient et se sont rencontrés plusieurs fois.
Enfin, Roxanne elle-même n’a plus un casier vierge. Didier PELLERIN a été condamné à trois ans de prison pour, notamment, association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires, exercice illégal de la médecine ( !) et pornographie.
On peut déjà le prévoir : ceux qui ont adopté la confortable explication d’un Dutroux isolé ne verront dans ce qui précède que de simples coïncidences au milieu d’une série -certes impressionnante mais néanmoins banale- de relations commerciales, sans rapport avec la criminalité organisée en matière de pédopornographie. Les mêmes jugeront certainement que Robert Jan W. -comme quelques témoins belges avant lui- est un mythomane et ses révélations, des pistes farfelues.
« Il y a en tous cas au moins une chose sur laquelle on ne peut pas faire l’impasse dans le témoignage de Robert Jan W. », répond Marcel VERVLOESEM, « c’est qu’il a vécu dans ce milieu sadomasochiste d’Amsterdam pendant 15 ans. Il s’est enfui de sa famille à l’âge de 13 ans et s’est retrouvé prostitué dans le circuit en tant que « esclave ». Ensuite, vers 22 ou 23 ans -au moment où il dit être sorti du réseau pédophile-, un certain V. l’a incité à devenir lui-même un maître, ce qu’il a fait. Il vivait toujours dans ce milieu quand nous l’avons rencontré. Il nous a montré son appartement, qui est équipé pour des séances de ce genre. Il nous a remis quantité de revues sadomasochistes, ses agendas personnels et du matériel informatique. Et tout correspond. Au départ, Robert Jan W. nous a raconté ce qu’il savait de ce réseau de pédopornographie, mais quand il a finalement reconnu qu’il avait lui-même participé à plusieurs séances qui s’étaient terminées par la mort d’enfants, nous n’avons plus eu d’autre choix que de signaler les faits au Parquet d’Haarlem. Avec son accord, d’ailleurs, car il demandait alors à être protégé. »
Zandvoort, où Morkhoven a dénoncé le réseau Appolo de Gerry ULRICH en 1998 , n’est qu’à quelques kilomètres de là. Un simple appartement, bourré d’ordinateurs qui commercialisaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre des films et des photos – 90 000 selon la police locale – d’abus sexuels sur des enfants. Quelques-uns sont des bébés qui n’ont pas plus de quelques mois. Des milliers de visages sont identifiables, pourtant, bien peu sont recherchés. Des bébés, de petits enfants, des garçons, des petites filles belles comme des anges et salies au-delà de l’imaginable. Au-delà de ce qu’on peut décrire.
Parmi ces photos figurent des scènes de torture. Des enfants ligotés, attachés, menottés. Parfois les yeux bandés. Qui subissent les pires sévices.
Gerry ULRICH est mort quelques semaines après avoir donné à Morkhoven une partie de son matériel pédophile. Son compagnon et associé, le Belge Robbie VAN DER PLANCKEN, 26 ans, l’a tué à Voltera, en Italie. On peut supposer qu’il fallait le faire taire. VAN DER PLANCKEN est aujourd’hui en prison à Pise pour ce meurtre. Malgré son implication évidente dans le réseau de Zandvoort, la justice néerlandaise n’a pas l’intention de le poursuivre.
Robert Jan W. affirme que Robbie VAN DER PLANCKEN aussi faisait partie du réseau qu’il dénonce. Qu’il fréquentait le bar où la bande se réunissait. ULRICH, dit-il, il ne l’a jamais vu. « C’est à vérifier, bien sûr, mais cela n’a rien d’impossible », commente Marcel VERVLOESEM, « parce que nous avons des photographies qui montrent clairement que Robbie VAN DER PLANCKEN se prostituait aussi dans le sadomasochisme. Nous savons que Robbie VAN DER PLANCKEN était lié avec pas mal de monde dans le circuit de la prostitution et de la pornographie enfantine. Il était le grand ami de Lothar GLANDORF, qui a été condamné à 6 ans de prison quand la police a sorti une cinquantaine de garçons mineurs de ses bordels à Rotterdam, en 1994. Et GLANDORF faisait partie du réseau de Tamise. VAN DER PLANCKEN connaissait aussi Edward, le jeune britannique qui témoigne dans l’émission Boys Business de la BBC pour dire qu’il a vu de ses yeux un snuff-movie tourné sur un bateau aux Pays-Bas. Edward dénonce un dangereux pédophile britannique, Warwick SPINKS, trafiquant d’enfants, qui a longtemps vécu à Amsterdam et qui doit sévir à Prague aujourd’hui. Et SPINKS connaissait toute la bande qui gravitait autour de Robbie VAN DER PLANCKE ; nous pouvons le démontrer par toute une série de preuves concrètes. »
Robert Jan W., ou Edward ne sont pas des témoins isolés. La police britannique avait mené une enquête fouillée en 1998 au départ des déclarations d’un certain Terry. Elle avait pu recueillir d’autres indices et constater les multiples activités et connexions locales de la communauté de pédophiles britanniques exilés à Amsterdam, dont la plupart avaient déjà eu affaire à la justice. Malgré cela, les policiers anglais se sont heurtés à un mur quand ils ont demandé la collaboration de leurs collègues aux Pays-Bas.
Le lundi 12 mars, deux semaines après ses premières déclarations à Haarlem, Robert Jan W. était entendu toute la journée par la police d’Amsterdam. Elle affirme qu’elle va mener l’enquête. Wait and see.
MAIS ENCORE…
En septembre 1995, trois mois après la disparition de Julie et de Melissa, une piste hollandaise apparaît dans l’enquête quand on apprend qu’un témoin aurait vu Melissa dans un bordel d’Amsterdam. P.V., 28 ans, le nie quand il est entendu… neuf mois plus tard, mais raconte qu’il a lui-même été victime, quand il avait 16 ans, d’un certain Alex MAASDAM, à l’Insulindeweg, 106D, Amsterdam. Là, dit-il, c’était le « circuit des mineurs disparus et enfants belges (tant garçons que filles) enlevés. Nous devions participer à des enregistrements pornographiques. »
P.V. n’est pas pris au sérieux. Ce qui ne l’aide pas, c’est qu’il est entre-temps détenu à la section psychiatrique de la prison de Gand. Et qu’en 1999, il tente de relancer l’affaire en y impliquant Marc Dutroux. « Non, je n’ai aucune preuve », dit-t-il aux gendarmes qui l’auditionnent à la demande du Procureur BOURLET. Puis, « c’est plus fort que moi, j’invente ce genre d’histoire pour attirer l’attention. »
Et pourtant…
Karel MAASDAM, alias Alex PRIVÉ, 55 ans, Insulindeweg, 106D à Amsterdam a -encore- été condamné à 3 ans de prison en février 99 pour débauche de mineurs et pour la réalisation et la distribution d’une importante quantité de pornographie enfantine.
La dernière enquête à sa charge a démarré dans la foulée de l’affaire Zandvoort quand il est apparu que… Robby VAN DER PLANCKEN travaillait aussi pour Maasdam. Les victimes de Maasdam faisaient la navette avec Rotterdam où elles étaient prostituées dans les bars de… Lothar GLANDORF. C’était le cas d’un jeune frère de VAN DER PLANCKEN, déjà identifié par la police de Waarle en 1992, quand elle cherchait un flagrant délit de trafic d’enfants et avait trouvé deux garçons en train de visionner du porno avec quelques adultes : VAN DER PLANCKEN et GLANDORF, bien sûr, mais aussi… Norbert DE RIJCK, le Belge du réseau de Tamise, dont le carnet d’adresses transmis en 92 au Parquet de Turnhout indique bien entendu : Insulindeweg, 106D à Amsterdam.
Le monde est petit ? Alors encore ceci : la société D., qui distribue les vidéos pédopornos de Maasdam appartient à K. qui possède aussi… le bar d’Amsterdam cité par Robert Jan W.
MORKHOVEN : une lutte efficace contre les réseaux pédo-criminels(N’oubliez pas ! n°1, 3, 6 & 8)
Pendant que la presse continue à vouloir discréditer Marcel VERVLOESEM, pionnier de l’ASBL Werkgroep Morkhoven, sur la base des déclarations d’une avocate flamande l’accusant d’être lui-même un pédophile (sic), les malfaiteurs dénoncés par le patient travail de l’association voient la gravité de leurs crimes contre les enfants confirmée par différentes juridictions.
C’est ainsi que Norbert DE RIJCK, de Tamise, qui était au centre de la filière qui offrait aux pédophiles le voyage à Madère (île portugaise face au Maroc) pour y profiter de la pauvreté des enfants, et dont, à certains moments, il filmait lui-même les douteux exploits dans des hôtels crasseux, s’est vu récemment condamner par la Cour d’appel de Gand une peine de huit ans de prison (en première instance, la peine était de cinq ans…).
N’oublions pas que le parquet de Termonde (dont Tamise dépend) avait la preuve filmée de l’existence de ces crimes contre les enfants de Madère, depuis 1992, mais qu’il a laissé ces bandes vidéo dormir dans les caves du palais. Ce n’est que par l’action du groupe Morkhoven que des copies de ces films furent remises aux autorités judiciaires portugaises, qui lancèrent en 1997 des mandats d’arrêts internationaux. Mais Norbert DE RIJCK fut jugé en Belgique, comme son complice VAN DER NAETEN fut jugé aux Pays-Bas. Ce dernier s’en tire avec deux ans et demi de prison, qui viennent également d’être confirmés par la Cour d’appel d’Amsterdam. Le contact portugais de ce réseau, DE SOUZA, a été condamné à deux ans par le tribunal de Funchal (Madère).
De plus, comme le groupe Morkhoven a pu prouver qu’un jeune garçon portugais avait été emmené à Hulst, aux Pays-Bas, deux autres mandats d’arrêts internationaux ont abouti à l’arrestation de deux autres membres de ce triste réseau : Bert MULLENDERS et Richard HARTER. Après un an d’emprisonnement en Hollande et après une action en référé intentée par les deux hommes contre l’Etat hollandais et le Werkgroep Morkhoven, les autorités ont estimé les charges retenues contre eux suffisamment accablantes pour décréter l’extradition vers le Portugal, à Funchal, où se déroule actuellement leur procès au cours duquel Marcel VERVLOESEM a été appelé à témoigner.
Cette rigueur et cette ténacité du citoyen VERVLOESEM expliquent bien pourquoi il est harcelé par certains milieux. Les journalistes devraient avoir conscience de son action véritable avant de tomber dans les pièges de la désinformation !