Selon son concepteur, la sculpture « Transit Cloud », suspendue entre deux bâtiments d’Auckland, représente un nuage. Mais pour les passants, c’est bien un pénis et ses testicules qui flottent dans le ciel néo-zélandais.
Vous souvenez-vous du sapin de Noël « plug anal », cette œuvre d’art en plastique gonflable qui avait suscité la polémique à l’automne après son installation sur la place Vendôme à Paris ? En Nouvelle-Zélande, c’est un pénis géant qui s’attire les foudres des promeneurs hermétiques à l’art contemporain, rapporte le Huffington Post. Installée entre deux buildings dans le ciel d’Aukland, la sculpture baptisée « Transit Cloud » représente un simple nuage selon son créateur Gregor Kregar.
« Techniquement tout peut être phallique »
Mais pour les passants, c’est bien un pénis qui flotte au-dessus de leurs têtes. Suscitant des réactions amusées ou courroucées. « Oh mon Dieu, c’est une queue et des boules », s’exclame ainsi l’un d’eux dans le quotidien local New Zealand Herald, repris par le Huff Post. Il faut dire que les photos de l’œuvre, commandée pour 200.000 dollars néo-zélandais (131.000 euros) par la ville, laissent peu de place à l’interprétation
Gregor Kregar n’en démord toutefois pas : il affirme qu’il n’avait pas du tout l’intention de donner un aspect phallique à sa sculpture. Selon lui, elle prendra un aspect différent une fois que les 50 mètres de néons viendront comme prévu en éclairer l’intérieur. « Techniquement tout peut être phallique, comme un arbre, un lampadaire », a-t-il expliqué à l’agence australienne Fairfax Media. « J’ai étudié l’art et le dessin pendant de nombreuses années et je ne suis jamais tombé sur un phallus fait de milliers de triangles et long de six mètres ».