« HELL MINUS ONE »
Mon récit de la délivrance d’abus rituels sataniques et mon retour à la liberté.
Q: Quel est le sujet du livre ‘Hell Minus One’ ?
Anne: Ce livre parle avant tout d’espoir et de liberté, il s’agit d’une biographie, d’un segment de ma vie. Comme le précise le sous-titre de mon livre: « Mon récit d’une délivrance d’abus rituels sataniques et mon retour à la liberté ».
Ce livre révèle qu’il y a des personnes qui pratiquent les abus rituels sataniques. Ceci n’est pas un mythe, comme certains le prétendent.
Dès l’âge de 3 ans, mes parents m’ont utilisé comme un objet lors de rituels jusqu’à ce que je quitte la maison à l’âge de 17 ans.
Ce livre rapporte les abus que j’ai subis, et les différentes étapes pour retrouver ma liberté, guérir et finalement pardonner mes bourreaux.
Il est ici question des choix que j’ai fais, de miracles et d’une aide cruciale que j’ai reçu, me permettant de triompher de ce passé tragique. Il s’agit aussi de l’engagement que j’ai pris pour vivre une vie nouvelle dans l’amour, la détermination et les résolutions positives.
Q: Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?
Anne: Lorsque j’étais en phase de guérison, j’ai commencé à comprendre que ma vie et ma santé mentale ne s’en sont pas sortis que grâce à moi. J’ai ressentie une vocation pour apporter la liberté et l’espoir pour les autres. Mon mari, Bruce, a également été convaincu de cette vocation et m’a toujours encouragé à écrire ce livre. Il estimait que mon expérience pouvait apporter une contribution. Au début, j’ai résisté, parce que je n’étais pas prête à m’engager dans quelque chose qui demandais un effort immense et douloureux.
En guérissant, ce désir d’inspirer du courage à d’autres a grandi en moi. À partir de mon expérience, je voulais que les autres victimes d’abus retrouvent un certain espoir de pouvoir s’en sortir, de surmonter des obstacles qui semblent insurmontables. Ce que nous avons à faire face, nous pouvons le surmonter – et même encore mieux. Les portes s’ouvriront alors et l’aide viendra lorsque nous donnerons tout de nous même pour le BIEN.
J’ai également des preuves concernant les abus rituels sataniques. J’ai également des souvenirs qui me sont remontés, j’ai noté cela clairement dans des lettres.
Ces lettres ont eu comme retour des confessions écrites des mes abuseurs, qui étaient ma propre mère et mon beau-père. Mes demi-frères ont également envoyé des lettres aux autorités validant mes accusations.
Deux inspecteurs reliés au bureau du procureur général ont par la suite obtenu les aveux verbaux et écris des boureaux.
Q: Qui devrait lire votre livre ?
Anne: Le récit de mon livre est destiné à apporter de l’espoir aux victimes. De l’espoir pour ceux qui sont captifs, qu’ils sachent qu’il existe d’autres options, qu’ils ont le choix. C’est aussi un appel à ceux qui sont en mesure de les aider, comme les hommes de loi, les professionnels de la santé mentale, le clergé et même les personnes ouvertes aux témoignages qui leur sont confiés.
Ce livre est aussi destiné à ceux qui souhaitent lire une biographie ou la bonté et la lumière a vaincu le mal et l’obscurité.
Q: Quel est le ou les messages les plus importants de votre livre ?
Anne: Que notre adversité n’est pas notre identité. Ce que nous avons fait ou ce que l’on nous a fait, n’est pas ce que nous sommes. Peu importe ce qui nous a été infligé – ou les erreurs que nous avons faites – nous pouvons surmonter cela et être fidèle à notre authenticité, notre véritable moi. La bonté et la lumière surmontent toujours le mal et l’obscurité. Notre capacité donnée par Dieu à diriger notre propre vie n’est jamais perdu, jamais !
Ce livre est destiné à ceux qui ont besoin d’encouragements, ou qui sont dans une situation professionnelle ou personnelle ou ils ont à soutenir et encourager quelqu’un.
Le sous-titre de mon livre est: « Mon récit de la délivrance d’abus rituels sataniques et mon retour à la liberté ». Je dit « délivrance » plutôt que « évasion » parce que je n’aurais pas pu faire cela par moi-même. J’ai reçu l’aide d’une puissance supérieure. Je ne pense pas que quelqu’un puisse sortir complètement de cet asservissement uniquement par ses propres moyens.
Le message de ce livre va plus loin que simplement surmonter les abus sataniques. Ce message est également valable pour tous les individus, les organisations et les entreprises, car il traite de comment surmonter les obstacles apparemment insurmontables. Nous avons tous des Goliaths à affronter et à surmonter. Ce processus d’affrontement pour surmonter l’obstacle n’est jamais facile et nécessite un engagement et un dur travai. Mais le résultat de ce travail change votre vie. Le seul moyen de s’en sortir est de passer par là.
Q: Combien de temps vous a-t-il fallu pour écrire ce livre ?
Anne: Voyons voir… Quel est mon âge ?….. Il m’a fallu toute une vie ! 47 ans d’abord à le vivre, puis à revivre et à traiter tout ça. Puis 6 ans d’écriture et enfin 18 mois pour le travail de relecture et d’édition du manuscrit final. Le livre a été publié en décembre 2008.
Q: Quelle recherches avez-vous faites ?
Anne: Des recherches ? Je n’ai pas eu à faire des recherches. Je l’ai vécu, puis m’en suis souvenu.
Les mémoires sont revenues (avec une clarté cristalline) une par une, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Elles ont reconstitué un puzzle choquant dont j’étais totalement ignorante.
J’ai écris des lettres explicites sur les faits commis et j’ai finalement reçus des confessions écrites de mes parents, ma mère et mon beau-père. Ces aveux écris ont été complétés pour des aveux verbaux devant un procureur général de l’Utah.
Q: Quelle a été la chose, ou défi, le plus difficile dans l’écriture de Hell Minus One ?
Anne: Trouver la détermination et le courage de rester sur ce projet pendant plus de sept ans, l’écriture et la réécriture d’un manuscrit racontant des détails horribles et douloureux. Mais le côté sombre de mon histoire était rééquilibré par le côté lumineux qui est finalement plus important.
Ces sources de positivité sont ma foi et mes expériences spirituelles, ainsi que des circonstances et des personnes formidables ayant traversé ma vie.
Q: Dans les premiers chapitres du livre, vous décrivez quantité de souvenirs détaillés lorsque vous aviez 3 ans. Comment vous êtes vous rappeler de tout cela ? Était-ce présent depuis toujours, ou est-ce que cela est remonté à vous comme vous l’avez écrit ?
Anne: La plupart des mémoires sont remontées lors de la thérapie. Les détails supplémentaires ont émergé au fil des années lorsque je me suis efforcée de poser mon histoire par écrit.
Mon éditeur et moi avons travaillé ensemble pour finaliser le manuscrit. À un certain moment, il m’a demandé si j’en savais plus. Afin de préserver l’authenticité et l’exactitude, j’ai pris tout mon temps, calmement, pour tout simplement laisser émerger les détails.
Q: Vos frères et soeurs ont-ils été victimes comme vous ? Ou étaient-ils satanistes comme vos parents ?
Anne: Mes demi-frères ont écrit des lettres aux autorités écclésiastiques venant appuyer et confirmer mon témoignage. Je respecte leur vie privée et je ne peux pas parler pour eux.
Ils n’ont pas été victime comme moi, j’étais « une pièce rapportée » dans la famille, considérée comme « bâtard » et utilisée comme un objet sacrificiel.
Q: Comment êtes-vous arrivée à obtenir ces lettre d’aveux vos parents ?
Anne: Au début de ma thérapie, quand j’avais encore des contacts avec eux, je les ai appelé et leur ai demandé s’ils écriraient aux autorités écclésiastiques pour confirmer mes accusations. Et ils l’ont fait.
Q: Les lettres d’aveux, de confessions, de vos parents sont publiées en détail dans votre livre. Vous avez utilisé des ellipses dans plusieurs paragraphes. Qu’avez-vous laissé de côté et pourquoi ?
Anne: Des paragraphes qui étaient trop déments et violent pour être publiés.
Ce livre transmet avant tout un message d’espoir et d’encouragement, de délivrance et de guérison.
Mon intention en incluant ces lettres d’aveux était de donner au lecteur suffisamment d’informations pour qu’il sache à quel point cela était mauvais. Mais je n’ai pas voulu que cela soit offensant et choquant au point que le lecteur referme le livre
Il y avait aussi des références à mes demi-frères et soeurs, et par respect de leur vie privée, j’ai donc retiré ces passages.
Q: Ou sont les lettres d’aveux de vos parents aujourd’hui ?
Anne: Les originaux sont en sécurité dans un coffre.
Q: Sont-ils disponibles pour le public ? Si non, pourquoi ?
Anne: Ils ne sont pas accesibles au public. Ils ont été mis à la disposition du procureur général de l’Utah au cours de son enquête.
Ils ont également été mis à la disposition de la maison d’édition lors de l’écriture du manuscrit final. Mais en raison de la nature du contenu de ces lettres rentrant souvent dans des détails imagés choquant, ainsi que pour la question diffamatoire car des noms y sont cités, elles ne sont pas disponibles pour le public.
Q: Vos parents ont commencé à vous soumettre aux abus rituels dès l’âge de 3 ans et cela a continué jusqu’à ce que vous quittiez la maison à l’âge de 17 ans. Vous avez commencé à avoir des crises de rage dans la trentaine… À la fin des années 90, vous aviez terminé votre thérapie et vous êtiez sur le chemin de la guérison. C’était il y a plus d’une décennie et aujourd’hui vous êtes dans votre cinquantaine. Vous dites qu’il a fallu 7 ans pour écrire ‘Hell Minus One’. Pourquoi n’avez-vous pas écrit votre livre plus tôt ? Était-ce une question émotionnelle, c’est à dire vous sentir prête avant de révéler ces mémoires ?
Anne: Avant 2001, je ne ressentais pas utile d’écrire un livre pouvant éventuellement aider les autres. L’écriture de ‘Hell Minus One’ a prit beaucoup plus de temps que je ne l’avais prévu. Mais je voulais que le manuscrit soit authentique dans les moindres détails et qu’il soit aussi d’une bonne qualité d’écriture. Cela a prit 18 mois pour réécrire et éditer le manuscrit final (après 7 ans d’écriture).
Q: Vos parents faisaient des choses horribles et vicieuses sur vous. Après ces épisodes, vous ne vous souveniez de rien, ni même ressentir des sentiments hostiles vis à vis de vos parents. Quelle est la définition médicale ou psychologique de ce phénomène ? Comment et pourquoi le cerveau fonctionne-t-il de cette manière ? Est-ce effacer certaines choses vécues ?
Anne: Les définitions des professionnels que j’ai entendu ne sont pas convaincantes. J’ai tendance me fier à ma propre expérience plutôt que d’utiliser les étiquettes qui peuvent être contradictoires et incomprises….
Dans mon cas, mon psychisme m’a empêché d’avoir conscience des abus jusqu’à ce que je sois asser mature pour réagir. Avant ça, les menaces de mes bourreaux disant que je serais détruite si je parlais de quoique ce soit ont gardé ces mémoires d’abus dans un emprisonnement, un silence psychologique.
Q: En quoi consiste exactement un abus rituel satanique ?
Anne: Pour moi, c’est une forme criminelle, inhumaine et perverse de rendre un culte au diable. Ces crimes incluent la torture physique, sexuelle, mentale et spirituelle d’innocentes victimes.
Q: Quelle est son origine ? Son histoire ?
Anne: Tout d’abord, je ne suis pas experte sur l’abus rituel satanique, et je ne souhaite pas l’être.
Parfois, lors des abus, j’ai entendu mes parents et leurs complices parler d’un retour à une époque médiévale, par conséquent, tout ce qui était fait ces nuits là ne se référait pas à l’époque présente.
Il existe plusieurs sources sur internet décrivant en détail l’origine des abus rituels. Malheureusement, on trouve aussi beaucoup de sources proclamant que cela est faux, que c’est un mythe urbain né dans les années 80 et discrédité à la fin des années 90. Principalement en raison de déclarations sans preuves ni fondements.
Ce qui m’est arrivé – La lettre d’aveux de mes parents – est un argument de plus à mettre dans la balance. En fait, les lettres de mes parents, leurs aveux verbaux à la police et leur excommunication de l’Église, fournit de nouvelles preuves que les chercheurs et sceptiques sur l’abus rituel satanique n’avaient pas avant.
Sans preuves, je peux comprendre que ce sujet n’ai pas reçu de soutien dans le passé. Une de mes epsérances, c’est que Hell Minus One recevra de bonnes critiques, de la part de la justice, des professionnels de la santé mentale et même des médias; afin de reconsidérer cette question des abus rituels.
Q: Pourquoi ces gens se livrent-t-ils à de tels comportements ? Qu’en retirent-ils ?
Anne: De mon point de vue, cela est un moyen pour assouvir une dépendance à la violence sexuelle et la perversion. Je les ai vu avoir des comportements complètement déglingués – déterminés à appeller les puissances des ténèbres et du mal – croyant que cela leur donnerait un avantage de pouvoir sur d’autres personnes ainsi qu’un moyen extraordinaire pour obtenir de l’argent.
Q: Les abus rituels que vous avez vécu ont eu lieu dans les années 50 et 60. Si vous googlez Abus Rituels Sataniques, des centaines de sites sont répertoriés. Certains offrant de l’aide, certains décrivant de troublants détails sur comment se pratiquent les abus aujourd’hui etc… Quelle comparaison pouvez-nous donner sur ce que vous avez vécu et ce qui se fait aujourd’hui ?
Anne: Après des recherches sur ce sujet de seulement quelques heures sur internet, il y a plus d’un an, j’ai décidé que je ne me soumettrais plus jamais à la vue ou à la lecture de ces choses-là.
Ce que je comprends, c’est que le but et les intentions des abus rituels ne semblent pas avoir changé, même si les techniques se sont considérablement développées. Cela est de plus en plus bizarre, brutal et inhumain.
Q: Pour les lecteurs qui sont victimes d’abus rituels, que leur recommandez vous ?
Anne: Surtout je voudrais qu’ils sachent qu’ils ont le choix. Je voudrais les exhorter de faire preuve de courage et de demander de l’aide de quelque façon que ce soit – de sortir et rester à l’écart de ce mal et cette servitude. Si votre famille est toxique et malade, baignant dans des activités criminelles, il ne faut plus se tourner vers eux. Vous ne pouvez pas les sauver, mais vous pouvez vous épargner
Je voudrais qu’ils se rendent compte qu’ils ont un droit donné par Dieu sur leur vie et leur identité, et qu’ils ont des signes intérieurs, une intuition pour les guider du mieux possible.
Q: Pour les lecteurs vouant un culte à Satan, ou pratiquant l’abus rituel, que leur recommandez-vous ?
Anne: Pour ceux qui pratiquent le satanisme, ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent dès qu’il ne s’agit pas d’un crime.
Après avoir connu la pratique sataniste des ces âmes nauséabondes, je leur conseille d’en sortir, quel que soit le prix, avant qu’il ne soit trop tard.
Q: Quel est le but que vous espérez pouvoir accomplir avec Hell Minus One ?
Anne: Mon espoir et ma prière est que ce livre soit un phare, une lumière au milieu des ténèbres. Un message d’espoir et d’encouragement. Nous pouvons tous surmonter des obstacles apparemment insurmontables. L’épigraphe de mon livre rappelle que nous avons toutes et tous été doté par le Créateur d’un droit inaliénable sur notre vie, un droit à la liberté et au bonheur.
Q: Dans votre livre, vous expliquez pourquoi vous et votre mari avez choisi de ne pas porter plainte pour actes criminels contre vos parents. Maintenant que plusieurs années se sont écoulées depuis cette décision, le regrettez-vous ? Pourquoi avoir pris une telle décision ?
Anne: Non, je ne le regrette pas. À l’époque, avec le syndrôme de faux-souvenirs, le procès n’aurait pas abouti en ma faveur. Plutôt que ce soit mes parents mis dans les projecteurs médiatiques, cela aurait été moi-même, que je dise la vérité ou non. Même si mes parents avaient avoué manuscritement et verbalement ainsi qu’avoir été excommuniés de leur Église.
Quelque chose de fort en moi m’a averti que cela aurait entrainé une explosion médiatique qui aurait déchiré ma petite famille et moi de même.
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