On apprend ce soir le décès de Claude Covassi, patron du site Mécanopolis et ex-agent de renseignement suisse.
Une mort accidentelle dans son lit, dont les circonstances non encore élucidées ou publiées, ne tromperont personne, et rappeleront à certains d’entre vous le suicide incompréhensible d’Alain Gossens alias KarmaOne (Paix à son âme) le 7 Juillet 2010 . Cette mort très suspecte est bouleversante, et je tiens à présenter de sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Il est arrivé que Claude donne un coup de pouce pour recroiser des infos, merci encore…
Nul doute qu’il avait de nombreux ennemis très dangereux, et la pillule de l’accident va être difficile à avaler
A Dieu Claude
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Article sur 20min.ch:
Claude Covassi serait mort dans son lit
par Raphaël Leroy/ats – Agé de 42 ans, l’ex-espion infiltré au Centre islamique des Eaux-Vives serait décédé chez lui, selon sa mère. Sa mort serait accidentelle:
Der Sonntag a rapporté dimanche la mort de Claude Covassi. L’ex-agent secret genevois est décédé « vraisemblablement de manière accidentelle », selon la police. Son corps fait l’objet d’analyses censées écarter définitivement la piste criminelle. Le Ministère public devrait communiquer lundi ou mardi.
« Nous ne sommes au courant de rien, déplore la mère du défunt. Deux policiers sont venus nous annoncer la nouvelle vendredi. Ils l’ont retrouvé mort dans son lit, sans marque apparente. Nous devrions en savoir plus demain (ndlr : lundi). »
Claude Covassi avait été enrôlé par le Service d’analyse et de prévention (SAP) de la Confédération par l’entremise de la police genevoise. Il avait alors participé à l’opération « Memphis », qui visait à connaître les éventuels liens entre le CIG [Centre islamique de Genève, ndlr E&R] et l’islamisme radical.
Deux ans plus tard, l’informateur avait défrayé la chronique en accusant le Département fédéral de justice et police d’avoir tenté illégalement de compromettre le directeur du CIG, Hani Ramadan, avec l’islamisme radical. Des allégations réfutées par la suite par la délégation des commissions de gestion du Parlement.
L’affaire s’étant dégonflée, Claude Covassi avait ensuite disparu de la scène médiatique. Il y est revenu brièvement en 2009 à cause d’une condamnation pour trafic d’anabolisants qui lui a valu huit mois de prison avec sursis.