Les réseaux pédophiles d’élite n’existent pas ? Même si beaucoup continuent à le dire, la réalité c’est que dans nos belles démocraties, de très nombreux politiciens nationaux, de hauts magistrats, de hauts fonctionnaires, depuis la police jusqu’à l’enseignement, sont des amateurs de chair fraîche. Et en plus, ils sont sadiques. Mais, il faut dire que cela va avec leur penchant pour le satanisme.
On va encore me traiter de complotiste mais je m’en fiche. Pour moi, il est urgent que tout le monde sache qui nous dirige et ce qu’ils font aux enfants.
Ils vivent sur le dos des peuples, et sont au service d’une autre élite, bien plus difficile à cerner. Pour l’instant, on va se concentrer sur les sbires de cette élite : nos dirigeants.
On parlera bientôt des cas français, qui ont beaucoup de mal à éclater pour de nombreuses raisons, parmi lesquelles la couardise des médias, les lois en matière de diffamation ou encore le népotisme de bas étage qui est devenu un mode de gouvernance généralisé. Passons.
On a vu qu’en Angleterre, la liste des députés pédophiles, que ce soit à droite ou à droite (pardon, au parti dit « travailliste »), a une furieuse tendance à s’allonger. Surtout depuis que l’affaire Jimmy Savile a éclaté en octobre 2012. Le scandale couvait depuis des années, mais on a laissé cet ex star de la BBC, présentateur pendant des années de l’émission Top of the Pops et pédophile notoire, mourir de sa belle mort, avec son titre de noblesse et ses distinctions d’Israël ou de l’ordre de malte.
Aujourd’hui on recense plus de 400 victimes de Savile, qui a sévi depuis le début des années 60. Je parie que lui aussi, on va tenter de le faire passer pour un « prédateur isolé », mais il faudra quand-même nous expliquer certaines bizarreries. Par exemple, pourquoi Savile avait-il les clés d’un hôpital psychiatrique et d’orphelinats ? Enfin, on reparlera de lui une autre fois.
Pays Bas : le cas Joris Demmink
Pendant dix ans, de 2002 à novembre 2012, Demmink a été secrétaire général du ministère de la Justice des Pays Bas. Pourtant, des accusations graves concernant des actes pédocriminels ont été faites contre lui à plusieurs reprises. Quand il a été nommé en 2002, une quarantaine d’éléments et d’accusations portaient contre Demmink. En 2003, deux magazines ont évoqué ces faits [1], mais ils ont été condamnés en justice à rectifier leurs propos.
Impunité
En octobre de la même année, un jeune prostitué a porté plainte contre Demmink, mais il a été condamné en juillet 2004 à deux mois de sursis pour avoir fait de fausses déclarations. De fait, il a changé de version lors de son interrogatoire par la police. Il faut dire que ce témoin impliquait Demmink dans le tournage d’un snuff movie pédo porno en République Tchèque. Au cours duquel un enfant est mort.
Ainsi, Demmink a passé trente ans au ministère de la Justice, où ce spécialiste des affaires concernant les mineurs a pu étouffer tranquillement tous les scandales naissants.
On comprend mieux pourquoi l’association Martijn, qui revendique de pouvoir violer les mineurs, a été tolérée aux Pays Bas jusqu’en juin 2012 [2].
Deux victimes aujourd’hui adultes ont affirmé que Demmink les avait violées lors d’un voyage en Turquie à la fin des années 90, quand elles avaient 12 et 14 ans. L’une des deux victimes a même connu mes menaces de mort peu après avoir accusé “la super élite hollandaise”, comme l’a dit le jeune homme. A 14 ans, il avait quitté sa famille en Turquie, et avait vite été forcé à travailler dans un bordel d’Amsterdam où, dit-il, il a rencontré Demmink. Il l’a revu ensuite quand Demmink lui avait demander de venir chez lui à La Hague. C’est là que Demmink l’a violé. Apparemment, une troisième victime en Turquie s’est faite connaître auprès des autorités US.
Le 4 octobre 2012, Chris Smith, président de la commission Helsinki, autrement appelée Commission on Security and Cooperation in Europe, un machin US, a témoigné que Demmink a été accusé d’actes pédophiles sur des enfants de 11 à 15 ans. Cela, lors d’une réunion sur le trafic d’enfants.
Il a dit que les autorités hollandaises avaient étrangement négligé d’interroger trois témoins clés dans ce dossier. Un autre député, membre du comité des affaires étrangères, a ajouté que Demmink avait pesé de tout son poids pour faire cesser les enquêtes sur le réseau pédophile local et sur sa manie du tourisme pédophile. Il n’aurait pas hésité à intimider des journalistes et des témoins.
Parmi les personnes qu’il eut été judicieux d’entendre, le policier turc Mehmet Korkmaz, qui a expliqué que dans les années 90, il enlevait des garçons pour que Demmink les viole [3]. Deux victimes ont confirmé avoir été recrutées par ce flic, et les trois sont d’accord pour témoigner.
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Un autre de ces témoins est Necdet Menzir, ancien chef de la police d’Istambul, a confirmé la présence de Demmink en Turquie dans les années 90, puisque ses hommes étaient chargés de sa protection. Ce que Demmink nie fermement bien sûr.
Et le troisième témoin important qui n’a jamais été interrogé par les enquêteurs, c’est Huseyin Celebi, ancien chef des services secrets. En 2006, il a rédigé un rapport sur les voyages pédophiles de Demmink en Turquie dans les années 90 et au début des années 2000. Par exemple, en 1995 Demmink était dans la ville de Bodrum, et les flics ont du intervenir dans une partouze à laquelle il était présent, et où des enfants étaient violés parce qu’un coup de feu avait été tiré. Son rapport mentionne aussi des faits similaires commis par le même Demmink en Roumanie et en République Tchèque.
On aurait aussi pu interroger Huseyin Baybasin, un homme d’affaires, trafiquant de drogue et politicien kurde condamné à perpétuité pour meurtre, kidnapping et trafic de drogue aux Pays Bas (il passe pour le « Pablo Escobar européen »), qui a accusé Demmink en 2007 d’avoir conspiré avec les autorités turques pour le faire plonger. Il explique que les services turcs faisaient pression sur les Pays Bas parce qu’ils avaient des preuves que Demmink violait de jeunes enfants en Turquie dans les années 90. A ce propos, la technique est bien connue puisque les anglais ont carrément créé des bordels dans des orphelinats pour piéger les fonctionnaires et politiciens étrangers.
L’avocat de Baybasin détient plusieurs enregistrements vidéos et un rapport de la police turque au sujet des activités pédocriminelles de Demminck.
Les connexions
Enfin, Demmink est aussi apparu dans l’enquête sur la disparition du jeune allemand Manuel Schadwald, qu’on a retrouvé dans les bordels de Rotterdam. D’après les témoins, Demmink était l’un des pontes de ce réseau qui importait des enfants de Pologne. Pour cela, Demmink n’a eu que six mois de sursis et 240 heures d’intérêt général.
Cette affaire n’est autre que celle qui a été à la base de la découverte du réseau Zandvoort dans les années 90, par l’association belge Morkhoven. Des dizaines de CD Roms contenant des images pédopornos ont été découverts, des enfants disparus ont été reconnus par des parents à travers toute l’Europe, mais personne ou presque n’a été arrêté (et surtout pas en France) à part celui qui avait révélé l’affaire, malgré qu’on était là face à un réseau international de trafic d’enfants.
Toutefois, on peut se demander pourquoi les Etats-Unis se mêlent du réseau pédophile hollandais, car ils ont pas mal de travail à faire chez eux. De fait, via l’ambassade US à La Hague, le Département d’Etat US, recherche des témoins et des victimes potentielles. L’ambassade US explique : « Demmink a été l’un des membres les plus influents durant ces trente dernières années, de par ses postes consécutifs au ministère de la Justice, d’abord en tant que directeur général de l’administration, puis comme directeur général des Affaires Internationales et étrangères, et depuis 2002 en tant que plus haut fonctionnaire du ministère comme secrétaire général ».
Et ils parlent carrément d’un « scandale de trafic d’enfants international dans lequel est impliqué Demmink », qui dure depuis le milieu des années 90.
Pour autant, la justice hollandaise a estimé qu’il n’y avait pas matière à investiguer davantage. On a même vu que ce sont les victimes qui sot détruites, jamais le pédo en chef. Pas de chance, les US, eux, trouvent ces allégations crédibles.
Ils ont demandé à la Turquie de leur faire parvenir des éléments de preuves, et on sait que Demmink a été éjecté de Turquie, certainement pas sans raisons.
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Les autorités hollandaises étant décidées à ne rien faire, des citoyens ont lance le site ArrestDemmink.com afin de faire cesser les activités de ce pédocriminel de haut rang. Qui n’a d’ailleurs pas agi seul, et beaucoup de têtes risquent de tomber parmi ses complices et parmi ceux qui l’ont aidé à dissimuler la vérité durant toutes ces années.
L’association Rebecca Project for Human Rights demande aussi une investigation sur l’étouffement de l’affaire.
Mais aux Pays Bas comme en France, en Belgique, en Angleterre, en Espagne et partout ailleurs, les autorités protègent les réseaux pédophiles. Ainsi dès la fin des années 70, la cour de justice de La Hague avait employé deux juges pédophiles, Stolk et Rueb. Pour un peu, l’affaire aurait été rendue publique, mais à force de pressions et d’intimidations, et aussi après plusieurs meurtres[4], et la victime a été condamnée à vie en 1982, l’année où Demmink est arrivé au ministère de la Justice.
En 1998, l’opération Rolodex a amené les enquêteurs dans les bordels d’Amsterdam, où ils se préparaient à arrêter quelques personnages influents parmi lesquels des politiciens et hauts fonctionnaires. Demmink figurait sur la liste, mais dès qu’il a été cité, l’investigation a pris fin. Certains affirment que c’est Demmink qui a fait stopper l’enquête. Et déjà à l’époque, le témoin clé a déclaré qu’on avait tenté de le tuer.
Dans cette affaire aussi, on plusieurs décès très opportuns. On a parlé du chauffeur de Demmink et de la pédiatre Lebruyere, mais l’avocat d’un des témoins, le jeune qui a dénoncé le snuff movie, est aussi mort en 2008 dans un accident de moto. Gerrit Ulrich, témoin clé du dossier Zandvoort (du nom de la ville hollandaise où vivait Ulrich et où ont été trouvées les images pédos) a été assassiné par son ex copain.
L’un de ceux qui ont couvert Demmink est Hirsch Ballin, ex ministre de la justice et de l’Intérieur qui a toujours déclaré que les accusations contre son ami étaient infondées ou pas crédibles. Ballin est fortement soupçonné d’avoir couvert le trafic de drogue à grande échelle dans le pays, via l’IRT, un service de police inter régional. En 1996, un rapport parlementaire a montré que de grandes quantités de drogue avaient été introduites et vendues dans le pays avec l’aide du gouvernement. Peu après la publication du rapport, le président de la commission, Maarten van Traa, a été tuée dans un accident de voiture.
Auparavant, le conseiller juridique de la reine Beatrix, Frits Salomonson [5], a été écarté suite à une affaire de pédophile. Il était aussi l’amant de Gerrit Ulrich, trafiquant d’enfants qui apparaît dans l’affaire Zandvoort, et appréciait beaucoup les petits garçons marocains, d’après ses voisins. Le prince Claus, mari de la reine Beatrix, faisait la tournée des bars gays de New York avec Salomonson en 1982. Bien sûr, les services US détiennent quelques photos de ces escapades. Pendant le procès de Salomonson, un couple a expliqué avoir vu Claus dans un bordel, alors qu’il était avec des garçons de 12 ou 13 ans. Salomonson a aussi été fortement soupçonné de blanchir l’argent de la drogue via sa société Text Lite.
Ger van Roon est un ami de Demmink. Prof de droit à Amsterdam, il se trouve que des gamins débarquant à la gare centrale depuis les pays de l’Est se rendaient directement dans son appartement, où des partouzes avaient lieu, d’après des rapports de police. Van Roon était en contact avec certains membres de la bande de Zandvoort, comme Karel Massdam ou encore Lothar Glandorf, patron de moult bordels avec des mineurs à Rotterdam. Il aurait vendu des centaines d’enfants et d’ados depuis l’Angleterre et l’Europe de l’est, et Demmink était client de ses bordels. Van Roon a aussi été impliqué dans le dossier Rolodex.
On pourrait aussi parler du père de la reine Beatrix, le prince Bernhard des pays bas, créateur du Bilderberg avec David Rockefeller, et ancien SS qui a hébergé sur son yacht Jumbo VI des orgies pédophiles auxquelles le témoin X1 de l’affaire Dutroux a dit avoir été présent.
L’histoire, c’est ce qu’on a appelé le « crime d’Alcacer » : la disparition, la séquestration, la torture et le meurtre de trois ados du village d’Alcacer âgées de 14 et 15 ans, Míriam, Antonia et María Deseada. Elles ont été enlevées durant la nuit du vendredi 13 novembre 1992, alors qu’elles faisaient du stop pour aller en discothèque dans le village d’à côté (2,5 km). Deux apiculteurs qui participaient aux recherches ont retrouvé les corps le 27 janvier 1993, 57 jours après, à moitié enterrés dans une fosse, dans un lieu désertique appelé La Romana, près du barrage de Tous.
L’autopsie, du moins ce qui en a été dit dans les médias, a fortement choqué l’opinion, car les trois gamines avaient subi des abus sévères. Anglés a été vu en voiture avec Ricart ce soir-là et ils auraient embarqué les trois filles qui faisaient du stop. Elles auraient été violées dans une maison abandonnée près du lieu où on les a retrouvées, puis tuées d’une balle dans la tête et enterrées. D’après la théorie officielle, les ados se sont laissé emmener sans trop de résistance. C’est d’ailleurs ce qu’a raconté Ricart. Mais ce n’est pas ce que montrent les blessures sur les corps.
Très vite, les enquêteurs ont désigné Antonio Anglés et Miguel Ricart, deux petits délinquants, comme auteurs des faits. Le premier, qu’on considère comme l’auteur des meurtres, est toujours en cavale, pendant que son copain a été condamné à 170 ans de prison à l’issue d’un procès controversé. Il a fait des déclarations contradictoires et tellement irréalistes qu’une reconstitution n’a pas été possible. De fait, certains ont évoqué la piste d’un réseau criminel adepte de snuff movies.
Les faits
Les gamines ont disparu entre l’entrée du village de Picasent où elles ont été vues pour la dernière fois, et la discothèque, alors qu’il y avait du monde partout dans les rues. Certains disent qu’elles ont été dans la discothèque ce soir-là, mais le lieu exact de leur disparition est flou. Dès que les parents ont signalé les disparitions, le lendemain matin, les recherches ont démarré avec la participation de nombreux habitants.
On n’a retrouvé les corps que parce que des pluies intenses les avaient en partie déterrés. Comme par hasard, on a retrouvé dans la fosse un gant appartenant à Ricart, une douille et un document officiel appartenant à Enrique Anglés Martins, frère d’Antonio Anglés.
La Guardia Civil s’est donc pointée chez les Anglés, et Antonio a pris la fuite. Il est resté un mois dans une ville de la région, et aurait failli être arrêté dans une autre. Depuis, sa piste réapparait de temps en temps, mais toujours trop tard. Finalement, il serait parti en Irlande en 1993, depuis Lisbonne, et en 2000 celui qui était alors secrétaire d’Etat à la sécurité, Marti Fluxa, et l’actuel chef de la police, Juan Cotino, ont déclaré qu’on avait retrouvé des ossements en Irlande, et qu’ils pourraient bien appartenir à Anglés. Anglés est toujours parmi les criminels les plus recherchés par Interpol, et à la mi janvier on apprend que des proches d’Angles ne sont plus sur écoute depuis 2009.
Pour certains, comme l’auteur de « Autopsia en la Romana », les filles ont été enterrées dans un autre endroit avant d’être enterrées à la Romana [6]. D’après lui, elles ont probablement d’abord été enterrées à La Albufera, un grand lac où le sol a les mêmes caractéristiques que celles de la terre retrouvée sur les corps des enfants.
On n’a pas trouvé de traces biologiques des trois filles dans le véhicule de Ricart, avec lequel elles sont censées avoir été amenées à la Romana.
On n’a pas trouvé de traces non plus sur le lieu de l’enterrement qui est censé être la scène de crime : pas de sang, pas de cheveux, rien à part le gant de Ricart et le document d’Anglés. On ‘na pas retrouvé les mains manquantes, ni les dents manquantes sur les corps. La seule chose qui a été trouvée dans une maison en ruine à proximité, c’est un pendentif trouvé dans le grenier, qui a été reconnu par l’une des familles.
Les spécialistes de scène de crime n’étaient pas encore arrivés de Madrid quand on a trouvé et déterré les corps.
Les familles des deux criminels se sont considérablement enrichies depuis les faits. Et 13 ans après, la seule preuve que Ricart et Anglés sont coupables vient des aveux de Ricart et des objets retrouvés sur place. La reconstitution n’a pas permis d’éclaircir le déroulement des faits. La chronologie est des plus aléatoires, et même en changeant plusieurs fois de version, la Justice n’est pas parvenue à faire une reconstitution.
Plusieurs suspects ont été arrêtés, et le 27 janvier, quand on a retrouvé les corps, on a décidé que les coupables étaient Ricart et Anglés.
Avant ce jour-là, un certain nombre de « coïncidences » ont eu lieu.
– Sept jours plus tôt, les autorités avaient promis de mettre une équipe spéciale pour enquêter sur les faits, équipe qui n’est jamais arrivée.
– Deux jours plus tôt, Fernando Garcia, le père d’une des trois ados qui était très actif dans l’enquête, était parti à Londres pour lancer un appel sur la BBC au cas où les filles auraient été victimes de réseaux de traite des blanches à destination des pays arabes. Il y était allé à l’invitation de Raymond Nakashian, un milliardaire dont la fille avait été kidnappée quelques années plus tôt [7].
– La veille, il a été décidé que les enquêteurs venus de Madrid devaient repartir le 27 au matin, mais l’équipe de remplacement n’est jamais arrivée. Si bien que durant plusieurs heures, notamment quand on a retrouvé les corps, il n’y avait pas d’enquêteurs spécialisés. Du coup, c’est une équipe de la gendarmerie locale qui a déterré les corps.
– Ce matin là, deux apiculteurs décident, en plein hiver, d’aller voir leurs ruches et découvrent par hasard les corps à moitié enterrés. Quand l’un de ces apiculteurs a été interrogé par un enquêteur indépendant, simple citoyen, il lui a dit que ce qu’il désirait le plus au monde était de dire la vérité de ce qu’il s’est passé ce jour-là aux parents des trois filles.
Luis Romero Villafranco, président du Barreau de Valence, s’est proposé pour défendre les intérêts des familles. Le procès s’est déroulé de mai à septembre 1997 et Ricart, qui avait un avocat commis d’office, a été condamné à 170 ans de prison.
Quelques questions
De faux témoignages ont été présentés par l’accusation, comme celui d’un patron de bar qui aurait vendu trois sandwichs aux deux accusés, alors qu’il ne les avait pas vus ce soir-là. Pourtant, ce fut un témoignage clé de la procédure.
A l’inverse, on peut s’étonner qu’Enrique Anglés, dont le nom apparaît sur le document trouvé à La Romana, n’ait pas été interrogé dans les heures qui ont suivi la découverte des corps, alors que son frère devait être interrogé. Pas de chance, il a eu le temps de s’enfuir, on ne sait trop comment.
On sait aussi que Ricart vendait de la drogue à la sortie de l’école de Miriam.
Et on peut se demander pourquoi elles auraient fait du stop alors qu’il leur restait à peine un kilomètre à faire. Pourquoi sont-elles allées en boite alors qu’elles n’avaient pas d’argent sur elles ? D’ailleurs, Miriam aurait dit à son frère qu’elle n’allait pas à la discothèque, et des amies pensaient les trouver ailleurs, à Zass.
Pourquoi les procès verbaux sur la découverte des corps ne correspondent pas avec ce qu’ont vu les deux apiculteurs ?
Pourquoi les flics n’ont-ils pas pris au sérieux les témoignages de proches des trois filles, qui ont été entendus dans les heures suivant les disparitions, alors que ces déclarations auraient permis de les localiser et peut-être de trouver qui les avait kidnappées. En effet, 48 heures après la disparition des filles, des proches d’Anglés ont déclaré à un témoin, portier à la discothèque de Picassent où elles sont allées, qu’elles étaient enterrées dans un chalet près de Picassent
Ce sont le père d’une des filles, Fernando Garcia, et le journaliste Juan Ignacio Blanco qui ont creusé plus en avant et ont soulevé quelques lièvres. Ce qui leur a valu pas mal d’ennuis.
D’après les autopsies des ados, elles ont été torturées de manière extrêmement sadique et ont été agressées par au moins sept personnes différentes. Aucun des poils retrouvés sur les corps n’appartenaient à Ricart ou Anglés. Pourtant, la justice a conclu qu’il était « invraisemblable » que d’autres personnes aient participé aux tortures et aux meurtres. Quant aux sévices subis, ils ne sont pas sans rappeler certaines pratiques sataniques.
Les faits ont eu lieu une nuit de pleine lune, on a retrouvé des dents cassées chez les trois filles, dues à des « coups contrôlés » et de coups beaucoup plus sauvages à tel point que les cervicales ont été touchées. L’intention était vraisemblablement de provoquer le maximum de douleur. Le légiste Frontela a compté une trentaine de fractures au total. Chez deux des filles, les extrémités du corps n’avaient plus de peau bien que les corps étaient vêtus, et l’une d’elles n’avait plus de peau dans le dos bien que ses vêtements étaient intacts.
Et bien que les faits sont censés s’être produits à La Romana, aucune trace de sang n’y était visible.
Desirée a été poignardée à deux reprises plusieurs heures avant sa mort, probablement pour le rituel qui consiste à boire du sang. Les trois ont été coupées à l’épaule. On a retrouvé des objets, dans l’estomac de Miriam et dans le vagin de Desirée, objets étranges composés de restes d’animaux. Les trois ados ont été achevées, semble-t-il, d’une balle dans la tête. Mais on n’a pas retrouvé les douilles à La Romana.
Après tout cela, les corps ont été lavés, puisqu’on n’a retrouvé aucune trace de sang. Les ongles ont été coupés et enlevés, et une partie des cheveux et poils pubiens aussi ont été retirés. On a retrouvé deux pierres dans les sinus d’Antonia.
Parmi les violences qu’elles ont subies, des mutilations qui empêchent d’admettre qu’elles ont sagement fait le trajet de 800 mètres entre la maison en ruines et la fosse où elles ont été enterrées, en marchant et sans perdre de sang.
Ricart n’a cessé de se contredire, alors qu’il le seul à défendre la thèse officielle, souvent contre l’évidence.
Des témoins se contredisent aussi : les gendarmes présents quand on a déterrés les corps disent que les filles étaient enveloppées dans un bout de moquette, mais pour trois civils également présents (les deux apiculteurs et le type des pompes funèbres) il s’agissait d’un tapis et même d’un tapis de valeur. Quoi qu’il en soit, aucune trace de sang n’y apparaissait, ni même aucune trace de boue alors que les corps des filles étaient recouverts de boue et qu’ils sont censés être restés dans ce tapis durant 75 jours.
Et pourquoi le ministère de l’Intérieur a-t-il versé de l’argent aux familles Anglés et Ricart ?
On ne peut pas poser ici toutes les questions qui mériteraient de l’être, j’y reviendrai plus tard. Mais la procédure, comme la couverture médiatique, les investigations, les prises de positions des uns et des autres, tout a été assez obscur depuis le départ.
Depuis, on nage dans le bourbier
En 1997, une enquête a été menée sur un français soupçonné d’être en relation avec la disparition des filles. Demeurant dans un chalet à Alberique, il possédait aussi un immeuble à Marbella, ville côtière assez chic, sans jamais avoir de revenus. Lui aussi était en relation avec le milliardaire Raymond Nakashian.
En janvier de la même année, sur deux plateaux télé, Fernando Garcia et Juan Ignacio Blanco ont déclaré qu’ils avaient trouvé quatre des coupables des meurtres. Ils désignent :
– Alfonso Calvé, qui était gouverneur d’Alicante, il a été chef de cabinet du directeur général de la police, et était responsable des « fonds spéciaux » de la police. On va reparler de lui un peu plus bas, car ce psychiatre de formation était l’un des quatre actionnaires d’une maison de repos d’Alicante de laquelle une ado a disparu à la même époque. Il est membre de la Royal Society of Saint Goerges, un club dirigé par la reine d’Angleterre et qui a des succursales partout dans le monde. Son but, dit le site web de la société, est de développer l’amour de l’Angleterre et assurer les intérêts du pays dans le monde. Les premières succursales de ce truc ont été créées à New York en 1770 et à Philadelphie en 1772. La branche de la Costa Blanca à laquelle appartient Calvé a été créée en avril 1991 et inaugurée pour le St George’s day le 23 avril 1992. Parmi les invités qui s’y affichent, des diplomates anglais, des aristocrates comme le Duc et la Duchesse de Wellington, le journaliste et politicien anglais Michael Portillo et bien d’
– José Luis Bermudez de Castro, producteur de cinéma. Apparemment, il est assez ami avec Calvé pour que celui-ci fasse disparaitre des éléments à charge dans une magouille financière.
– Francisco Laina, qui était haut fonctionnaire au ministère de l’Intérieur
– Luis Solana, frère de Javier Solana et ex patron de Telefonica membre du PSOE, le parti socialiste, on le dit assez proche du roi Juan Carlos. Aujourd’hui il dirige une compagnie d’investissement orientée vers les nouvelles technologies. Il a aussi de nombreuses décorations : Medalla al Mérito Constitucional , la Cruz de Oro de la Cruz Roja, la Gran Cruz al Mérito Naval, la Cruz de Plata de la Guardia Civil y Guardia Civil Honorario.
Selon eux, ces types font partie d’un « réseau de sadiques sexuels » responsable de la disparition de « près de 150 fillettes et adolescentes qui ont pu subir la même fin tragique que Toni, Mirian et Desirée ».
Immédiatement, les quatre personnes dénoncées se sont drapées dans leur vertu et ont contre attaqué. Francisco Garcia et Juan Ignacio Blanco ont donc été poursuivis, ce qui ne leur faisait pas peur car finalement, ils avaient hâte de pouvoir démontrer l’implication des quatre. Le journaliste qui les a laissé parler en direct, Pepe Navarro, a réaffirmé que leur enquête était solide et fiable, et que de toute manière il fallait la prendre en compte, il a du verser des indemnités pour injures et calomnie. Le ministère de l’Intérieur a répliqué en réclamant une émission entière pour démentir. Quant à Garcia et Blanco, ils ont du faire des excuses publiques, également diffusées.
Y compris par la mère d’une des trois adolescentes, qui a porté plainte contre Garcia parce qu’il a diffusé les images des corps et des autopsies. De fait, les familles sont divisées : Garcia, le père de Miriam, et les parents d’Antonia, pensent que des personnes importantes sont impliquées, alors que la mère de Desirée Hernandez exclut cette hypothèse, et pense que ce sont de petits délinquants qui ont aidé Ricart et Anglés à tuer les filles. Mais, tout le monde admet que les assassins étaient plus que deux.
L’association Clara Campoamor, qui dit aussi réclamer la vérité sur le massacre, prend également ses distances avec ces dénonciations, tout en affirmant que l’analyse de différents poils confirme qu’il y avait bien « un troisième assassin ou quelqu’un qui est intervenu dans l’enterrement ». De plus, l’association admet le récit de Ricart comme étant relativement vrai.
Les condamnations ont été sévères dès le départ contre Fernando Garcia et Juan Ignacio Blanco, le but étant de les ruiner et de les faire taire. Le 16 décembre 2012, Juan Ignacio Blanco a été acquitté des poursuites pour la diffusion de photos des autopsies, ce qui aurait choqué la mère d’une des fillettes, qui a porté plainte. Il risquait deux ans de prison mais on n’avait pas de preuves que c’était lui qui les avait diffusées.
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Bref, il semble bien que le but est d’enterrer définitivement toute l’affaire, qui décidément commence à faire trop de bruit en Espagne.
D’autres disparitions
Cette liste n’est pas exhaustive et je reviendrai sur toute cette affaire assez rapidement, plus en détail.
1) En 1992 ont également disparu deux copines de 15 et 16 ans, Virginia Guerrero Espejo et Manuela Torres Bouggefa, dans le nord du pays, alors qu’ils partaient faire du camping. La dernière fois qu’elles ont été vues, le 23 avril 1992 (sept mois avant les trois disparitions d’Alcasser), elles faisaient du stop vers Aguilar de Campo au retour de la discothèque « El Jardín de Cupido » à 20 km de là. Depuis, on n’a pas la moindre piste quant à ce qui a pu leur arriver. La mère de Virginia pense que sa fille est toujours en vie puisqu’on n’a pas retrouvé les corps, mais elle refuse toujours de parler à la presse.
En octobre 2001, les médias ont parlé de crânes retrouvés quelque part, mais après analyse, on a dit qu’ils dataient de la guerre civile. Depuis, aucune piste sérieuse.
2) Dans la nuit du 29 au 30 octobre de la même année, c’est Gloria Martinez, 17 ans, qui disparait d’une clinique de repos à Alfas del Pi près d’Alicante, à 100 km à peine de Picassent et Valence. Ses parents avaient décidé de l’envoyer dans une clinique de repos, « Torres de San Luis », où les patients sont répartis dans des bungalows le long d’une autoroute, pour des problèmes d’anxiété et d’insomnie. Depuis un an, Gloria était suivie par la psychiatre Soler, puis a cessé de la voir et son état aurait empiré, si bien que finalement Soler a recommandé qu’elle passe quelques jours à la « clinique ».
Gloria aurait disparu au vers une heure et demie du matin, sans ses lunettes alors qu’elle ne voyait rien, gavée de sédatifs, aurait traversé les jardins, passé plusieurs murs (dont un de deux mètres de haut) et se serait évanouie dans la nature par une nuit sans lune. Depuis, plus de nouvelles malgré une récompense d’un million de pesetas promis par une association.
La clinique Torres de San Luis appartenait à une société anonyme composée de quatre associés, dont Alfonso Calvé, le gouverneur d’Alicante. Les gens y allaient pour se reposer ou pour des pathologies non sévères. Ce n’était pas vraiment une clinque, plutôt une maison de repos.
D’ailleurs selon les responsables de la clinique, la nuit de sa disparition, Gloria était attachée à son lit. Elle aurait demandé à aller aux toilettes, l’infirmière l’aurait détachée et Gloria l’aurait frappée avant de s’enfuir. Cela, malgré une importante dose de calmants.
Les flics auraient fouillé les alentours sans rien trouver. Et on a considéré qu’il s’agissait d’une simple fugue, après tout Gloria ne voulait pas aller dans cette clinique.
Et puis en 1994, un nouveau juge d’instruction débarque sur l’affaire, et ordonne de fouiller les plantations autour, les ravins, les égouts, et aussi toute la clinique, jusqu’à la fosse septique. Où on a retrouvé un sac avec des effets personnels de Gloria Martinez, contenant des sous vêtements et une ceinture. Là, l’infirmière présente lors de la disparition change de version et déclare que Gloria avait uriné sur elle-même et qu’il a fallu la changer.
Une analyse graphologique de l’écriture de Gloria le 29 octobre montre qu’elle avait reçu une forte dose de sédatifs. On relit les dossiers de l’époque et on constate qu’aucune trace de sa fuite n’a été trouvée. Le sol n’était pas piétiné, personne n’a rien vu…
Quant à la clinque, on s’aperçoit qu’elle était déficitaire, et Gloria était la seule patiente ce jour-là. Une rumeur s’est mis à courir qu’un auxiliaire incompétent l’avait tuée par overdose d’analgésiques.
Bien plus tard lors du procès, la société anonyme Zopito et Soler ont été condamnées à payer 104.000€ de dédommagement aux parents de Gloria.
3) Le 14 janvier 1989 dans la même région de Valence que les disparitions d’Alcacer, trois autres jeunes ont disparu à Macastre, deux filles de 15 ans et un garçon de 14 ans.
Cinq jours plus tard, on retrouve le corps de Rosario dans une cabane à Macastre, et le 27 janvier on retrouve un pied de sa copine Pilar dans la rue Alcacer à Valence. Le 8 avril, c’est le corps de Francisco qui est retrouvé pas loin de la cabane, et le 24 mai des enfants tombent dans le village voisin de Turis un corps de femme âgée de 18 à 25 ans auquel il manquait une main et un pied, et qui avait été battue avant sa mort. Les flics l’attribuent à Pilar, mais d’après sa famille le corps était « méconnaissable ». D’autant que le cadavre avait une cicatrice à la jambe, que Pilar n’avait pas, si bien que la famille ne croit pas à sa mort. En juin 1989, on retrouve un pied appartenant à ce corps, un peu plus loin. Puis en 1999 on retrouve des ossements dans un sac plastique à Macastre, ceux là proviennent bien de Pilar.
D’après l’autopsie de Rosario, celle-ci serait morte le 16 janvier, deux jours après la disparition, d’une asphyxie liée à une overdose et à l’inhalation de monoxyde de carbone.
Deux des corps ne présentaient pas de trace de violence, mais le troisième a été démembré avec une scie mécanique. Ce qui n’a pas empêché les flics d’évoquer des décès par overdose [8]. D’après eux Rosario aurait été la première à faire une overdose, puis Francisco est parti chercher de l’aide et est tombé 400 mètres plus loin. Par contre, on n’explique pas avec cette théorie comment le corps de Pilar s’est retrouvé à Turis avec un pied coupé à la scie mécanique.
Sur l’une des victimes de Macastre et sur l’une de celles d’Alcacer, on a retrouvé le même liquide rouge dans les parties génitales.
Et d’après certains enquêteurs, Rosario aurait été tuée à petit feu et obligée à prendre de la drogue. Certains disent qu’elle a été violée, d’autres disent que non. Autour de la cabane, les enquêteurs auraient retrouvé les traces d’au moins quatre hommes différents.
Francisco est mort d’une balle de pistolet automatique dans la tête, calibre 9 mm, le même type que les flingues de la Guardia Civil et de la police. Mais, certains disent qu’on lui a tiré dessus alors qu’il agonisait déjà. Le scénario d’une sorte de chasse se dessinait, d’autant que dans la même zone on a retrouvé le corps d’une femme mutilée à la tronçonneuse.
Entre 1985 et 1995, dans la zone de Macastre – Valence, 23 jeunes ont disparu et 18 cadavres de jeunes ont été retrouvés.
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Pour conclure, la question à se poser est : cela est-il impossible en France ? On parlera bientôt des États-Unis, où les choses ne sont pas plus brillantes, de l’Angleterre, du Portugal, de l’Irlande, qui méritent qu’on s’y arrête car là-bas aussi les connexions entre la classe politique et le réseau pédophile sont claires, même si ces affaires ont été étouffées jusqu’à présent.
Évidemment il se passe la même chose en France, et cela va aussi finir par se savoir. Même si le secret est bien gardé à force de menaces, chantages et exactions diverses et variées… Un proverbe turc ne dit-il pas « Celui qui dit la vérité doit avoir un pied à l’étrier« ? Mais enfin, trop de gens savent de quoi il retourne, trop de tarés sont désormais carbonisés, le grand déballage doit aussi commencer chez nous.
[1] Notamment les promenades de Demmink dans les parcs du sud d’Eindhoven, pour aller chercher des prostitués mineurs. Les enfants étaient ensuite violés dans sa limousine de fonction. Comme par hasard, le chauffeur de Demmink est mort rapidement dans des circonstances étranges. Tout comme la pédiatre Joyce Labruyere, qui a été tuée en 1991 après avoir déposé une plainte concernant cette affaire.
[2] Le fondateur de l’association Ad van den Berg, a été condamné en 1987 pour avoir violé en gamin de 11 ans, et a maintenu que l’enfant était « consentant » (accessoirement, il n’y a qu’à voir la tête de van den Berg pour comprendre que c’est impossible). Van den Berg se revendique aussi comme le trésorier du « Pedophile Political Party ».
[3] Demmink lui a demandé des garçons et Korkmaz a été chercher deux gamins des rues qui avaient déjà quelques délits à leur actif. Il leur a proposé un job et les a envoyés l’hôtel Akgun d’Istambul. Ca a recommencé le lendemain.
[4] En l’occurrence, trois jeunes filles, un chef de la police et de la femme Stolk.
[5] Il était aussi membre du conseil d’administration du groupe Suez, qui a longtemps été dirigé par Etienne Davignon, cité par plusieurs victimes du réseau pédophile belge comme étant l’un des tarés qui tenaient ce réseau.
[6] En raison de la présence de sédiments différents sur les corps (boue argileuse) et dans la fosse, mais aussi de la géographie des lieux, difficiles d’accès à pied et inaccessibles avec un véhicule à quatre roues comme l’Opel corse de Ricart.
[7] Une affaire extrêmement suspecte, notamment par son dénouement : « un homme perd son porte-feuille en faisant son jogging et une passante le rapporte au commissariat ; il contient le brouillon de la lettre d’enlèvement et l’endroit où est détenu la fillette, ainsi que les coordonnées des complices », dixit Wikipedia.
[8] Une thèse qui serait étayée par le fait que les trois jeunes trainaient dans le quartier de Burjassot où ils auraient appris à inhaler du benzol.
Source: http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/01/23/26233365.html