Karen Mulder était l’ange des podiums. Aujourd’hui, certains voudraient la faire passer pour folle.
La star de la mode des années 90 avait tenu à nous recevoir après l’enregistrement de l’émission, non diffusée, d’Ardisson. Entre déprime et parano, elle décrit son milieu avec de poignants accents de vérité.
Noël est le temps des chaleureux rassemblements familiaux autour de l’arbre de noël, du partage souriant de cadeaux et de l’excitation d’enfants aux yeux endormis pour voir ce que le Père Noël a apporté pendant que les adultes boivent du lait de poule et festoient en suivant de joyeuses
traditions.
Avertissement : cet article contient des descriptions imagées des activités de la secte. Ne lisez pas s’il vous plaît si cette lecture présente un risque déclencheur.
»Tu prends un peu de poids, » fit remarquer mon beau-père. Je revenais de l’école cette année-là et j’avais pris cinq livres. Il se moquait de moi quand je revenais à la maison. J’avais 14 ans et décidais de commencer un régime. Mon régime énergique fut une réussite immédiate, car l’auto-contrôle et une discipline de fer m’avaient appris dès mon enfance à ignorer les signaux de mon corps. J’étais fière de ma capacité à ne manger que de minuscules quantités malgré une faim lancinante. Je perdis rapidement du poids. »Tu es trop mince, je peux voir toutes tes côtes, » me disait ma camarade de chambre cette année-là à l’école. »Je me fais du souci pour toi » »Non, je suis trop grosse, » insistais-je. Je regardais le miroir et voyait quelqu’un d’obèse, qui devait perdre encore du poids pour être bien. Pourquoi les autres ne voyaient-ils pas que j’étais trop grosse ? Plusieurs semaines plus tard, ma mère a dû venir me chercher. Mon foie a lâché et j’ai été hospitalisée. Je mesurais 1,77 m et pesais 90 livres (41 kilos).
(Note : le contenu de cet article aborde en détails une programmation traumatisante et pourrait être un important déclencheur pour des survivants qui ont subi ce type d’abus. Si vous êtes un survivant, ne lisez pas s’il vous plaît, à moins de vous trouver avec une personne rassurante ou votre thérapeute)
Voici le témoignage de Véronique Liaigre, diffusé sur TF1 le 5 juillet 2001 et qui avait mystérieusement disparu par la suite. Le sujet, bien trop lourd pour la chaîne, sera creusé dans notre vidéo de samedi et j’expliquerais les différentes ramifications entre plusieurs affaires et celle-ci. En attendant, voici un résumé de l’histoire de Véronique Liaigre ainsi que son témoignage vidéo…
Ici je voudrais vous présenter quelqu’un, j’ai lu son article diffusé gratuitement sur son site http://www.hispresenceonline.org … J’ai été très impressionnée par sa compassion, sa connaissance et sa volonté de partager avec les autres ce qu’elle a appris. Cette personne est Patricia Baird Clarke, elle travaille avec des rescapés d’abus rituels. C’est une fervente croyante (chrétienne) et beaucoup de choses qu’elle a découverte correspondent avec ma propre expérience en interne dans ce milieu. J’espère que ce chapitre trouvera son utilité.
« Tu sais bien que tu es en train d’inventer tout ça, que ce n’est pas vrai. Je ne me souviens sûrement pas des choses dont tu me parles ». La personne qui disait cela, c’était ma mère il y a deux ans, et elle me disait en termes non douteux qu’elle ne me croyait pas. Son amnésie est intacte et puissante, elle la protège. Je voulais m’expliquer avec elle sur le fait qu’elle et moi avions passé une partie de notre vie dans une secte et que je l’aimais et voulais qu’elle en sorte. Je lui avais dit pendant cet appel téléphonique, le premier depuis un an, le nom exact des gens que nous connaissions toutes deux.
« Maman, tu es en état de dissociation, c’est pourquoi tu ne te souviens pas », lui ai-je dit. « Non, c’est faux, rien ne s’est passé », a-t-elle maintenu. Je décidais de la bousculer un peu dans son déni. Elle savait que je n’avais jamais appris l’allemand consciemment pendant la journée, bien que ce soit dans cette langue qu’elle me parlait la nuit depuis mon plus jeune âge. Elle ne la connaissait pas du tout consciemment ni ne la comprenait. « Alors pourquoi est-ce que je parle allemand, maintenant que je suis retournée avec les gens d’avant ? » lui demandais-je en allemand. « Je ne l’ai jamais appris, tu le sais ou tu l’as entendu dire. C’est l’espagnol et le latin que j’ai appris à l’école ». Il y a eu un blanc. « Tu es peut-être médium et tu l’as appris par télépathie », répondit-elle. Il fallait que ma mère entretienne son déni et s’en sorte en expliquant l’inexplicable. Mais comment a-t-elle compris ma question qui était posée en allemand ?
Dans les prochains mois, je prévois d’écrire des articles sur les méthodes Illuminati pour des formes plus complexes de programmation. Celui-ci est le premier de la série et j’espère que son information sera utile.
L’une des plus fréquentes questions que l’on me pose est, »comment puis-je aider un survivant ? » Elle est posée par des épouses, des amis, des membres de l’église, et représente le désir de vouloir être d’une aide quelconque. Cachée derrière cette question se trouve souvent la demande voilée, »Je ne veux rien faire de nuisible par erreur. »
Occasionnellement il y a des survivants avec un don spécial qui choisissent d’utiliser cette capacité pour aider d’autres survivants. Jeannie Riseman est dans ce cas. C’est un écrivain et un éditeur talentueux et le fruit de son travail est visible dans le magazine »Survivance » (Survivorship – http://www.survivorship.org/), créé par Caryn Stardancer, que Jeannie édite aujourd’hui.