Le portrait de Jacques Bouthier se dessine peu à peu. Derrière la façade de l’entrepreneur, c’est un tout autre personnage qui se révèle. L’assureur de 75 ans a été mis en examen et écroué pour avoir recruté des adolescentes afin d’assouvir ses penchants pédophiles. Il aurait également monté des machinations pour faire disparaître les preuves. Qui sont les victimes ? On en débat avec : Me Margaux Bourbier, avocate pénaliste au barreau de Paris – elle a traité des dossiers de prostitution de mineurs et de traites d’êtres humains. Homayra Sellier Fondatrice et Présidente de l’ONG « Innocence en danger » – l’association “Innocence en danger” va se constituer partie civile sur le dossier. Laurent Valdiguié, journaliste d’investigation à Marianne, co-auteur avec François Vignolle de « Gérald Darmanin, le baron noir du Président » aux éditions Robert Laffont. Et Cécile Ollivier, cheffe du service police-justice BFMTV.
Sous cet euphémisme désinvolte, se cache une sombre affaire de mœurs qui a secoué le monde politique et le Tout-Paris.
Cette histoire nous plonge dans le Paris de l’après-guerre, à la fin des années 1950, au commencement de la Ve République. Une époque qui annonce les grands bouleversements de notre modernité. Une époque entre deux mondes, celui en noir blanc d’une France corsetée et celui des nouvelles vagues. La France n’a pas encore choisi son camp. Et au printemps 1958, le pays connaît une crise politique majeure. Sur fond de conflit algérien et d’instabilité ministérielle chronique, le Président René Coty démissionne en faveur du Général de Gaulle, l’homme providentiel face à la République menacée.
A chaque fois qu’un politicien pédocriminel est mis sur la sellette, il n’est rapidement plus question que de « rumeurs », finalement il ne se passe rien et les croyants (en l’existence d’un réseau) passent pour des hystériques. Pourtant, la manière dont ces affaires sont minimisées et les victimes décrédibilisées est tellement caricaturale que cela devrait mettre la puce à l’oreille des citoyens/électeurs.
A la fin de l’année 1958, une fille de quinze ans dénonçait un policier nommé Pierre Sorlut à un juge de la jeunesse. Elle disait qu’elle et d’autres filles avaient été recrutées par cet homme pour effectuer des danses pornographiques. Les démonstrations avaient été effectuées devant des personnalités cachées derrière des pseudonymes.
Commençons par la Bourgogne et plus précisément le département de la Nièvre. En juin 1990, une juge d’instruction parisienne sur la piste d’un réseau pédocriminel international faisait arrêter le prêtre de Saint-Léger-des-Vignes dans la Nièvre, le père Nicolas Glencross. Les forces de l’ordre découvraient alors dans son presbytère un véritable studio de photographie, ainsi que des sacs remplis de photos pédocriminelles destinées à des magazines pédophiles.
Cette fois-ci je ne suis pas content. Les Ballets Écarlates est le premier film qui ne sort pas dans les salles. Et pourquoi. Parce-que jadis, il y a eu une histoire qui s’appelait les ballets roses. L’aide de camps du général De Gaule convoquait des adolescentes dans un pavillon de chasse et organisait des partouzes.