Cette interview de Monsieur Fabrice Thomas, auteur du livre Saint Laurent et moi : une histoire intime, paru début octobre 2017 aux éditions Hugo Doc, est véritablement exclusive tant la chape de plomb des médias mainstream concernant son livre choc est lourde et efficace1. Actuellement, alors que tous les médias – papier, télévision et radio – ne cessent de parler des accusations d’agressions sexuelles contre Harvey Weinstein ou Monsieur Tariq Ramadan, pas la moindre ligne n’est consacrée au livre de Monsieur Fabrice Thomas, aucune interview n’a été réalisée. On imagine que cette censure a pour cause trois points importants : on ne touche pas à Pierre Bergé qui est devenu ces dernières décennies le pape infaillible de la république ; deuxièmement, Monsieur Yves Saint-Laurent fait partie du patrimoine culturel français ; enfin, il est assez suicidaire pour ces médias de s’attaquer à Yves Saint Laurent Beauté – propriété de L’Oréal – qui représente une manne financière publicitaire très importante. À l’instar de Bernard Arnault qui n’a pas apprécié que l’on parle de ses finances dans l’enquête des « Paradise Papers » et qui a sanctionné le journal Le Monde en retirant les pages de publicité de tout le groupe LVMH dont il est le président.
Jeudi 10 décembre 2015 avait lieu l’audience d’appel dans la procédure intentée par le multimillionnaire PierreBergé contre l’écrivain Alain Soral et son éditeur pour trois phrases du livre Dialogues désaccordés, co-écrit avec Éric Naulleau.
Commençons par la Bourgogne et plus précisément le département de la Nièvre. En juin 1990, une juge d’instruction parisienne sur la piste d’un réseau pédocriminel international faisait arrêter le prêtre de Saint-Léger-des-Vignes dans la Nièvre, le père Nicolas Glencross. Les forces de l’ordre découvraient alors dans son presbytère un véritable studio de photographie, ainsi que des sacs remplis de photos pédocriminelles destinées à des magazines pédophiles.
1)J’ai une question qui me vient à l’esprit: pourquoi un officier de police des RG en est arrivé à s’intéresser à la violence des sectes satanistes et à écrire un livre: « Qui veut encore tuer le Christ? »
Plusieurs affaires de pédophilie ont marqué les annales judiciaires française au cours des quinze dernières années. Le nom de Michel Caignet apparaît, à un titre ou un autre, dans toutes celles qui mettent en jeu des bandes organisées. Ce n’est pourtant qu’en 1996 qu’il a été appréhendé dans le cadre de » l’affaire Toro Bravo » et placé en détention provisoire à Fleury Mérogis.
7. L’attentat du 6 Avril : pistes pour une enquête jamais faite
1) Le Sidaction 94 organisé le 7 Avril est le seul programme unique de radio et télévision jamais réalisé dans un état démocratique. Lors de sa préparation, trois associations (Association Didier-Seux, Projet Ornicar, Solidarité plus) dénoncèrent « une méthode totalitaire incompatible avec l’exigence pédagogique qui conduit toute action de santé publique dans une société démocratique ». La participation des stations privées fut acquise par l’entremise de Pierre Bergé, président d’Ensemble contre le SIDA et ami proche du Président Mitterrand. Aux réunions préparatoires, Pierre Bergé se faisait accompagner par la personne qu’il avait engagée pour sa sécurité, un ancien chef de section des services spéciaux. Il avait été initialement prévu que le Président Mitterrand serait interviewé pendant l’émission par l’un des animateurs, son neveu, Frédéric Mitterrand. (…709)
Thierry Meyssan analyse une certaine conception nazie de l’homosexualité. La deuxième partie de cet article révèle les complicités qui ont permis, depuis des années, aux représentants en France de l’extrême droite pédophile d’échapper aux poursuites judiciaires.