Une minute sauvée de la fameuse émission « Ripostes » de Serge Moati censurée par Michel Polac en juin 2000. Le débat l’opposait à Marc-Edouard Nabe et comme on voit ici, lorsque Dorothée Woillez a essayé de lire un extrait pédophilique de son journal publié, Polac l’en a empêché. Ce dégoûtant personnage, qu’on a vu récemment sur ce même sujet s’affronter à Daniela Lumbroso dans l’émission de Laurent Ruquier, bénéficicie encore aujourd’hui d’une impunité insensée puisqu’il est toujours à l’antenne. Si Polac trouve qu’on « exagère » quand on dit qu’il a eu une expérience sexuelle avec un enfant, qu’on en juge en lisant sa « prose »:
Le 27 mars sur France 3, le documentaire «Paroles d’enfants» mettait à jour l’horreur humaine: des viols, des tortures et des meurtres d’enfants par des réseaux pédophiles français. Devant l’innommable, l’ensemble des médias n’a pratiquement pas bougé. Pourquoi ?
Contre-enquête.
Ce Mercredi 29 Mars à 20H15 Sur la RTBF L’EQUIPE » FAITS DIVERS » signe un reportage sur les deux gendarmes de la BSR de Bruxelles, Messieurs Aimé BILLE et Patrick DE BAETS, écartés de l’ex-Antenne de Neufchâteau et du dossier X1 sur lequel ils travaillaient en Août 1997. Ayant été accusés par leur supérieur hiérarchique de » Faux en écriture » ( dénonciation que le Parquet de Bruxelles mettra à l’instruction chez le juge PIGNOLET, non pas nominativement mais à charge d’inconnu) et ayant été accusés par le Député Claude Erdekens de » violation de secret professionnel » ils viennent de bénéficier de deux non-lieu. Ils raconteront leur itinéraire qui commença en septembre 96 par la prise de contact et les 17 auditions de X1, connue depuis janvier 98, sous son vrai nom : Regina LOUF.
Reportage: Suite aux troubles comportementaux et aux aveux progressifs de ses deux enfants Marie et Pierre, une mère décide de porter plainte contre son mari pour inceste et appartenance à une secte pédophile. Le reportage propose une chronologie de l’enquête judiciaire avec les témoignages de Marie et de sa mère, mais aussi des représentants de la justice impliqués dans l’instruction. Après trois ans d’enquête et de doutes sur la véracité des aveux de Marie la plainte aboutit sur un non lieu. Commentaire sur des images factuelles, alternant avec les interview de Marie et sa mère, de Pierre SABOURIN, psychiatre, psychanalyste et thérapeute familial, de l’avocate de la mère des enfants Catherine LARDON GALEOTE, de Nicole TRICART, chef de la brigade de protection des mineurs de Paris, de Christiane BERKANI, premier juge d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris, et de Georges GLATZ, fondateur du comité international pour la dignité de l’enfant
Et la France ? Alors que le monde découvrait avec horreur l’affaire Dutroux en Belgique, quatre opérations de police ont ciblé les pédophiles dans l’Hexagone. Premier coup de filet, en avril 1996. Nom de code : opération Toro Bravo. Quinze mois d’enquête à partir de la saisie d’une cassette chez un cadre parisien, pour débusquer un réseau impliquant soixante-douze personnes. À sa tête Caignet et Vuillaume.
Pédophilie : les regards insoutenables
470 photos d’enfants.
Des garçonnets, des fillettes, des pré-ados. Parfois, des bambins de deux ou trois ans. Visages insoutenables. Le tableau de chasse de trafiquants pervers. Photos récentes ? S’agit-il d’enfants disparus depuis des mois, voire des années ? Mineurs, étrangers clandestins échappant au maillage des services sociaux et des éducations nationales ? Progénitures prostituées avec le consentement de leurs parents ? Qui sont-ils ? C’est peu dire qu’ils sont en danger. Sur de nombreux clichés, on lit la souffrance, la peur. Parfois un regard révulsé ou vitreux nous glace. La jeune victime est-elle droguée ? Est-elle encore en vie ? On découvre aussi des scènes de tortures…Ces portraits font de nous les témoins d’un massacre, dans une indifférence institutionnelle presque totale. La chasse aux immigrés clandestins est une priorité. Le démantèlement des réseaux pédophiles ne l’est pas, dans aucun des pays européens. Certes, les déclarations officielles abondent lorsque, sporadiquement, une affaire de pédophilie défraie la chronique. Il s’agit alors de s’indigner et de rassurer l’opinion publique. Mais les actes ?Cet album de photos est un nouvel élément qui témoigne de la curieuse apathie qui frappe les polices et les justices d’Europe. Pourtant, on nous rebat les oreilles de l’espace Schengen et d’Europol. Cette appréciation sévère paraîtra injuste aux trop rares enquêteurs, gendarmes, policiers, qui tentent de faire leur délicat travail. Mais combien sont-ils ? Quels sont leurs moyens ?
Réalisé par la police hollandaise, cet album de photos reste confidentiel, pour ne pas dire inexploité. Il contient pourtant les portraits de 14 pédophiles qui ont eu l’imprudence de se laisser filmer ou photographier en action. Qui sont ces violeurs ? Pourquoi ne sont-ils pas activement recherchés ?
En un an, la justice a mis au jour de troublantes affaires de pédophilie à Evreux. Au point d’incarcérer, coup sur coup, des notables. D’abord, Gérard Walsser, assesseur au tribunal pour enfants, est arrêté, car son nom figure sur une liste de pédophiles recevant des cassettes. Ce fondateur d’une association chargée des enfants victimes de violences a été confondu dans le cadre du dossier Ado 12, instruit à Millau. Au cours de la perquisition, les gendarmes vont trouver une photo de Walsser avec un jeune homme – le cliché ne laisse pas de doute sur leurs relations – qui fera vite découvrir aux enquêteurs que Gérard Walsser a hébergé chez lui des mineurs dont il a abusé.
Gérald MARIE, ex dirigeant d’Elite Europe, est accompagné par Loan CHABANOL et de Laura CISNEROS qui sont des mannequins. Extrait de musique off à leur arrivée. Il est accusé par un journaliste qui s’est fait passer pour un photographe de mode. Un reportage de ce journaliste à la BBC a déclenché la polémique. Thierry ARDISSON décrit les images de ce reportage. Gérald MARIE évoque l’affaire en se défendant de toutes les accusations. Linda HARDY qui a été mannequin chez Elite n’a jamais constaté ce genre de dérive. Réaction des deux mannequins
Le 11 octobre 1999, l’Ecran Témoin de la RTBF s’est déroulé sans son habituel “débat”
Son thème était : “Dutroux est-il un pervers isolé ?”. Le débat n’a pas eu lieu parce que plusieurs intervenants se sont désistés et que le pla- teau ne pouvait plus être “équilibré”.