Marc REISINGER et Aurore VAN OPSTAL, 1er octobre 2020 : Les soupçons de ceux qu’on dénigrait il y a 20 ans comme « croyants » sont confirmés par Dutroux lui-même, et personne ne veut l’entendre. Analyse du dernier rapport psychiatrique de Marc Dutroux. Notez qu’aucun média traditionnel n’a publié cette information jusqu’à présent.
Bonsoir chers téléspectateurs. Le 13 août 1996 le violeur d’enfants et meurtrier belge Marc Dutroux était arrêté. Mais il n’a été inculpé comme auteur principal que sept ans et demi plus tard, même s’il y avait de nombreux indices qui montraient qu’il était impliqué dans un réseau pédophile.
Dans les dossiers de justice liés aux affaires de pédocriminalité, les éléments psychologiques (qui ne font évidemment pas office de preuves) sont systématiquement utilisés pour décrédibiliser la victime. Ils permettent ainsi de classer les affaires sans mener de véritables enquêtes qui pourraient justement déboucher sur des preuves. En effet, la personne qui dénonce les abus est jugée psychologiquement instable, voir complètement déglinguée (et pour cause), donc sa parole est d’emblée jugée non crédible devant la justice… c’est justement sur ce point qu’il faut faire changer les choses et c’est bien là que se trouve tout l’enjeu concernant la parole et les témoignages de survivants. Pourquoi la justice ignore-t-elle les avancées en matière de psycho-traumatologie pour traiter les dossiers ? Un domaine pourtant crucial pour pouvoir aider les victimes et enfin comprendre comment fonctionne le système pédocriminel…
..X1 souffrait de tous les symptômes décrit ci-dessus, et plus encore. Elle dit combien d’états de personnalité ont toujours le même âge qu’à leur création, ou comment son écriture diffère selon l’alter qui est actif. Comme cela est évident du fait de ses antécédents de violence extrême, ces symptômes ont commencé à un âge précoce. Son proxénète n’a non seulement pas été surpris quand il a rencontré pour la première fois les états de personnalités de X1, en fait il les cultivait….
Le témoignage de Regina Louf ne vous laissera pas indifférent. C’est normal : l’auteur n’a rien laissé dans l’ombre. Bien au contraire, elle prend tous les risques en écrivant, noir sur blanc, ce que fut son long calvaire de petite fille prostituée et martyrisée par des adultes pervers, aux mains d’un réseau dans l’ombre duquel pourrait bien se profiler Marc Dutroux.
Pendant des mois, c’est à la gendarmerie qu’elle a remis – en toute confiance – les lambeaux déchirés de ses souvenirs. Ce qu’elle y a gagné ? Rien, sauf le rejet de « bien-pensants » offusqués par les terribles vérités qu’elle révèle, mais encore davantage par les rumeurs que certains propagent.
Témoignage absolument poignant de Régina LOUF, auteur du livre : Silence on tue des enfants. En 1996 l’affaire Dutroux est rendu publique, Régina LOUF va reconnaitre Marc Dutroux étroitement lié à son ancienne vie…Nihoul, elle le reconnait aussi en le voyant sortir du palais de justice. « Marc Dutroux était un personnage secondaire et Nihoul était le chef. » dit elle…
Attention: documentaire coup de poing. Il y aura en bas et à droite de l’écran, un petit triangle sur fond orange. Cruelle ironie: ce sigle signifie « accord parental indispensable ». Et il sera question de ces parents ou de ces adultes qui abusent des enfants. Pire, qui les prennent pour objet de soumission et de torture…
Ce n’est pas la première fois que des adultes ou des mineurs affirment avoir participé ou assisté à des viols collectifs d’enfants qui s’achevaient par leur mise à mort. Aucune enquête digne de se nom n’a été menée pour vérifier le bien-fondé de ces déclarations, en fonction d’un dogme effarant : c’est incroyable, donc c’est de l’affabulation. Sans se demander, par exemple, comment des mineurs très jeunes pouvaient inventer des scènes (et pourquoi l’auraient-ils fait ?) qui ressemblent fort à ce que nous savons des messes noires. Voici quelques extraits de témoignages qui sont restés méprisés par la justice. Nous avons simplement changé les prénoms de ceux qui ont voulu briser le silence : Fabrice, cinq ans, évoque les cérémonies auxquelles son père l’emmenait :Question : » Y avait-il d’autres enfants dans ces réunions ? » » Oui. » » Et quel âge avaient-ils ? » » Oh, je sais pas, moi. De deux jusqu’à quinze ans, parce qu’à quinze ans, ils les tuaient. Ah, j’ai oublié de dire cette partie. Un jour, ils m’avaient montré un enfant qui était mort, qui avait quinze ans, et il était dans un genre de truc que tu mets dans les cimetières, tu sais, ce genre de boîte que tu mets les gens dedans, tu fermes la boîte et tu les mets dans le cimetière. » » Et est-ce que tu connaissais cet enfant ? » » Non, mais après, ils m’ont dit quand tu auras quinze ans ce sera pareil pour toi. » » Est-ce qu’ils t’ont dit pourquoi ? » » Non, mais j’ai compris pourquoi. Parce qu’ils tuent chaque enfant juste qu’ils ont quinze ans, parce qu’après il y a un drôle de truc qui est ? ? ? ? ? ?. » » Combien d’adultes étaient dans ces réunions, à peu près ? » » · peu près, j’sais pas, moi. Y en a dans les quinzaine, vingtaine, douzaine ou onzaine. « … » J’avais pas parlé (à ma mère) parce qu’ils avaient dit qu’ils allaient me tuer si je parle. » » Ça t’a fait peur, quand ils t’ont dit ça ? » » Oui. Et C. m’avait attaché pour que M. puisse me taper. » » Est-ce que M. t’a tapé ? » » Oui, et l’électricité aussi » » Où est-ce qu’il t’a tapé ? » » Sur la tête . »Malgré les nombreux certificats médicaux qui attestent des violences subies par Fabrice, un jugement imposera un droit de visite au père. Condamnée à de la prison ferme pour non-présentation d’enfant, la mère a fui avec son fils à l’étranger.
Autre affaire. Paul, douze ans, dénonce plusieurs membres de sa famille agissant au sein d’un groupe sectaire, de tendance sataniste : » Ma marraine est entrée avec un bébé de quelques mois et elle l’a donné au grand-père. Le grand père a fait passer le bébé et il m’a donné un grand couteau avec des signes comme des lettres en bâton. Il m’a pris la main et il dirigea le couteau vers le bébé et on a tué le bébé. Il a récupéré le sang et nous l’avons bu un à un. Le grand-père m’a emmené dans l’ancienne maison de sa mère. Il a posé le bébé sur le lavabo en pierre et a repris le même couteau qu’il avait pris pour la cérémonie du sacrifice, il a récupéré une fois encore le sang et a commencé à découper l’enfant. ».
Ce Mercredi 29 Mars à 20H15 Sur la RTBF L’EQUIPE » FAITS DIVERS » signe un reportage sur les deux gendarmes de la BSR de Bruxelles, Messieurs Aimé BILLE et Patrick DE BAETS, écartés de l’ex-Antenne de Neufchâteau et du dossier X1 sur lequel ils travaillaient en Août 1997. Ayant été accusés par leur supérieur hiérarchique de » Faux en écriture » ( dénonciation que le Parquet de Bruxelles mettra à l’instruction chez le juge PIGNOLET, non pas nominativement mais à charge d’inconnu) et ayant été accusés par le Député Claude Erdekens de » violation de secret professionnel » ils viennent de bénéficier de deux non-lieu. Ils raconteront leur itinéraire qui commença en septembre 96 par la prise de contact et les 17 auditions de X1, connue depuis janvier 98, sous son vrai nom : Regina LOUF.