Dans de nombreux dossiers dans lesquels des enfants sont victimes de violences sexuelles, » la plupart des juges ne sont guère enclins à entendre les enfants » (point 85), et la France se voit rappeler l’article 12 de la convention des droits de l’enfant, qui assure à tout mineur » la possibilité d’être entendu dans toute procédure judiciaire ou administrative l’intéressant « . Le constat est tel que l’ONU préconise l’affectation » des ressources adéquates à l’appareil judiciaire aux fins de la formation relative aux droits de l’enfant « . De même, le Conseil de l’ordre des médecins est invité à revoir » de toute urgence ses procédures de façon à soutenir au lieu de condamner les médecins qui font part de leurs soupçons de sévices à enfant » (point 59). Il n’a pas échappé au rapporteur de l’ONU que ledit Conseil ordinal a poursuivi une centaine de médecins » coupables » d’avoir effectué un signalement assimilé à une » dénonciation calomnieuse « . La grande discrétion accordée à la publication de ce rapport en France en dit long sur les réticences à remettre en question le dogme qui prévaut dans la majorité des prétoires : l’enfant est, a priori, présumé menteur. Ce sont les catastrophes judiciaires et humaines qui en découlent qui avait motivé la visite du rapporteur spécial de l’ONU en France, fin 2002.
Archives de catégorie : QUI ose parler
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L'Humanité La pédocriminalité via Internet
En marge de l’affaire Dutroux, un colloque sur la pédocriminalité s’est tenu dans l’enceinte du Parlement européen à Bruxelles, le 28 janvier 2004, à l’initiative du groupe des Gauches unitaire européenne-Gauche Verte nordique. Eurodéputée communiste et coorganisatrice, Sylviane Ainardi dénonce une véritable forme de négationnisme : » La pédocriminalité est niée par beaucoup de personnes honnêtes, parce c’est quelque chose qui dérange, qui dépasse l’entendement. Ça m’a renvoyé à mon histoire familiale. Mes parents ont été déportés, mais la réalité des camps de concentration a été niée jusqu’au retour des rescapés. Parce que cela touche à l’indicible. »
L'Humanité Pédophilie. La Marche blanche pour une vraie justice
Bref, ce n’était jamais une priorité. En Belgique, les parents de Julie et de Mélissa, puis la grande masse des citoyens en imposant leur parole dans la rue, signifiaient aux gouvernements européens qu’ils n’acceptaient plus la désinvolture de l’État face aux crimes commis sur les enfants. Dans ce mouvement, 1996 est aussi une date clé dans la révélation des incestes et des agressions sexuelles commis sur des mineurs au sein des familles. Personne ne soupçonnait l’ampleur du phénomène, dans tous les milieux sociaux. Coup sur coup, trois réseaux sont démantelés de façon hypermédiatisée, en France : Toro Bravo, Achille, Ado 71. Il s’agit de calmer l’opinion, en démontrant qu’en France une affaire Dutroux était impossible. Pourtant sept jeunes filles handicapées mentales avaient disparu dans l’Yonne dans les années soixante-dix, sans susciter de réaction de la Justice. Le réseau franco-colombien Toro Bravo était organisé par ceux que nous avions dénoncés dix ans auparavant, derrière la galerie de photo qui jouxtait le Sénat. Après 1998, le naturel judiciaire a repris le dessus. Les réseaux ? quels réseaux ? Des fantasmes de journalistes. Des tribunaux ont jugé des affaires impliquant des dizaines de personnes comme s’il s’agissait d’individus sans liens organisés. La mondialisation et l’Internet dopaient la pédocriminalité partout, sauf en France où l’on continue d’opposer les violences sexuelles intrafamiliale (90 % dit-on) aux réseaux. Un clivage qui ne correspond plus à la réalité. Dire cela, ce n’est pas minimiser l’importance de l’inceste. Mais dans de nombreuses affaires, on retrouve des noyaux familiaux et des échanges ou des ventes d’enfants, de matériels pédopornographiques, via le Web.
ICW Présentation de l’association ICW-Collectif des mères
L’association International Children Welfare – Collectif des Mères, déclarée le 29 Mars 2001 puis est parue au J.O le 21 avril 2001, est née d’un constat grave : la défaillance criminelle de l’Etat français vis-à-vis des enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses et de leurs mères qui assument dignement leurs devoirs de représentantes légales.
ICW - Collectif des Mères MANIFESTE – Agressions sexuelles incestueuses
« Quiconque se tait et ferme les yeux est coupable de complicité et de non-assistance à personne en danger »
Au nom d’une conception de la famille que nous refusons parce qu’elle maintient le secret sur les agressions sexuelles incestueuses, Femmes devenues mères, nous témoignons de l’injustice que nous vivons conjointement avec nos enfants.
L'Humanité Un non-lieu programmé dans l’affaire des cédéroms de Zandvoort
Sans surprise, selon les réquisitions du parquet des mineurs de Paris, un non-lieu a été rendu dans l’affaire des cédéroms pédocriminels de Zandvoort. Trois ans pour en arriver à ce qu’avait annoncé, dès le départ, le procureur des mineurs, Yvon Tallec, sur France 2 : il faut » minimiser en France la portée de cette affaire « . Elle avait fait grand bruit, après la révélation par l’Humanité, le 24 février 2000, de l’existence d’un cédérom de 8 500 clichés dont la police néerlandaise a tiré un fichier de 472 portraits de mineurs. Images parmi lesquelles des viols d’enfants, parfois de bébés, et des scènes de torture. Par la suite nous allions trouver 19 autres cédéroms, tous issus des activités d’un groupe animé par Gerrit Ulrich, un Hollandais assassiné en 1998. » Qui sont les enfants du cédérom ? » écrivions-nous. Trois ans plus tard, la question reste entière.
L'Humanité » Une situation très préoccupante » Trois question à Homayra Sellier, présidente d’Innocence en danger
Homayra Sellier. Ce que dit de la situation française le rapporteur de l’ONU me paraît juste et, hélas, conforme aux dossiers que nous connaissons. Par exemple, sur cette répression qui frappe les professionnels qui font des signalements. Comment s’étonner qu’ensuite ces spécialistes aient peur de signaler ? Ne pas écouter l’enfant et vouloir faire taire ceux qui parlent en son nom, c’est une régression de civilisation. Et que dire des juges civils qui décident du sort de l’enfant sans tenir compte des procédures pénales en cours ? Ce sont les enfant qui font les frais de ces dysfonctionnements.
L'Humanité Dans un rapport préliminaire, un représentant de l’ONU dresse un portrait accablant de la France
Dysfonctionnements de la justice, sous-estimation des réseaux pédophiles, paroles d’enfants niées, le rapporteur spécial du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme est particulièrement sévère pour notre pays.
Fiche Affaire Estelle Mouzin
Résumé:
Repères chronologiques:
9 janvier 2003 : Estelle quitte son école à Conches (Seine-et-Marne) à 18 heures. A 18h15, elle est vue devant la boulangerie à Guermantes. A 19h10, sa mère donne l’alerte.
Zandvoort: le fichier de la honte Juan Miguel Petit – Rapport alarmant de l’ONU sur les réseaux pédocriminels en France
https://www.youtube.com/watch?v=vMweKzkM5lI
(Livre de Régina Louf, témoin X1) Silence on tue des Enfants !
Le témoignage de Regina Louf ne vous laissera pas indifférent. C’est normal : l’auteur n’a rien laissé dans l’ombre. Bien au contraire, elle prend tous les risques en écrivant, noir sur blanc, ce que fut son long calvaire de petite fille prostituée et martyrisée par des adultes pervers, aux mains d’un réseau dans l’ombre duquel pourrait bien se profiler Marc Dutroux.
Pendant des mois, c’est à la gendarmerie qu’elle a remis – en toute confiance – les lambeaux déchirés de ses souvenirs. Ce qu’elle y a gagné ? Rien, sauf le rejet de « bien-pensants » offusqués par les terribles vérités qu’elle révèle, mais encore davantage par les rumeurs que certains propagent.
(Reportage France 3, Passé sous silence) Témoin X1 : silence, on tue des enfants! (Régina Louf – Affaire Dutroux)
Témoignage absolument poignant de Régina LOUF, auteur du livre : Silence on tue des enfants. En 1996 l’affaire Dutroux est rendu publique, Régina LOUF va reconnaitre Marc Dutroux étroitement lié à son ancienne vie…Nihoul, elle le reconnait aussi en le voyant sortir du palais de justice. « Marc Dutroux était un personnage secondaire et Nihoul était le chef. » dit elle…