Armelle Le Bigot Macaux, présidente de l’Association contre la prostitution des enfants organise ce jeudi un colloque sur le sujet…
C’est un fait qu’on préfère ignorer au pays des droits de l’Homme. Mais la prostitution infantile est bien une réalité en France. A l’occasion du colloque organisé ce jeudi par l’Association contre la prostitution des enfants, sa présidente Armelle Le Bigot Macaux, lance un cri d’alarme.
Le cas de Laura est emblématique d’une prostitution qui change de visage. Dès qu’elle le peut, cette jeune fille de 12 ans s’échappe de son foyer et part se prostituer dans le vieux Lille. Depuis le début de l’année, les policiers lillois ont interpellés 21 mineures près de 3 fois plus qu’il y a deux ans. Un reportage de Guillaume Chièze.
(…) Au milieu de cette savoureuse galerie de témoins, plus étonnante encore est la présence du prêtre d’une paroisse du sud de la France. Au cours des congès passés au Maroc en 2003 puis en 2007, celui-ci aurait reçu des « confidences » indiquant qu' »au cours de séjour de français connu (…), des évènements festifs avaient été organisés dans lesquels des mineurs se seraient livrés à la prostitution ». Ses sources: « Des hoteliers et des marocains de condition modeste, qui s’étaient ouverts à lui en raison de sa position éclésiastique. » Le prêtre fait ainsi état de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle, propriété d’Yves Saint-Laurent (décédé en 2008, NDLR) et de Pierre Bergé, où Jack Lang était régulièrement invité ».
Goldman Sachs, la plus pourrie des banques. Au menu du jour, le trafic des prostituées mineures. L’info ne vient pas d’un site alter, allumé à l’anti-US primaire, mais du New York Times de ce samedi, et sous la signature d’un journaliste de renom, Nicholas D. Kristof.
Kathryn Bolkovac est une policière dévouée à son travail. Volontaire pour une mission de maintien de la paix en Bosnie, la jeune femme s’y rend pleine de bonne volonté. Toutefois, ses espérances se retrouvent vite réfrénées quand elle découvre qu’un réseau de prostitution pour mineurs opère jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir.
Le rapporteur de l’ONU Juan Miguel Petit déclare :
« Il y a eu des plaintes et des dénonciations précises de mères qui se disent poursuivies par des groupes, pouvant être assimilés à des mafias ou à des loges, organisant la pornographie infantile. »
La violence et la torture rituelles ne sont pas définies par le Code criminel canadien. Et jusqu’à maintenant, on ne tient aucune statistique à cet égard au pays. Mais il s’agit de crimes bien réels. Jeanne Sarson et Linda MacDonald, deux infirmières et enseignantes de la Nouvelle-Écosse, ont reçu le récit de plusieurs centaines de victimes ayant survécu à cette forme de violence familiale ou collective organisée. Dans le présent article, elles définissent ce que sont la violence et la torture rituelles et offrent des renseignements qui pourraient aider la police à repérer les victimes de ces crimes atroces.
La traite des femmes a considérablement augmenté avec la présence de la mission de pacification d l’ONU en Bosnie-Herzégovine. L’histoire de la mise en place de l’Arizona Market en Bosnie est édifiante. Ce vaste marché détaxé porte le nom d’un désert américain, car les Etats-Unis y ont initié la création d’une zone franche « pour réconcilier par le commerce » les populations serbo-croate et bosniaque. Le SFOR l’a créé en 1992, à trente kilomètres de Brčko, près de la frontière de la Serbie et de la Croatie. Dans cette zone du nord du pays, laissée sous autorité américaine et internationale après 1999, le système proxénète a établi son marché. Les femmes y sont vendues comme l’étaient les esclaves victimes de la traite des négriers. Le processus de vente se déroule comme suit : les jeunes femmes montent sur la scène d’un bar quelconque, y font quelques pirouettes pendant que les acheteurs inspectent leur corps et même leur bouche avant de faire une offre, « entre 2000 et 4000 marks allemands » pour les plus convoitées.
Un véritable phénomène social ; 86 000 enfants sont en danger en France. Victimes de pédophiles ou de parents incestueux, négligés, battus, violés ou prostitués, tous vivent leur cauchemar en silence. Martine Nisse, dont le travail remarquable a participé à l’évolution des mentalités en France et a ouvert des voies juridiques, nous explique, à travers de nombreux cas, comment ces drames se mettent en place. S’il est vrai que beaucoup de maltraitants reproduisent un schéma dont ils ont été victimes, il n’y a pas de fatalité, pourvu que soit rompu à temps le silence. Les actions conjointes de la thérapie familiale de réseau et de la justice peuvent mettre fin aux règles familiales abusives. Nous pouvons tous être un jour confrontés à un cas de maltraitance. Parce qu’il est hasardeux, voire dangereux, d’intervenir seul dans des situations si bouleversantes, Martine Nisse nous aide à agir. Quels symptômes physiques ou comportementaux doivent nous alerter ? Comment amener les victimes à se confier ? À qui peut-on adresser un signalement ? Comment aider ces enfants à retrouver leur dignité ? Éléments juridiques et psychologiques à l’appui, l’auteur répond concrètement et précisément à ces questions de première importance. Le premier état des lieux sur la maltraitance à l’encontre des enfants, qui donne, à tous, les clés pour comprendre et les démarches à suivre.
En novembre dernier, on découvre avec effarement cette affaire insensée de pédophilie en famille.
A Outreau, près de Boulogne-sur-Mer, six personnes, présentées comme des notables sont mises en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans. Elles rejoignent sous les verrous onze autres personnes. Pendant six ans, des familles auraient abusé de leurs propres enfants. Dont certains auraient même été prostitués au sein d’un réseau qui aurait de ramification en Belgique…