Selon la chaîne VARA, des enquêteurs privés d’une association belge de lutte contre la pédophilie, « Morkhoven », ont découvert au domicile de l’un des membres néerlandais du réseau, G. Ulrich, des milliers de photographies stockées sur disquettes et montrant des viols d’enfants. Le caractère effroyable des clichés, que VARA s’est refusé à montrer en raison de leur caractère choquant, est lié à l’extrême jeunesse des victimes.
Le caractère international du réseau paraît indéniable. « Les clichés, produits à divers points de la planète, étaient diffusés sur Internet à des clients réguliers résidant dans différents pays », a affirmé de son côté M. Vervloesem, responsable de l’association « Morkhoven ». Selon le quotidien allemand « Berliner Morgenpost », qui a également enquêté, les responsables de « Morkhoven » auraient saisi au domicile d’Ulrich des listes de contacts, au nombre desquelles figureraient « beaucoup d’adresses berlinoises ». Ulrich a récemment été tué à Rome. « Parce qu’il parlait trop », a déclaré M. Vervloesem. Son meurtrier présumé, dont l’identité n’a pas été révélée, est actuellement incarcéré en Italie et serait mêlé aux agissements du réseau.
Le trafic d’enfants aurait été découvert par les enquêteurs néerlandais et allemands lors de recherches pour retrouver un jeune allemand, Manuel Schadwald, disparu à Berlin en 1993 à l’âge de douze ans.