L'Express Qui veut la peau d’Elite?

Depuis deux ans, un flot de rumeurs à scandale fait vaciller la célèbre agence de top models, n° 1 mondial. Ses dirigeants contre- attaquent. L’Express a mené l’enquête

C’est une institution mondiale de la mode qu’une vilaine affaire entraîne un peu plus chaque jour vers l’abîme. Un géant dont l’image glamour se froisse dangereusement, au rythme accéléré d’une rumeur empoisonnée qui ne cesse d’enfler, depuis des mois, et que rien ne semble pouvoir stopper. Au grand dam d’Alain Kittler: oeil noir et visage renfrogné, le PDG de l’agence Elite n’est plus d’humeur à plaisanter. Qu’est devenu le patron gargantuesque qui, il y a quelques mois encore, naviguait paisiblement au milieu d’un essaim de top models, parmi les plus illustres du globe? L’ombre de lui-même. A la tête de la successful agence Elite, la première entreprise de mannequins du monde – fondée par Alain Kittler et John Casablancas et où Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Cindy Crawford, Karen Mulder firent leurs premiers pas – cet homme ne parvient pas à tourner la page du scandale. Et ses nerfs sont mis à rude épreuve, avec cette question toujours sans réponse: qui veut la peau de cette usine à rêves?

Si l’univers des top models constitue un inépuisable terreau à rumeurs, personne n’avait osé imaginer chez Elite une telle descente aux enfers. Et pourtant la simple diffusion, en novembre 1999, d’un documentaire accablant signé de la BBC, qui dénonçait alors, et sans détour, l’exploitation sexuelle d’apprentis mannequins – attachées, pour certaines, à l’agence d’Alain Kittler et de son associé, Gérald Marie – a suffi à mettre le feu à cet empire de papier glacé. Ebranlés, les deux hommes veulent cependant croire, à l’époque, que la fièvre retombera vite. Illusion. Rien ni personne, pas même le bataillon d’avocats mobilisé pour l’occasion, depuis bientôt trois ans, ne semble en mesure de circonscrire le sinistre qui s’étend, chaque jour apportant son lot de pseudo-révélations et de rumeurs poisseuses. La faute à qui? A la BBC, d’abord, le premier maillon du scandale. Repris dans une vingtaine de pays, le sujet de la chaîne britannique, sitôt diffusé, a mis les tabloïds anglo-saxons en ébullition. Une ronde meurtrière de plusieurs mois qui a fini par faire des vagues en France.

Car c’est de ce côté-ci de la Manche que le scandale a spectaculairement rebondi, à la fin de cet été, avec la divulgation par quelques journaux d’une série d’informations supposées corroborer les allégations de la BBC. Avant que Thierry Ardisson ne s’empare à son tour de cette croustilleuse histoire et n’en fasse ses choux gras, lors d’une émission à charge diffusée sur France 2. Devant la virulence des accusations, les dirigeants de l’agence décident, dos au mur, d’accélérer l’enquête qu’ils mènent depuis des mois, dans l’espoir de dénouer les fils de ce qui s’apparente, de plus en plus, à une nauséeuse cabale.

Haro sur le business des tops! Un homme est à la source de tout cela: Donald MacIntyre. Ce journaliste britannique est à l’origine du fameux sujet que diffuse la BBC, le 23 novembre 1999, une enquête de plusieurs mois qui conduit les équipes de cette chaîne de Londres à Kiev, de Moscou à New Delhi. Que voit-on dans ce reportage? Des jeunes filles, salariées d’Elite ou top models en herbe, filmées aux quatre coins du globe, durant des mois, avec une caméra cachée, le plus souvent, et dont les témoignages, adroitement montés, sous-entendent certaines pratiques au sein de l’agence américaine, laissent deviner des abus sexuels sur des mannequins mineurs, suggèrent l’usage de drogues…

Quoi d’autre? Rien de très grave, sinon pour la réputation de Gérald Marie de Castellac, PDG de la branche européenne d’Elite et ex-conjoint du mannequin Linda Evangelista, ayant une image de dragueur impénitent et sérieusement éreinté dans le document en question pour la trivialité de ses rapports avec de très nombreuses jeunes filles. L’homme, d’ailleurs, avait été pris pour cible quelques années auparavant par un autre journaliste – américain, celui-là – Michael Gross, collaborateur du magazine Esquire et du New York Times, et auteur d’un portrait non moins accablant de ce grand consommateur de jeunes top models. Des peccadilles, comparées aux allégations contenues dans le reportage de Donald MacIntyre, dont l’honnêteté intellectuelle, en revanche, suscite certaines interrogations. Surtout depuis qu’il a été confirmé que, soucieux de corser son enquête, celui-ci avait procédé à de nombreux amalgames, mélangeant propos volés et bribes de confessions, juxtaposant des images sans rapport avec des témoignages à charge et anonymes…

C’est ce que révélera, plus tard, l’importante contre-enquête effectuée par les responsables de la BBC eux-mêmes. Assignée par les dirigeants d’Elite, en décembre 1999, la chaîne de télévision britannique se rend très vite à l’évidence: le document diffusé sur son antenne présente pour le moins des lacunes. Autre motif de perplexité: la soudaineté et la violence des réactions des personnes mises en cause chez Elite et leur bonne foi apparente. Tout cela contraint la chaîne à réagir et à mener ses propres investigations. Une à une, les 170 cassettes du reportage sont alors décortiquées; une équipe refait le trajet emprunté par Donald MacIntyre pour le besoin de son enquête; on retrouve les témoins cités; on épluche les notes de frais du reporter; on passe au peigne fin la production de l’émission… Dix-huit mois d’une expertise au scanner, comme jamais n’en fit la BBC, laquelle aura dépensé la bagatelle de 7 millions de francs en frais de recherches et d’avocats.

Tombe le verdict: il est accablant pour l’auteur du sujet. Achevée en mars 2000, l’enquête révèle que le document incriminé est, en grande partie, « bidonné ». Quant aux méthodes de MacIntyre proprement dites, elles laissent pantois: deux ans après, au siège même de la BBC, à Londres, on évoque des tentatives de subornation de témoins, des appels à la délation lancés en direction de la presse ou encore des pressions exercées sur des jeunes filles… Pour la chaîne britannique, l’affaire est, en tout cas, entendue.

Et, en juin dernier, son président, Greg Dyke, après avoir pris connaissance du dossier, propose à Elite, à cinq jours de l’ouverture du procès, un settlement, un arrangement à l’amiable aux termes duquel la BBC, en échange d’un abandon des poursuites, s’engage à ne plus diffuser ni vendre ce programme. Et à tirer au clair les dysfonctionnements qui ont conduit à sa programmation, comme le juge du parquet de Londres l’exige d’ailleurs, à l’issue de l’audience du tribunal. Pour Elite, c’est le soulagement. Acculés, ses dirigeants étaient même prêts à divulguer un certificat d’honorabilité pour le moins original: une note confidentielle signée du FBI. Les services de renseignement américains ont discrètement enquêté, ces derniers mois, sur l’usine à tops, avant de rassurer la Maison-Blanche, depuis que l’une des filles du président Bush envisage d’y faire carrière…

Dossier clos, donc. Mais pas pour tout le monde, vu l’intérêt que continue de susciter, en France, l’ « affaire », ou ce qu’il en reste. Et ce ne sont pas les procédures intentées par les dirigeants de l’agence, afin de faire taire définitivement la rumeur, à l’encontre de nombreux médias, comme Radio France, L’Humanité, Le Parisien, Entrevue, Canal + ou Capital, qui ont diminué la pression. Au contraire. D’autant qu’est apparu, entre-temps, un personnage clef, Omar Harfouch. Boutons de manchette en or, costumes sur mesure, montres et lunettes de marque, sourire enjôleur, ce Libanais polyglotte de 32 ans est celui par qui le scandale redémarre de plus belle, dès l’été. Harfouch? Un roman à lui seul. Peintre, pianiste prodige, diplomate à ses heures, à en croire sa biographie officielle, le jeune homme se présente aussi comme l’un des conseillers du Premier ministre de l’Ukraine indépendante, dont il sera le représentant pour les médias au Parlement de Strasbourg. Ce avant de créer, il y a un an, la première radio de la jeune bande FM ukrainienne, Supernova.

C’est à ce personnage haut en couleur que succombent les dirigeants d’Elite, qui acceptent de lui céder, l’année dernière, l’organisation de la finale du concours Elite Model Look, le vivier de l’agence, dans un certain nombre de pays, dont l’Ukraine, le Maroc, l’Egypte, la Tunisie ou l’Albanie. Le tremplin d’Harfouch, l’espace de quelques mois… Car la lune de miel n’a qu’un temps. Par un courrier signé des avocats d’Elite, qui lui est adressé le 9 août 2000, l’intéressé se voit retirer son contrat de licence au motif qu’il aurait manifesté de « graves manquements aux règles de bonne conduite, ainsi qu’une attitude ayant gravement terni l’image de la marque Elite ». S’ensuit toute une série de griefs – où il est notamment reproché à l’homme d’affaires de se faire l’écho du reportage de la BBC « pour lequel la chaîne a été condamnée ». Des critiques qui conduisent Elite à rompre toutes relations avec celui qui, depuis, a déterré la hache de guerre.

Elite, dont la réputation vacille depuis quelques mois, va se retrouver avec Harfouch au centre de la tourmente. Déclarations dans la presse, interviews aux chaînes de télévision, l’homme intervient dans tous les médias et charge ses ex-employeurs. En étayant, notamment, les accusations de la BBC, qu’il nourrit de nouvelles anecdotes, toutes invérifiables. Jusqu’à ce que la façade du personnage commence à se fissurer. Dans une lettre ouverte, publiée en septembre, les patrons d’Elite dénoncent ce qu’ils appellent, pour la première fois, l’ « affaire Harfouch ». Et ils interrogent: « Qu’en est-il de la grande tournée de concerts donnés par un pianiste et compositeur virtuose néanmoins inconnu au conservatoire Tchaïkovski? »; « Qui est véritablement cette Lolita dont un représentant d’Elite aurait, prétendument, profité? » Bref, qui est vraiment Omar Harfouch?

Un début de réponse figure dans une note des services d’Interpol, qui éclaire d’un jour nouveau et plutôt trouble le golden boy libanais. On peut y lire ceci: « Mis en cause par un rapport de la Sécurité syrienne datant de 1996, Omar Harfouch, catholique maronite, de nationalité française, est persona non grata au Liban. Son nom est totalement assimilé aux trafics des frères Khalife et plus particulièrement à Joseph Khalife, qui a été obligé de quitter la France en 1997, après plusieurs mois de détention, pour proxénétisme et trafic de drogue. » Un document peu reluisant qu’ Interpol a transmis depuis au parquet de Paris, sous le numéro de registre 97 399 492 430.

Rien qui ébranle Omar Harfouch. Infatigable et d’un aplomb impressionnant, l’homme continue d’arpenter les plateaux de télévision. Et il n’hésite plus à brocarder les moeurs d’un milieu qui l’a rejeté. C’est ce qu’il fait le 16 septembre dans l’émission Tout le monde en parle, puis le 8 octobre, devant Thierry Ardisson, dans Ça s’en va et ça revient. Trop heureux de se voir offrir par l’animateur de France 2 de telles estrades, le garçon s’en donne à coeur joie: l’agence Elite y est étrillée, ses dirigeants avec, et Harfouch, à son aise, est plutôt convaincant. Or, pour clore le spectacle, celui-ci produit pour la première fois un témoin: un jeune mannequin du nom de Maria Dolores, dont le récit, éloquent, est accablant pour les dirigeants d’Elite. Mais il ne faudra que quelques minutes à ces derniers pour prouver que la jeune femme en question est une usurpatrice: une inconnue qui n’a jamais approché, de près ou de loin, l’agence qu’ils dirigent. Mais le mal est fait.

Alors se pose une autre question: pourquoi Thierry Ardisson – qu’Elite vient d’assigner en diffamation, tout comme France 2 et son PDG, Marc Tessier, le 7 novembre – a-t-il pris le risque de lâcher dans son arène cathodique un quasi-inconnu sur un sujet aussi sensible? La réponse à cette énigme figure peut-être dans les archives récentes de l’agence Elite – c’est tout du moins ce qu’avancent ses responsables, preuves à l’appui. Quatre mois avant qu’il ne décide de consacrer son émission à cette affaire, Ardisson appose sa signature (au côté de celle de son épouse, Béatrice Ardisson) au bas d’un contrat qui lie, en date du 31 mai 2001, l’une de ses filiales, Ardistic, à l’agence d’Alain Kittler. L’objet de la transaction est la direction artistique de l’une des 50 éditions du Elite Model Look 2001, un casting européen de jeunes top models qui doit se dérouler le 8 septembre suivant à Nice, moyennant une transaction financière, pour la société Ardistic, de 150 000 francs.

Or, dès le début de juillet, la mésentente s’installe entre les équipes d’Elite et d’Ardisson, en désaccord sur les moyens alloués à cette opération – entre-temps, le devis présenté par Ardisson a littéralement explosé – comme en témoignent des échanges de courriers. Des relations qui ne vont cesser de s’envenimer jusqu’à la rupture du contrat, fin juillet, par Elite. C’est-à-dire quelques semaines avant que Thierry Ardisson ne relance l’affaire à deux reprises sur France 2. Concomitance malheureuse? Les dirigeants de l’agence en doutent. A tout le moins, Thierry Ardisson (que L’Express a essayé de joindre en vain à plusieurs reprises) aurait dû s’imposer un droit de réserve élémentaire, puisque étant directement partie prenante dans une transaction qui touche de près aux intérêts de l’une de ses sociétés, estiment en termes pesés les avocats d’Elite. Et c’est avec un certain étonnement que ces derniers découvrent les propos tenus par l’animateur dans l’édition de France-Soir du 6 novembre. Un entretien au fil duquel Ardisson explique pourquoi il n’a pas souhaité diffuser le témoignage d’une ancienne égérie d’Elite, Karen Mulder, considérant ce document trop insoutenable. Ce qui ne l’empêche pas d’en donner quelques bribes au quotidien: la confession d’une ex-top d’Elite, broyée par le système, et dont Ardisson explique qu’elle fut violée par son père et par « une tête couronnée de Monaco… »

Ce feu, on le voit, n’est donc pas près de s’éteindre. D’autant moins que les intérêts en jeu sont considérables. Déjà Elite avait dû renoncer à poursuivre des négociations avec la banque Stern en vue de la cession de certaines de ses parts, l’établissement bancaire ayant pris ses distances. Secouée par cette polémique, l’agence y a laissé de nombreuses autres plumes. Car le groupe, c’est d’abord une énorme machine à engranger les royalties. S’emboîtent, telles des poupées russes, plusieurs types d’activités fort lucratives qui confèrent à Elite un statut supplémentaire, celui d’une vraie marque qui monnaie chèrement sa caution: prestations publicitaires, écoles de maintien, concours international de beauté, produits dérivés, lignes de cosmétiques ou de parfums… le tout pour un chiffre d’affaires de 650 millions de francs par an. Or ce feuilleton au parfum de scandale a eu pour conséquence d’éloigner un certain nombres de partenaires historiques d’Elite, des parrains et des sponsors, inquiets de la dégradation de l’image de l’entreprise.

C’est le cas de Gillette, qui a décidé de boycotter l’agence. D’Auchan, qui commercialise une brosse à cheveux à l’effigie de l’agence (pour un chiffre d’affaires de 45 millions de francs par an) et dont les dirigeants s’interrogent aujourd’hui. Ou de Well, encore, dont une gamme de bas siglés Elite pourrait quitter les linéaires des grands magasins si la rumeur persistait. Au lendemain de la diffusion du sujet de la BBC, deux autres grands sponsors, L’Oréal et Procter & Gamble, avec lesquels des contrats mondiaux ont été négociés pour un montant de 1 million de dollars, avaient brusquement pris leurs distances, refusant d’associer leur nom aux manifestations d’Elite à travers le monde. Un désengagement vécu avec effroi par un groupe aujourd’hui en danger de mort.

Droit de réponse publié dans le N° 2629 du 22/11/2001, rubrique L’événement P. 22

A la suite de l’enquête de L’Express (15 novembre 2001) consacrée à l’agence Elite, Omar Harfouch nous écrit:
En premier lieu, et à titre anecdotique, je vous indique que je ne suis pas de nationalité française, ni même chrétien maronite, mais libanais et sunnite, et je ne vois pas ce qui vous permet d’écrire que je serais persona non grata dans mon pays, alors même que j’y jouis, ainsi que ma famille, d’une réputation d’honorabilité jusqu’ici indiscutée.

Je vous signale également que la radio FM Super Nova, dont, il est vrai, je suis le fondateur, n’a pas été créée il y a un an, mais huit ans, et que je ne suis pas un conseiller du Premier ministre ukrainien.

En troisième lieu, encore une fois, je serais heureux que vous m’éclairiez sur ce qui vous permet d’écrire aussi péremptoirement que je me serais vu le 9 août 2000 retirer les licences qui m’avaient été confiées par Elite pour l’organisation du concours de sélection des mannequins, alors que, tout au contraire, c’est moi qui ai pris la décision de les rendre sur la base d’une proposition financière dont le montant était de 40 millions de francs.

Au surplus, je suis stupéfait que vous ayez pu écrire que mon nom serait lié aux agissements d’un certain Khalife, alors que j’ignore tout de ce personnage dont les agissements me sont totalement étrangers. Comme l’est au demeurant cette prétendue note confidentielle d’Interpol, qui me concernerait et dont l’existence est régulièrement affirmée tous azimuts par mes contempteurs sans qu’il ait été possible, et pour cause, d’en vérifier la réalité.

Les allusions que vous faites, enfin, à la « lettre ouverte » adressée par les deux dirigeants d’Elite à la presse française, outre le fait qu’elles auraient au moins pu valoir que le journaliste prenne contact avec moi afin de connaître ma réaction, et constater de visu que je ne portais pas de boutons de manchette en or, lui auraient peut-être permis d’apprendre que, par l’intermédiaire de mes avocats, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée à la suite de sa diffusion, comme comportant autant de phrases que de faits inexacts et diffamatoires.
Omar Harfouch

La réponse de Renaud Revel
L’Express réitère tous ses propos et confirme que la « prétendue » note d’Interpol concernant Omar Harfouch a bel et bien été rédigée, puis passée sous le n° de registre 97399402930, et enfin transmise au parquet. Elite dément la transaction de 40 millions de francs tout comme elle affirme n’avoir jamais eu connaissance d’une plainte la concernant.

Publication dans le numéro 2702 du 17/04/2003 P. 73
Le journal L’Express condamné

« Par jugement du 27 février 2003, le Tribunal Correctionnel de Paris, Chambre de la Presse, a condamné M. Denis Jeambar, directeur de la publication de L’Express, et M. Renaud Revel, journaliste, pour avoir diffamé publiquement M. Omar Harfouch, en publiant, dans le journal L’Express du 15 au 21 novembre 2001, en pages 10 à 14, un article intitulé: ?Qui veut la peau d’Elite? ? le mettant en cause. »

Source: http://www.lexpress.fr/informations/qui-veut-la-peau-d-elite_646201.html

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