ICW – Association à vocation sanitaire et sociale
Collectif des Mères
COMMUNIQUE DE PRESSE
Infanticide et Matricide au «Pays des Droits de l’Homme» En France en 2004, nos Enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses ont pour obligation de visiter, voire de résider avec leurs pères-abuseurs. Rassemblées au sein de l’association ICW-Collectif des Mères, de nombreuses mères sur le territoire français, multiplient les démarches nécessaires pour protéger et défendre l’intégrité physique et morale de leurs enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses.
Le désengagement total et inadmissible de l’État français à prendre en considération les sévices sexuels subis par leurs enfants est tel qu’elles se voient accusées de manipulations et sont condamnées à des peines de prison dans le cadre de la Loi de Non – Représentation d’Enfant (Articles 227-5 et 227-9 du Code Pénal).
Les conséquences traumatisantes pour ces enfants et leurs mères les entraînent dans une situation d’enfermement et d’exclusion portant préjudice à leur santé mentale et physique, et les condamnent à vivre dans une grande précarité. Ces situations récurrentes, frôlant la mise à mort volontaire de ces mères et de leurs enfants, confinent au Crime contre l’Humanité. La Convention des Droits de l’Enfant comme la Déclaration des Droits de l’Homme avec un «F» pour Femme sont bafouées.
Important *:Les prénoms ont été changés volontairement
Agnès*: 6 mois de prison avec sursis avec 3 ans de mise à l’épreuve, suivie par un Juge d’Application des Peines. Garde de l’enfant victime attribuée à la mère mais Droits de visite accordés au domicile du père-agresseur sexuel incestueux, ponctuellement effectués dans un Point-Rencontre.
Violaine* : 9 mois de prison ferme. Déchue de ses droits de mère pour avoir quitté la France en vue de protéger son enfant victime. Placement institutionnel de l’enfant à son retour en France avec Droits de visite autorisé à la mère dans un Point-Rencontre. Garde et Autorité Parentale exclusives accordées au père-agresseur sexuel incestueux, et Interdiction judiciaire du suivi psychothérapeutique de l’enfant.
Line*: 6 mois de prison avec sursis avec 3 ans de mise à l’épreuve avec Obligation de soins thérapeutiques. En raison d’une nouvelle décision judiciaire, placement institutionnel de l’enfant.
Océane*: 4 mois de prison avec sursis et 4 ans d’Interdiction de sortie du territoire. Garde de l’enfant accordée à la mère mais Droits de visite accordés au domicile du père-agresseur sexuel incestueux.
Laurie* : 2 mois de prison avec sursis avec 2 ans de mise à l’épreuve avec Obligation de soins thérapeutiques, 1000 euros de Dommages-Intérêts. Placement institutionnel de ses 2 enfants en bas âge durant 6 mois avec Droits de visite accordés au père-agresseur sexuel incestueux. En raison d’une nouvelle décision judiciaire, les enfants sont désormais sous la garde exclusive du père-agresseur sexuel incestueux tandis que la mère voit ses 2 enfants durant 2 heures par semaine dans un Point-Rencontre.
Clarisse* : 1 mois de prison avec sursis malgré le décès, le jour de son audition judiciaire, du père-agresseur sexuel incestueux. Garde de l’enfant en bas âge accordée à la mère.
Rahija* : 1 mois de prison ferme, dès son arrivée à Orly alors qu’elle venait des DOM-TOM pour se rendre à sa convocation judiciaire, sur les conseils de son avocate. Nouvelle condamnation à 18 mois de prison avec sursis et 3 ans de mise à l’épreuve. Suivie par un Juge d’Application des Peines avec Obligation de résider à Paris. Garde des 2 enfants accordée à la mère mais Droits de visite accordés domicile du père-agresseur sexuel incestueux.
La situation d’urgence dans laquelle sont ces enfants et leurs mères nécessite une mobilisation individuelle et collective, avec la mise en place d’une chaîne de solidarité active et concrète.
Malgré un comité de soutien imposant composé de personnalités telles qu’Isabelle Alonso, Henriette Bichonnier, Christine Bravo, Marie-George Buffet Marie-France Cazalis (Délégation Régionale Droits des Femmes), Noëlle Châtelet, Monique Dental (Ruptures), Jacques Higelin, Marlène Jobert, Dr Emmanuelle Piet (Collectif Féministe contre le Viol), Bruno Solo, Dr Spitz, Claire Villiers, le Collectif National des Droits des Femmes, Les Chiennes de Garde, de nombreuses autres citoyennes et citoyens, la situation est de plus en plus grave.
Epinglé par l’ONU dans le rapport dénoncé par M.Juan Miguel Petit lors de la récente Commission des Droits de l’Homme à Genève, l’État français persiste envers et contre tout dans le déni.
L’association ICW-Collectif des Mères, déclarée le 29 Mars 2001, s’est donnée pour mission de sensibiliser toutes les instances gouvernementales ou non, françaises et internationales, en vue de protéger leurs enfants victimes d’agressions sexuelles incestueuses, de dénoncer l’ampleur des dysfonctionnements et de rassembler les mères confrontées à ces situations dramatiques afin de leur permettre de se soutenir psychologiquement.
L’adhésion annuelle est fixée à 1 Euro et doit être adressée à l’association, les dons sont acceptés.
Le silence est rompu.
Contact Presse : 06 62 14 35 64
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Site internet : se référer à http://www.google.fr — collectif des mères