Metronews Couacs autour des disparus de l’Isère

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Une dizaine de cadavres d’enfants auraient été incinérés en 1998 en Isère, lieu de multiples disparitions d’enfants au milieu des années 80. Michèle Alliot-Marie a demandé l’ouverture d’une enquête visant à identifier de possibles “dysfonctionnements”.

Plus d’un quart de siècle après les faits, l’affaire des disparus de l’Isère rebondit. Samedi, Michèle Alliot-Marie a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative interne à la chancellerie, à la suite de la révélation de destruction de corps et de disparition de dossiers dans cette affaire.

Ainsi, Le Nouvel Observateur affirme que le dossier d’instruction concernant un corps d’enfant retrouvé dans une grotte à Engins aurait été perdu. L’hebdomadaire assure que le “cadavre” de l’enfant, ainsi que onze autres dépouilles non identifiées, a été “détruit” en 1998.

Interrogé, le parquet général de Grenoble a confirmé qu’à cette date, “près d’une centaine de prélèvements biologiques” avaient été transmis au procureur de Grenoble, pour demander l’autorisation de les détruire.

“Une douzaine” de prélèvements, concernant des “procédures sous X, dont les victimes n’avaient pas été identifiées”, auraient ainsi été détruites. Le parquet précise, en revanche, qu’aucun corps n’aurait été l’objet de destruction, mais uniquement des prélèvements biologiques.

Ces possibles dysfonctionnements ont conduit la chancellerie à ouvrir une enquête. “Toutes ces familles ont été durement touchées par la disparition de leurs enfants, elles ont le droit de savoir ce qui s’est passé dans le traitement de ces enquêtes”, a expliqué le porte-parole du ministère de la Justice, Guillaume Didier. De son côté Didier Seban, avocat des familles, a estimé que “l’on ne peut pas détruire le corps d’un enfant sans avoir mené une enquête à son terme”.

Source: http://www.metronews.fr/info/couacs-autour-des-disparus-de-l-isere/mjeE!DNGemvqRvYaFM/

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