Eric Joseph Raymond Woronko, homme d’affaires français, soupçonné de pédophilie, rapporte notre consœur « L’Union », n’a pas été déféré le lundi 19 décembre dernier devant le procureur de la République pour répondre des actes qui lui sont reprochés.

Sa garde à vue se prolonge dans les locaux de la Police Judiciaire (PJ), en vertu du billet d’écrou qui permet de l’interroger pendant huit jours.

Les gardiens qu’une équipe de journalistes a rencontrés lundi à sa résidence de Libreville, ont confirmé que c’est depuis jeudi dernier que les policiers l’ont arrêté avec son cuisinier et son chauffeur. Depuis là, ils n’ont plus de ses nouvelles. Les voisins sont étonnés et éffrayés.

Cette première affaire publique de pédophilie au Gabon pourrait éclabousser plus d’un. Déjà, il se susurre que E.J.R.W aurait profité des « bons offices » d’un couturier gabonais, notoirement connu, pour se faire livrer les fillettes. Et, selon toute vraisemblance, il appartiendrait à un réseau international d’autant plus qu’il aurait reconnu avoir des « petites filles » dans la ville d’Avignon, en France. Mais aussi en Afrique du Sud et aux Etats-Unis d’Amérique.

C’est à croire que M. Woronko est la face visible d’un iceberg aux longues ramifications.

Les ONG gabonaises, souvent indexées pour s’intéresser seulement à la politique que de s’occuper de la société, notamment les droits de l’homme, feront des déclarations demain au sujet de cette affaire qui a dérangé la vie de plusieurs enfants gabonais.

Pour en savoir plus:

Qui a voulu blanchir le « pédophile »

La justice parle de la dépravation des mœurs et du viol sur mineure.

Source: http://infosgabon.com/?p=14510