Affaire Stan Maillaud: Récapitulatif des arguments pour la défense de Janett Seemann (RRR, 18 Novembre 2012)

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Stan Maillaud et Janett Seemann ne préparaient aucun enlèvement à Montendre.
Ils enquêtaient sur un dossier, lequel devait clôturer une enquête sur une dizaine d’affaire du même type .

Ils ont effectué une surveillance de la famille de Montendre, c’est-à-dire : les trois enfants, leur père et leurs grands parents paternels. Le but de cette surveillance était de prendre contact avec les enfants afin de savoir s’ils subissaient encore des violences sexuelles de la prt de leur père et de leur grand-mère.
C’est en effet l’accusation soutenue par la mère des enfants, Sandrine Gachadoat.
Ça n’est pas elle qui a pris contact avec Stan mais lui qui est allé vers elle pour faire son interview, initialement.
Cet interview est actuellement publié sur le site pédopolis. C’est le premier élément concret qui témoigne :
- Du fait qu’il y avait contact entre Stan Maillaud et Sandrine Gachadoat, et que celui-ci avait pour but une enquête

Avec les éléments recueillis au cours du témoignage, Stan Maillaud a été convaincu par l’affaire, et a imaginé rentrer en contact avec les enfants pour les aider. Non pas les enlever, mais prendre leur témoignage. En effet, Sandrine Gachadoat indique que Léa, la plus grande des trois enfants, a fait des déclarations accablantes aux gendarmes en 2007, mais que malgré ça la situation s’est retournée contre elle et ses enfants. Et qu’elle n’a jamais eu accès à son dossier, et aux déclarations faites par les enfants devant la caméra de gendarmerie.
Janett et Stan supposaient donc que les enfants puissent être d’une part en danger et d’autre part pouvoir confirmer les accusations de leur mère, puisqu’ils auraient déjà parlé étant plus jeune. En tout cas Léa, 12 ans aujourd’hui ‘hui. Stan imaginait même qu’un flagrant délit était possible, si Léa disait être victime régulièrement, et acceptait de jouer le jeu pour permettre l’intervention de Stan. Au maximum, le projet de Stan allait jusque là, mais pas du tout de partir avec les enfants une fois une intervention faite en flagrant délit. Il pensait à déclencher un scandale avec le film qu’il aurait fait de son intervention, et donc du début de viol en flagrant délit d’un ou l’autre des enfants.
Stan et Janett, au terme de leur surveillance, n’ont rien remarqué d’anormal. Ils sont arrivés à rentrer en contact avec les enfants, clandestinement, environ au début du deuxième tiers du mois d’Aout dernier.
Janett a discuté avec Léa. Un film de mauvaise qualité a été pris de la rencontre, qui est donc certifiée, et non discutée par Janett à priori. Car elle doit tomber des nues pour l’accusation dont elle fait l’objet (association de malfaiteurs en vue de commettre un kidnapping ».
Elle sait qu’elle n’a strictement rien à se reprocher. Elle a participé à une enquête, et n’a pas proposé à Léa de la suivre, mais de lui permettre une nouvelle rencontre pour prendre son témoignage.
Ce que Léa a refusé. Léa aurait déclaré ne se souvenir de rien à propos de « problème avec son père et sa grand-mère ». Janett n’a naturellement pas chercher à forcer les choses et n’a pas insisté.
La rencontre filmée est une preuve du contact établi avec les enfants. Mais aucunement de la préparation à un kidnapping. C’est même un non-sens. On qualifie Stan Maillaud de coutumier du fait en raison de l’affaire de Madagascar et de l’affaire Vincent, ce qui est hors sujet et ne fait pas de lui un kidnappeur criminel. Mais, si il est prétendu « expert » en la matière, comment expliquer qu’il ait pris contact avec les enfants, qu’il ait eu donc une occasion de les enlever, ou au moins d’essayer et que rien de tout ça ne se soit produit ?

Les gendarmes qui avaient pourchassé Stan le 22 septembre, sans le rattraper d’après eux, avaient récupéré dans le fourgon utilitaire où il avait été contrôlé un cahier lui appartenant.
Ils l’avaient fait savoir à la personne qui accompagnait Stan ce jour là.
Pour information, Janett m’avait précisée que sur le cahier (cahier qui serait à la base de son inculpation en fonction de ces fameuses notes relatives aux repérages nécessaires pour la préparation du contact avec les enfants de Montendre ) elle avait elle-même rédigé le compte-rendu écrit de cette rencontre. Il doit donc être entre les mains des magistrats qui l’accusent.
Janett se demandait avant de partir pour Amancey, avant son arrestation, si on pouvait lui faire des ennuis en raison de ces notes sur Montendre. Elle avait haussé les épaules en disant qu’il était évident qu’elle et Stan faisaient des enquêtes et ne s’est pas plus inquiétée que ça. Car selon elle effectuer une surveillance de quelqu’un, même prendre contact clandestinement avec des enfants pour donner des nouvelles à leur maman (marqué noir sur blanc sur le cahier, j’insiste !) ne pouvait pas lui être reproché au-delà d’un questionnaire, au pire des cas.
Trop inquiète pour Stan et la jeune fille témoin en danger d’Amancey, Janett est partie mais avait peur de tomber dans un piège malgré tout. Mais pas de ce genre, et pas sur ce type d’accusation. Elle redoutait plutôt que lui soit reproché de vivre avec une personne recherchée, mais à quand même décidé de prendre le risque.
Du reste, elle a obtenu la promesse de hauts gradés de gendarmerie, avant sa manifestation, de ne pas être inquiétée.
Il est donc étonnant que les magistrat qui accusent Janett si gravement et la gardent en prison injustement, ne réalisent pas qu’il n’y aurait aucun sens à leur accusation. Prendre un contact comme celui qui a été pris avec les enfants – attesté par le film que je détiens et le compte-rendu écrit de Janett – si l’intention des deux activistes avait été de revenir les kidnapper par la suite, ne tient absolument pas debout.
Car il ne pouvait qu’il y avoir de très grandes chances pour que les enfants parlent à leur père de cette très étrange rencontre. Surtout aux vues de la réaction très peu engageante de Léa quand Janett lui a annoncé qu’elle était envoyée par sa mère pour prendre de ses nouvelles.
De retour de Montendre, début septembre, avant d’atterrir chez moi, Stan et Janett ont fait un détour conséquent pour aller voir Sandrine Gachadoat, à Agen.
Ils ont filmé cette entrevue, avec une caméra cachée. Je détiens également ce film.
Leur discussion tourne autour de la rencontre avec Léa, de leurs doutes quant à la véracité de l’affaire !! En fonction de ce qu’à répondu Léa. Stan aborde le sujet d’une possibilité de manipulation mentale de la part des adultes de Montendre, mais s’excuse de devoir aussi considérer que Sandrine Gachadoat les manipule. Ils ont donc conclu, en fonction de la bonne fois apparente de madame Gachadoat, de poursuivre les investigations. Janett a demandé à madame Gachadoat si elle voulait bien réessayer de récupérer l’audition « Mélanie » qu’elle n’avait jamais eu. Stan lui a proposé un avocat qu’il connaissait, Patrick Bruno. Il a sorti son carnet et donner ses coordonnées à Sandrine Gachadoat, en insistant pour qu’elle prenne contact avec lui pour essayer de dégrossir l’affaire.
Ils ont également parlé d’une psychologue qui est dans le dossier de madame Gachadoat (que j’ai lu aussi et que je détiens) : Régine Henriques qui fait partie d’une association basée à Perpignan (« Chemin Faisant », à priori, tel : 06 21 03 12 37). Elle aurait écouté la petite Léa durant un an et madame Gachadoat disait que cette psychologue était convaincue que Léa était abusée.
Stan et Janett avait décidé d’aller l’interviewer cette psychologue courant septembre. Ils n’en ont pas eu le temps.
Sur le film en caméra cachée, on voit que Stan et Janett montrent sur leur ordinateur des photos et des films « volés » des enfants pendant leur enquête de cet été à madame Gachadoat. On la voit pleurer un moment.
Selon moi, il y a encore un non-sens à démontrer grâce à cette vidéo aussi : il est dit que madame Gachadoat est « commanditaire » du kidnapping des enfants. Ce qui à aucun moment n’apparaît dans la discussion, même si le son est difficile à entendre.
Et, le fait de prendre cette femme en caméra cachée démontre d’une intention d’analyser à tête reposée ses réactions, afin d’essayer de ce faire une idée sur elle et sur l’affaire. Cela n’est pas le comportement que des « hommes de mains » ont avec un « commanditaire ». C’est le comportement d’enquêteurs objectifs qui cherchent la vérité sur une affaire difficile.
Stan et Janett sont rentrés après tout ça. Ils m’ont raconté leur enquête et leurs doutes, et montré les films. Ils pensaient à chercher du travail et se disputaient sur cette nécessité. Stan est têtu, il voulait continuer l’enquête et aller à Perpignan. Janett disait qu’elle refusait de dépenser encore de l’argent pour des déplacements si madame Gachadoat ne faisait pas d’abord le nécessaire avec l’avocat de Paris. Elle voulait aller retrouver des amis dans une autre région qui pouvaient les faire travailler au noir cet hivers.
Entre temps, un ami à eux leur a téléphoné. C’était Jérémy Léhut. Il leur a parlé du problème qu’il avait avec la jeune fille d’Amancey, la victime avec qui il était en contact depuis quelques mois.
Selon lui, des membres de sa famille avaient compris qu’elle parlait à quelqu’un de ce qu’elle subissait. Elle était en danger.
Il y a encore eu des discussions serrées entre Janett et Stan, mais finalement Janett a reconnu que si la vie de la jeune fille était en jeu, il fallait aller tenter de la sauver. Ils ont pensé à un plan d’action, en fonction d’informations affolantes sur une probable soirée satanique à venir. Ils avaient peur que la fille soit mise à mort à l’occasion d’une prochaine soirée, et sont donc partis comme ils pouvaient, sans plus beaucoup d’argent.
Les accusateurs affirment que les gendarmes ont interrompu le projet de kidnapping le jour du 22 septembre dernier ! Mais c’est opération de sauvetage qu’ils ont interrompu !
L’affaire de Montendre était classée, si on peut dire. Affaire à suivre. Mais pas affaire de kidnapping bien sûr ! Affaire d’enquête.
Mais les accusateurs semblent faire exprès la confusion pour sous entendre que se serait un flagrant délit qu’ils ont interrompu, qui aurait été en préparation d’après les notes du fameux cahier. Il n’y a rien qui tient, et ça ressemble tout simplement à un complot.
Pour conclure, j’ai en ma possession une dizaine de vidéos d’interviews faites par Stan, celle de sandrine Gachadoat, son dossier personnel sur l’affaire (pas dossier pénal) les vidéos de l’été à Montendre, celle de la rencontre avec Léa, et celle de la dernière entrevue entre Janett, Stan et madame Gachadoat.
J’ai en fait les ordinateurs de nos amis, et énormément de dossiers, dont des choses abominables résultants de leurs enquêtes…
Je pense risquer d’aller en prison si je suis perquisitionnée avec ça, aussi j’ai tout mis en sécurité après avoir fait faire des copies avec une amie qui s’y connait en ordinateur, plus que moi.
Aline m’a également aidé à faire des lettres et des articles sur l’affaire de nos amis qu’elle connaissait aussi étant ma voisine, et étant dans mon groupe de prière (nous sommes Chrétiennes).
Je ne comprends pas que l’on puisse garder en préventive quelqu’un sur une accusation inventée,
qui ne tient absolument pas. C’est un abus de pouvoir honteux.
Jessica

Source: http://smrrr.wordpress.com/2012/11/18/recapitulatif-des-arguments-pour-la-defense-de-janett-seemann-par-jessica/

 

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