Dossier: Revue de presse et droit de réponse dans l’affaire Janett Seemann (RRR, 9 Decembre 2012)

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La présomption d’innocence est une notion élémentaire en Droit Européen qui rentre en ligne de compte dans la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Si celle-ci est systématiquement brandie pour protéger les criminels pédophiles, avec la notion de protection de la vie privée – la leur et celle de leur malheureuses victimes – on remarque que quand il s’agit d’attaquer ceux qui entendent combattre la pédocriminalité à contrecourant des institutions qui la protègent, le ton n’est pas le même.

Il faut tout d’abord savoir que ce qui décide de la communication à faire ou à ne pas faire, dans le cas de faits-divers ou d’affaires judiciaires se déclarant dans une circonscription donnée, c’est la cellule d’information du parquet concerné.

Ainsi donc, un procureur a autorité pour, par exemple, obtenir de la presse qu’elle taise une disparition ou une mort suspecte, sous prétexte d’une enquête ou d’une instruction en cours. Cela veut dire que tout procureur voué à la cause des réseaux criminels et sataniques détient le pouvoir d’imposer l’omerta qui les protège.

Dans l’affaire « Janett Seemann », on constate premièrement que les poursuites qui la concernent sont de l’initiative d’un procureur : Philippe Coindeau procureur du Parquet de Saintes.

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Cette même « autorité judiciaire » qui a sévit contre Sandrine Gachadoat quelques années auparavant, suivant le parquet de Perpignan et plus précisément un certain procureur Dréno véritable « nettoyeur » à la solde des réseaux criminels (affaire des « suicidés » du Belvédère de Pau ; affaire des crimes sataniques de la gare de Perpignan ; affaire Vincent…).

Ce fait ne peut que nous alerter quant à la prétendue impartialité du procureur Philippe Coindeau.

Si, comme le suspectaient Janett Seemann et Stan Maillaud, celui-ci avait abusé de son pouvoir pour interdire la manifestation de la vérité dans l’affaire de Sandrine Gachadoat, obtenant jusqu’à l’internement de la malheureuse mère de famille, il est évident qu’il ne laissera pas des enquêteurs indépendants mettre leur nez dans ses malversations. Il en serait probablement de même si celles-ci concernaient un pair quelconque, prédécesseur par exemple. Corporatisme oblige, au sein du réseau… …judiciaire…

Hors, il se trouve que si les éléments utilisés par Philippe Coindeau pour mettre en forme son accusation semblent plutôt innocenter totalement les accusés – l’épisode de la prise de contact des trois enfants de Montendre par le couple d’activistes avant leur kidnapping qui se fait attendre, et histoire d’alerter tout le monde avant…- , les éléments concrets qui ressortent par des canaux « activistes » mettent en lumière le fait que Janett Seemann et son compagnon avaient effectivement une enquête en cours sur le dossier de Sandrine Gachadoat. Et donc, par ricochet, sur certaines autorités judiciaires du coin…

D’où cette fameuse prise de contact des enfants concernés, et les fameuses notes abandonnées par Stan Maillaud dans sa fuite du 22 septembre dernier, qui semblent bien correspondre à la préparation dudit contact…

Mais il y a un élément de fait flagrant, qui confirme le parti-pris du procureur Coindeau à l’encontre des personnes qu’il accuse « d’association de malfaiteurs en vue de commettre un kidnapping », et envers lesquelles il obtient l’incarcération « préventive ». Ce malgré l’absence de quelque absolue nécessité, nous devons le rappeler autant de fois que l’occasion se présente…

Cet élément démontre même une véritable manipulation venant du magistrat du parquet : Il s’agit de la façon dont il influe sur la presse locale afin d’orchestrer une véritable campagne de discrédit et de diffamation à l’encontre de « ses accusés ».

Démonstration.

La revue de « presse » analysée avec un oeil critique :

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Charente-Maritime : un homme et une femme préparaient un rapt d’enfants

Publié le 25/10/2012 à 16h43 dans le Sud Ouest
Par Stéphane Durand

Notez le caractère affirmatif du titre de ce premier article, comme si la chose avait été jugée de façon définitive…

Ils ont été arrêtés mardi à Besançon et doivent être déférés ce jeudi après-midi au parquet de Saintes

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L’homme et la femme ont été déferrées devant le parquet de Saintes. (archives Kharinne Charov)

Un homme et une femme ont été arrêtés, mardi, à Besançon par les militaires de la section de recherche de la gendarmerie de Poitiers. Ils étaient suspectés d’être en train de préparer le rapt de trois enfants à Montendre, dans le sud du département de la Charente-Maritime. Un enlèvement qui pourrait être commandité par la mère de ces enfants qui aujourd’hui sont à la garde du père depuis la séparation du couple. Cette même mère de famille n’avait pas ramené sa fille et ses deux garçons, en décembre 2009, après un droit de garde. Un avis de recherche avait été lancé. Une association s’était même créée et s’était appelée « Pour le retour de Léa, Andy et Tony. » Les deux personnes arrêtées font partie d’un groupe qui affirme lutter contre les réseaux pédophiles et la violence faite aux enfants dont le leader, Christian Maillaud, est en fuite après avoir été condamné à un an de prison pour soustraction d’enfant.

L’homme et la femme, compagne de Christian Maillaud, sont déferrées ce jeudi après-midi devant le parquet de Saintes. Une instruction judiciaire a été ouverte.

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Charente-Maritime : une tentative de rapt d’enfants déjouée

Publié le 26/10/2012 à 06h00
Par Stéphane Durand

Trois personnes, soupçonnées de préparer l’enlèvement de trois enfants, ont été déférées, jeudi, au parquet de Saintes

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Djé le Peuple et Janett Seeman, compagne de Christian Maillaud, organisaient une réunion, il y a quelques jours, dans le Doubs. (Photo « l’EST Républicain »)

Une précision s’impose tout de suite. Ces trois interpellations n’ont rien à voir avec la tentative d’enlèvement d’une petite fille, le mois dernier, à Saint-Georges-des-Coteaux, près de Saintes. En fait, la suspicion de la préparation d’un enlèvement de trois enfants, une fille et deux garçons âgés entre 5 et 12 ans, est directement liée à une séparation conjugale qui, ayant mal tourné, avait déjà débouché en 2009 sur un avis de recherche.

Ne serait-ce pas plutôt directement lié à une affaire de « violences sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans par ascendants », étouffée comme tant d’autres ?…

Mardi dernier, deux personnes, un homme et une femme, ont été interpellées à Besançon (Doubs) par des militaires de la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers (Vienne). Soupçonnés de planifier le rapt de ces trois enfants, elles ont été déférées hier au parquet de Saintes. L’ enlèvement aurait été commandité par Sandrine Gachadoat, la mère qui, elle-même, a été arrêtée et déférée en même temps.

Un leader enigmatique

Les individus devaient agir rapidement.

D’où vient cette affirmation ? Affirmation au demeurant totalement contradictoire avec les faits, puisqu’il est établit que le contact qui incrimine les accusés c’est fait le 13 août dernier, et que les arrestations ont eu lieu dix semaines plus tard ! Hormis le contrôle inopiné de Stan Maillaud effectué tout de même six semaines après cette rencontre avec les enfants…

Issus d’un groupe qui affirme lutter contre les réseaux pédophiles et la violence faite aux enfants, les deux personnes interpellées à Besançon (Doubs) ont pour leader un certain Christian Maillaud, alias Stan.

Cet ancien gendarme est en fuite à la suite d’une condamnation, en avril 2009, par le tribunal correctionnel de Perpignan (Pyrénées-Orientales), à un an de prison pour « soustraction d’enfant. »

Curieuse façon de fuir…

Selon notre confrère « L’Est Républicain », la femme arrêtée mardi serait sa compagne, Janett Seeman, et un ami, Jérémy Lehut.

Là, on ne suit déjà plus. Stan Maillaud serait le leader enigmatique… …de sa compagne et d’un ami ?…

Il y a quelques jours, une cinquantaine de personnes entouraient ces deux individus

On apprécie au passage la tournure peu élogieuse d’ « individus »…

… à la mairie d’Amancey, dans le Doubs, pour exiger le retour du « chevalier blanc »…

…et on apprécie le ton gratuitement ironique de celle-ci.

…Christian Maillaud et sa réhabilitation. Cet activiste, qui se dit en lutte contre les réseaux pédocriminels, a disparu fin septembre dans un champ de maïs, toujours dans le département du Doubs, alors qu’il était contrôlé par les gendarmes.

La mère a déjà agi en 2009

Comment Sandrine Gachadoat, la mère des enfants, et ces activistes sont-ils entrés en contact ? Que leur a-t-elle dit pour les persuader de planifier cet enlèvement ?

Une question qui affirme que d’une part cette femme voulait persuader les activistes de procéder à l’enlèvement, mais également, ce qui est plus grave, qu’elle y est parvenue !

Sur son profil Facebook, elle semble bien connaître ce mouvement dont il se pourrait bien qu’elle fasse partie.

Il y a trois ans, elle avait déjà fait parler d’elle. Le 14 décembre 2009, alors qu’elle exerçait son droit de visite pour voir ses deux garçons et sa fille alors âgés de 9, 8 et 2 ans, elle avait pris la poudre d’escampette avec eux. Une enquête avait été alors ouverte par la gendarmerie.

Désespéré, le père, qui réside à Montendre, avait écrit une lettre au président de la République Nicolas Sarkozy pour le sensibiliser à sa situation et un comité de soutien avait vu le jour. Depuis, tout était rentré dans l’ordre et les enfants avaient retrouvé leur papa.

Le plus juste aurait été de dire « le papa avait retrouvé – ou récupéré – ses enfants », non ?… Sans aller jusqu’à dire récupérer ses proies, on ne vous en demande pas tant…

« En septembre, un couple a été aperçu qui suivait ces trois enfants à la trace », indique le procureur de Saintes Philippe Coindeau.

Curieux : en septembre le couple avait déjà levé le camp et rendu compte de leur contact avec les enfants à la mère de ceux-ci, le 28 août pour être précis… Et il semblerait qu’ils soient plus nombreux en incarcération « préventive »…

Un rapt se préparait, peut-être.

Depuis le temps !…

D’où l’intérêt de tricher sur les dates…

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Sud Ouest : Publié le 26/10/2012 à 14h24

Saintes : les personnes suspectées de préparer un rapt d’enfants ont été emprisonnées

Parmi elles figure la mère des enfants et trois personnes liées à un groupe d’activistes

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Les personnes déférées hier au parquet de Saintes pour association de malfaiteurs en vue de l’enlèvement de trois enfants à Montendre, dans le sud de la Charente-Maritime, ont été écrouées et mises en examen. Parmi elles figure la mère des enfants, qui n’en a pas la garde suite à une décision de justice et une séparation conjugale, et trois autres personnes liées à un groupe d’activistes qui affirme lutter contre les réseaux pédocriminels et qui n’hésite pas à soustraire des enfants à leurs parents.

Il faut le lire pour le croire : « un groupe d’activiste… …qui n’hésite pas à soustraire des enfants à leurs parents. » En tout cas, le commanditaire ou auteur de ces allégations calomnieuses n’hésite pas quant à lui à violer les principes les plus élémentaires de Droit, sans parler d’éthique (notion dépassée et sans intérêt il faut croire…)

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Besançon Projet d’enlèvement d’enfants : la mère mise en examen

le 27/10/2012 à 05:00

Deux hommes et une femme, se présentant comme membres d’un groupe qui sauve les enfants de la pédophilie,

Nous aimerions bien savoir, nous, public manipulé, où les accusés se présentent comme un groupe qui sauve les enfants de la pédophilie…

…ont été écroués à Saintes (Charente-Maritime), pour avoir préparé …

Encore de l’affirmatif bon marché…

… l’enlèvement de trois enfants pour le compte de leur mère, mise en examen pour les mêmes faits.

Les quatre personnes, arrêtées mardi à Besançon, Agen et « dans le sud de la France », ont été mises en examen jeudi soir pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’enlèvement de mineurs », a expliqué à une correspondante de l’AFP le procureur de Saintes, Philippe Coindeau.

« Un réseau satanique pédophile dans le Doubs »

Parmi elles, une mère de trois enfants vivant chez leur père à Montendre (Charente-Maritime). Soupçonnée d’avoir orchestré ce projet, elle a été interpellée à Agen. En novembre 2009, elle avait déjà enlevé ses enfants ce qui lui avait valu d’être incarcérée avant d’être libérée sous contrôle judiciaire en avril 2011. Les trois autres personnes appartiennent à un groupe autonome qui « se constitue à la demande de parents pour enlever des enfants », a indiqué M. Coindeau.

C’est bien le procureur Coindeau qui « indique » que le « groupe autonome » « se constitue à la demande de parents pour enlever des enfants ». Quel précédent ce procureur a-t-il à présenter pour démontrer que son affirmation n’est pas une calomnie aggravée ?

Parmi elles figure Janett Seemann, 34 ans…

33 ans à ce moment-là, s’il vous plait ! L’âge du Christ, diraient les chrétiens… Ses 34 ans, Janett Seemann les a fêtés en prison grâce à un certain procureur…

…interpellée mardi à Besançon avec un ami, a indiqué la gendarmerie.

Cette Allemande est la compagne de Christian Maillaud, dit « Stan », qui aurait disparu le 22 septembre en prenant la fuite, lors d’un banal contrôle de son véhicule, près d’Amancey (Doubs). Cet ancien gendarme de 44 ans est sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis sa condamnation à un an de prison pour « soustraction d’enfants » par le tribunal correctionnel de Perpignan, en avril 2009, selon le parquet de Besançon. Il y a une semaine, Mme Seemann a réuni, pour une conférence de presse, une cinquantaine de personnes venues de France, Suisse et Belgique à Amancey, pour les alerter sur la disparition de son compagnon.

Avec les membres de sa mouvance, elle soupçonne les gendarmes d’avoir leur part de responsabilité dans la disparition de M. Maillaud qui pourrait être « emprisonné secrètement » ou « mort », selon elle.

Selon le groupe, au moment de sa disparition, M. Maillaud « travaillait sur un réseau satanique pédophile » dans le Doubs.

« Sauver les enfants contre un monde corrompu »

« C’est ahurissant, pour eux tout est complot :

On se demande bien pourquoi…

…la justice prend des décisions qui ne sont pas les bonnes et les forces de l’ordre sont complices », a indiqué le capitaine du groupement de gendarmerie du Doubs, Gilles Oudot. « Nous sommes prêts à mener les enquêtes qu’il faut à partir du moment où on nous amène des preuves.

Mais alors, autant que les citoyens sensés amener les preuves – et donc enquêter à la place des gendarmes pour les recueillir – poursuivent eux-mêmes leurs enquêtes !… A condition qu’on les relâche, s’il vous plait…

Nous avons reçu les amis de M. Maillaud pour le leur dire et jusqu’à présent, personne ne nous a donné d’information sur un réseau quelconque », a poursuivi le capitaine.

A part une certaine jeune fille d’Amancey, et ce depuis qu’elle est enfant violée et prostituée…

Pour leur part, les deux hommes interpellés, l’un à Besançon, l’autre dans le sud de la France, sont âgés de 28 et 32 ans. L’un d’entre eux, originaire de Dijon, est soupçonné d’avoir tagué la façade du tribunal de Besançon dans la nuit du 14 au 15 octobre.

Qu’a-t-il donc à voir avec le prétendu « projet de kidnapping » ? Pourquoi est-il toujours incarcéré ?

Mme Seemann et les deux hommes sont « des gens sans activité qui fréquentent beaucoup sur internet les sites qui parlent de pédophilie », a indiqué le procureur de Saintes.

Des activistes sans activités. A part pour la principale accusée incarcérée, qui est fitness trainer et conseillère en nutrition. On appelle ça une contre-vérité, ou encore une déclaration mensongère et orientée. Quant à la suite de la phrase, elle a comme objectif manifeste d’insinuer que les accusés se montent la tête sur internet et en particulier avec les sites parlant de pédophile, où ils passeraient le clair de leur oisiveté. Ce qui expliquerait qu’ils perdent le sens des réalités au point de projeter des kidnappings à tout va… Vous avez compris, chers lecteurs ?

Ils prétendent vouloir « sauver les enfants contre un monde corrompu et des services publics qui cachent les affaires, séparent les familles et protègent les pédophiles », a affirmé le procureur.

Avoue-t-il ou ironise-t-il ?…

Selon les premiers éléments de cette affaire, « il n’est pas question d’argent pour l’instant »…

Merci pour le « pour l’instant ». La notion d’argent, ça sera en fait quand il faudra que les accusés déboursent des fortunes en avocat pour avoir une chance de ne pas faire dix de prison pour une accusation montée de toutes pièces…

…et ce groupe agirait par « conviction ». La mère des trois enfants a cependant été interpellée avec, sur elle, plusieurs milliers d’euros en liquide.

Elément probablement sorti de son contexte, et peut-être mensonger comme le reste. Mais, au cas où ; était-ce à son domicile, par exemple ?…

D’autres personnes sont actuellement recherchées, à travers toute la France, dans le cadre de cette enquête.

Comprenez : c’est du sérieux ! On a une grosse association de malfaiteurs à traiter !

Les enfants ont été approchés début septembre par un couple et le groupe possédait leur emploi

du temps complet.

On finit par un mensonge. De taille, et loin d’être innocent. Car il est prouvé que les enfants ont été approchés le 13 août. Plus qu’un mensonge, il s’agit d’une manipulation des faits dans un but très précis : réduire cet écart si gênant, entre la date de cette prise de contact et les deux opérations de gendarmerie, l’une, inopinée, six semaines plus tard, l’autre, déclenchée sur ordre du procureur auteur desdites déclarations publiques, dix semaines plus tard !… Car, une fois de plus, monsieur Coindeau n’emploie pas le conditionnel mais affirme !

La manipulation des faits démontre tout simplement la manipulation de l’accusation elle-même, par personne dépositaire de l’autorité publique.

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Publié le 27/10/2012 à 06h00
Par Stéphane Durand

Tentative de rapt d’enfants en Charente-Maritime : les suspects incarcérés

On tape direct ! Tentative de rapt ! Où ? Quand ? Comment ?… Pas d’importance…

Un quatrième complice s’est ajouté, vendredi, à la liste des personnes suspectées d’avoir planifié l’enlèvement de trois enfants.

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Le procureur de Saintes, Philippe Coindeau, avait ouvert une information judiciaire. (Photo archives david briand)

Ils sont quatre à avoir été placés en détention provisoire et mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de l’enlèvement de mineurs de 15 ans, hier soir, à Saintes. Figure parmi eux la mère des enfants qui devaient être soustraits à leur père, installé à Montendre, lequel en a la garde après une séparation conjugale.

L’intéressée, pour organiser cet enlèvement, s’était rapprochée d’un groupe qui affirme combattre les réseaux pédophiles et la violence faite aux enfants. Les trois autres personnes incarcérées appartiennent à ce groupe. La mère de famille, qui souffrirait, d’après les experts, de troubles psychiatriques, est persuadée que ses enfants sont victimes de pédophilie.

Un contrôle instructif

C’est en contrôlant le véhicule du leader du groupe, Stan Maillaud, le 22 septembre dernier, dans le Doubs, que les gendarmes sont tombés sur des carnets dans lesquels étaient notés les préparatifs de l’enlèvement de Montendre. Le suspect, après avoir pris la fuite à travers champs lors de ce contrôle, n’avait pu être entendu.

Il est d’ailleurs sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis avril 2009 et sa condamnation à un an de prison pour soustraction d’enfants par le tribunal correctionnel de Perpignan.

Aujourd’hui, il est donc d’autant plus recherché. Hier, les prévenus ont en partie reconnu les faits. Notamment leur surveillance étroite des enfants.

« Un couple avait été aperçu, en septembre, qui les suivait à la trace »,

Là, il faudrait en dire plus… On dirait une pure invention. Surtout qu’en septembre, il y a des futurs témoins qui les côtoyaient à bien des centaines de kilomètres de là…

…a indiqué le procureur de Saintes, Philippe Coindeau, qui avait ouvert une information judiciaire après avoir été prévenu par le parquet de Besançon des notes trouvées dans le carnet de Stan Maillaud.

C’est comme ça que deux activistes du groupe, dont la compagne du fuyard, Janett Seeman, avaient été interpellés à Besançon mardi dernier. Un troisième complice présumé les avait rejoints. Quant à la mère, commanditaire de l’enlèvement, elle a été arrêtée au Passage d’Agen, dans le Lot-et-Garonne.

La mère commanditaire de l’enlèvement. Pas la peine de projeter un jugement puisque les jeux sont faits, et sans doute les peines déjà décidées, vues les incarcérations en « préventive »…

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Journal « Sud Ouest »
13 novembre 2012
Par stéphane durand

« Le père faillit en crever » Mais que fait SOS Papa ?…

Le 25 octobre dernier, quatre personnes qui préparaient le rapt de trois enfants étaient incarcérées, dont la mère.

On voit bien la nécessité de les avoir incarcérés, puisqu’ils préparaient le rapt, et que c’est avéré.

L’avocat du père prend la parole.

Même « cercle » que celui de monsieur Coindeau, sans doute… Et celui de Janett Seemann ; la parole, c’est pour quand ?…

D’un côté, une mère de famille dépeinte comme « délirante » par les psychiatres et qui accuse son ex-mari d’abuser de ses trois enfants dont il a la garde à Montendre, dans le sud du département. De l’autre, un groupe se faisant appeler le RRR (Ralliement des résistants pour la révolution) et dirigé par un ancien gendarme, Stan Maillaud, présent dans le Doubs et qui affirme lutter contre les réseaux pédophiles et satanistes.

Le décor est planté, les rôles sont distribués. Par celui qui accuse, fait incarcérer, et monopolise la communication.

La rencontre entre la première et le second a failli déboucher sur le rapt des trois enfants âgés de 5 et 12 ans afin de les soustraire à leur père (voir « Sud Ouest » des 26 et 27 octobre).

Ben oui ; si c’est répété, et qu’on vous le répète, ça ne peut que devenir vérité, on connait bien le principe…

Cette préparation d’enlèvement, découverte par les gendarmes, a permis l’arrestation de quatre personnes, dont la mère de famille, et leur incarcération avant qu’ils ne passent à l’acte.

Que vous dire de plus ? Vous comprenez, maintenant, pourquoi il était d’une absolue nécessitéd’ incarcérer Janett Seemann et les autres « individus sans activité » ? Ils allaient passer à l’acte ! Bon, après dix semaines à faire on ne sait trop quoi d’autre. Mais ça n’a pas d’importance. C’est un détail. Car de toute façon, on a la preuve qu’il y avait préparation d’enlèvement… …puisque celle-ci a été découverte par les gendarmes… …sur les instructions du procureur… …qui avait déjà traité une fois le « problème Sandrine Gachadoat »…

Cette affaire, Daniel Picotin, l’avocat bordelais qui est notamment intervenu dans le dossier des reclus de Monflanquin, la connaît bien.

Quelle affaire, s’il vous plait ?

Il est aux côtés du père des enfants depuis plusieurs années. Depuis que Sandrine Gachadoat, la mère, a enlevé une première fois ses deux garçons et sa fille pour une cavale qui a duré plus de deux ans.

Tout commence en décembre 2008. Séparée de son mari, elle ne peut voir ses enfants qu’un jour par semaine, le dimanche.

Pardon. Il semble que tout ait commencé en 2006 ; quand Léa, âgée de six ans et demi, déclarait à sa maman que sa grand-mère lui introduisait des objets dans l’anus, déclarations recueillies par des gendarmes au cours d’une audition dite « Mélanie », et suivies d’un classement sans suite…

Si on raconte une histoire en la prenant juste au moment où ça nous arrange, c’est à dire au milieu, et en omettant de parler de ce qui est le plus gênant, c’est tout simplement de la manipulation mensongère.

Une situation qui la révolte, étant persuadée qu’ils sont abusés par leur père. « Tous les rapports d’expertises psychiatriques ont conclu à des bouffées délirantes.

Le grand classique en ces cas là… On commence à connaître.

Ce n’est pas pour rien que la justice a donné l’autorité parentale exclusive au père », fait remarquer maître Picotin.

Quant à savoir si c’est bien la « justice » qui a donné l’autorité parentale exclusive au père, c’est bien ce que Janett Seemann et Stan Maillaud essayaient de déterminer…

Plus de deux ans de cavale

Ce 14 décembre 2008, Sandrine Gachadoat décide donc de ne pas ramener ses enfants et s’enfuit avec eux dans les environs de Nîmes. « Pendant toute cette période, nous avons la plupart du temps été hébergés », confie-t-elle dans une vidéo. Les enfants sont déscolarisés. Un avis de recherche est lancé. À Montendre, c’est la consternation. Un comité de soutien fait corps autour du père qui écrit même à Nicolas Sarkozy pour l’alerter sur sa situation.

« À ce moment-là, nous avons hésité à alerter les médias et à faire du ramdam. Nous avions peur que, se sachant activement recherchée, elle prenne une décision radicale.

Vous n’aviez pas plutôt peur qu’on finisse par découvrir et parler du fin mot de l’affaire ?

J’ai même sollicité mes propres enquêteurs pour tenter de la retrouver.

Ouaw ! Quel cabinet ! Comme à l’américaine ! Avec des enquêteurs et tout et tout ! Et un petit coup de publicité – très probablement mensongère – en passant. C’est aux frais de la princesse… …incarcérée.

En vain. Ce dossier m’a hanté.

Pauvre auxiliaire de justice si sensible !… Ah, c’est un publi-reportage ! Pardon, on n’avait pas compris…

On se demandait si les enfants n’avaient pas atterri dans une secte. Le père a failli en crever », confie l’avocat.

Finalement, c’est lors d’un contrôle de gendarmerie, dans le Gard, au-dessus d’Alès, en avril 2011, que Sandrine Gachadoat est arrêtée et placée en garde à vue. Les deux garçons et la fille sont rendus à leur père. L’intéressée est transférée à la maison d’arrêt de Saintes où elle reste quatre mois avant de rejoindre un hôpital psychiatrique dans le cadre d’un internement d’office.

Happy end…

Selon les médecins croisés en prison, son comportement tend vers la paranoïa.

Nous voulons bien croire que les médecins qu’on croise en prison ne remettent pas en cause le discours imposé par la « justice »…

« Incompréhensible »

« Elle est partie de l’hôpital au bout de seulement deux mois. C’est incompréhensible et irresponsable. J’en veux au psychiatre qui a pris cette décision. Il a libéré une grenade dégoupillée dans la nature », s’emporte Daniel Picotin. Les faits qui suivront lui donneront raison.

Les faits, on vous dit ! Voilà ; on y arrive. Ou, comment faire une belle fable pour envelopper une version imaginaire que l’on veut imposer à tout le monde…

Le 22 septembre dernier, en contrôlant le véhicule de Stan Maillaud dans le Doubs, les gendarmes tombent sur un carnet dans lequel sont notés les préparatifs de l’enlèvement des trois enfants à Montendre.

Faut-il répéter ? « Carnet dans lequel sont notés les préparatifs de l’enlèvement des trois enfants à Montendre » !!

Car, des notes préparant un contact avec des enfants pour prendre de leurs nouvelles et éventuellement les interviewer, certes clandestinement ; quand on a les pouvoirs d’un procureur et des dessins inavouables, ça devient les préparatifs d’un enlèvement ! On va en prendre pour dix ans, et d’ailleurs on commence tout de suite sa peine par tranches de quatre mois !

Vite ! Tous aux déchiqueteuses !!

L’ancien gendarme, qui a réussi à fuir pendant ce contrôle, est toujours recherché. La mère de famille, elle, est interpellée dans les environs d’Agen. Trois autres personnes appartenant au groupe de Stan Maillaud, dont sa compagne, sont également arrêtées.

Puisqu’on vous dit que c’est un groupe… …de malfaiteurs projetant un kidnapping !

« Un groupe séditieux »

On ne sait pas comment Sandrine Gachadoat est entrée en contact avec le RRR,

Là, on veut bien vous croire… …puisque c’est Stan Maillaud qui voulait la rencontrer pour l’interviewer !

…mais toujours est-il qu’elle avait réussi à convaincre ces activistes de passer à l’action.

Encore une fois, puisqu’on vous dit que c’est elle le commanditaire ! Que c’est elle qui est allé chercher ses hommes de mains ! Et que les activistes étaient convaincus de passer à l’action… … puisqu’ils étaient en train de passer à l’action… …depuis le 13 août 2012… …jusqu’à ce qu’ils soient interrompus… …six semaines plus tard… …à 800 km de là, à Amancey dans le Doubs… …au cours d’une autre « action clandestine »… …c’est-à-dire la tentative de soustraction d’une victime… …majeure, à un réseau de criminels violeurs et tueurs d’enfants.

Des activistes qui dénoncent l’existence de réseaux pédophiles et satanistes en lien avec des personnages hauts placés et qui bénéficient de nombreux soutiens, dont celui du député fédéral belge Laurent Louis.

Ce dernier, dans une vidéo mise en ligne sur le site Internet du RRR, s’indigne du fait que « des personnes qui combattent la pédophilie soient harcelées par la justice alors que des enfants sont aux mains de pédo-criminels. Il n’est pas acceptable que des héros soient transformés en monstres », indique t-il tout en précisant se tenir informé minute par minute de la situation.

Daniel Picotin, lui, n’en croit pas ses oreilles : « On est en présence d’un réseau puissant…

Ah bon ? On croyait qu’il n’y avait pas de réseau, nous ?!…

…qui soutient la théorie folle d’un complot de pédo-criminels.

Mais oui bien sûr ! La théorie – folle ! – du complot ! Les criminels pédo « philes » ne sont que légendes urbaines !

Mon client, lui, est toujours dans l’angoisse qu’un fou vienne enlever ses enfants. » L’avocat réfléchit d’ailleurs à demander aux plus hautes autorités de l’État la dissolution du RRR qui, pour lui, est un groupe « séditieux dangereux. »

Oui. L’auxiliaire de justice peut réfléchir. Et demander au terrorisme d’Etat de dissoudre la Résistance qui s’est créée contre lui – le terrorisme d’Etat, pas l’auxiliaire de justice…

C’était le droit de réponse des incarcérés soumis au silence.

Par des amis « des amis de Stan Maillaud » et des « Zorros Blancs ».

Source: http://smrrr.wordpress.com/2012/12/09/dossier-revue-de-presse-et-droit-de-reponse-dans-laffaire-janett-seemann/

 

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