Ken Livingstone, ancien maire de Londres, a dit explicitement que le MI5 filmait les partouzes du Kincora Boy’s home, en Irlande du Nord, et qu’en plus on a étouffé des affaires similaires dans tout le pays. C’est gros mais c’est vrai. Le but était de faire chanter des politiciens du coin.
Et d’ajouter « la vérité c’est qu’il y a eu un nombre impressionnant d’étouffements d’affaires de pédophilie et de réseaux pédophiles pendant des dizaines et des dizaines d’années« .
Le Kincora Boy’s Home était un orphelinat tristement réputé de Belfast où en effet, un réseau pédophile opérait, utilisant les enfants comme chair à partouzes. Rien de bien exceptionnel hélas, si ce n’est que ce réseau avait carrément été mis en place par les services secrets anglais, afin de compromettre et manipuler quelques personnalités.
En 1980, le Kincora Boy’s Home a fait parler de lui quand on a appris que les enfants y étaient systématiquement victimes de viols. Trois membres du personnel ont été arrêtés: William McGrath, Raymond Semple et Joseph Mains l’ancien gardien. Ils ont pris respectivement quatre, cinq et six ans de prison.
L’affaire aurait pu s’arrêter là, si on n’avait pas appris ensuite que la police était parfaitement au courant de ce qu’il se passait dans ce home. Le journaliste Martin Dillon a même découvert que McGrath était le chef d’une brigade paramilitaire loyaliste (pro anglaise) appelé Tara, et qu’il était très certainement un pion du MI5 depuis les années 60. On sait aussi qu’il se rendait régulièrement à Londres.
McGrath, qui a été engagé à Kincora en 1971, était chargé d’attirer des personnalités politiques pour les compromettre afin notamment que l’Irlande du Nord reste rattachée à l’Angleterre. Pour cela, le MI5 faisait chanter McGrath, probablement avec le même type de photos. Mais, on dirait bien que les politiciens irlandais n’étaient pas les seuls visés, puisque l’ancien premier minsitre Edward Heath, réputé homosexuel, se rendait régulièrement au Kincora Boy’s Home.
D’autres leaders paramilitaires loyalistes y étaient invités, comme John McKeague du Red Hand Commando, lui aussi piloté par le MI5. On a aussi dit que McGrath était en relation via un ami commun, Knox Cunningham, avec Anthony Blunt, historien et agent double (MI5 et espion soviétique) qui trainait aussi du côté d’Elm Guest House, à Londres.
On avait aussi un avocat de la ville de Belfast, , contre lequel plusieurs enfants du home ont porté plainte, ou des conseillers municipaux. Quant aux réels dirigeants de ce réseau pédophile, il s’agirait de hauts gradés de l’armée anglaise et des renseignements. De fait, McGrath fournissait aussi des enfants à ses copains des services de renseignement et à des politiciens.
D’après Colin Wallace, ancien attaché de presse de l’armée, qui était basé à Belfast, les services savaient ce qu’il se passait au home six ans avant l’enquête officielle. En 1973, Wallace, qui était chargé de travailler sur l’opération Clockwork Orange destinée à contrôler des politiciens comme Edward Heath, a écrit à ses supérieurs pour dénoncer les viols d’enfants au Kincora Boys Home, mais rien n’avait bougé. Wallace a ensuite été viré de l’armée, et on a même réussi à lui coller le meurtre d’un ami sur le dos. Apparemment, les viols duraient depuis une vingtaine d’années déjà quand un journal de Dublin a déballé l’affaire en 1980.
L’enquête a été tellement dérisoire que trois des cinq membres de l’équipe ont jeté l’éponge au bout d’un mois. En fait, plusieurs enquêtes ont été menées depuis 1980, mais aucune n’a publiquement révélé toute l’affaire. Les faits ont au contraire toujours été minimisés, et aucun des clients n’a jamais été inquiété.
Pourtant, quelques meurtres autour du Kincora Boys Home ont eu lieu, à commencer par celui du jeune Brian McDermott, retrouvé mutilé en 1973, à proximité du home. Ou celui de Stephen Waring, un jeune qui s’était enfui du Kincora Boys Home où il avait été violé, pour aller à Liverpool. Mais, la police l’a remis dans le bateau pour l’Irlande et il ‘nest jamais arrivé. Des passagers, par contre, ont vu un jeune homme tomber dans l’eau. La police, qui connaissait les penchants pédophiles de John McKeague, l’a suspecté du meurtre de Brian McDermott, d’autant qu’il était un visiteur régulier de l’orphelinat. Et les services de renseignement ont considéré McKeague comme celui qui a enlevé et tué Brian McDermott.
Et puis, les noms de Edward Heath ou de Lord Mountbatten, le « père spirituel » du prince Charles, ne devaient pas sortir. On ne devait pas non plus parler d’abus sexuels rituels, c’est-à-dire sataniques.
Un réseau pédophile et satanique
Au sujet de lord Louis Mountbatten, on peut dire qu’il est l’oncle du prince Philipp, le père de Charles et mari d’Élisabeth II, ancien nazi. C’est lui qui a organisé le mariage de son neveu et de la future reine d’Angleterre. En se mariant, Philipp a changé son nom, de Battenberg en Mountbatten. Louis Mountbatten était une des courroies de transmission entre le Reich d’Hitler et l’Angleterre, où Hitler avait de fervents partisans, tout comme en France et ailleurs. Trois des soeurs du prince Philippe étaient mariées à des princes allemands et étaient membres du parti nazi. Et Louis Mountbatten faisait aussi des visites au Kincora Boys Home.
On sait aussi que c’est le même Louis Mountbatten qui a introduit le prédateur Jimmy Savile auprès de la famille royale en 1966. Savile est ensuite devenu un proche conseiller du prince Charles et cela depuis la fin des années 60. Savile était aussi très proche de Margaret Thatcher, avec laquelle ila passé plusieurs réveillons. C’est aussi Mountbatten, haut gradé de la marine, qui a permis à Savile d’être le premier civil décoré de la marine (béret vert en 1970). Mountbatten est mort en 1979 en irlande dans l’explosion de son bateau, qu’on a imputée à l’IRA.
Mountbatten et le prince Philipp sont des satanistes, absolument tout le monde le sait au MI5 et au MI6. D’ailleurs, toute la famille royale est sataniste, de même que la famille royale des Pays Bas. A ce sujet, on aura bientôt l’occasion de parler d’une petite sauterie qui a mal tourné dans le sud de la France, en 2001. Il faut savoir que pédophilie et satanisme ne font qu’un, pour d’obscures raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas tant on sombre dans la folie la plus profonde.
Quant à Edward Heath, premier ministre conservateur de 1970 à 1974, il est également cité comme l’un des violeurs d’enfants à l’orphelinat de Jersey. Il venait sur son yacht le Morning Cloud, et Savile lui livrait des gamins de l’orphelinat d’à côté. Lui aussi est un sataniste, un assassin d’enfants. David Ike (qui parle aussi d’extra terrestres) l’a écrit dans un livre et n’a jamais été poursuivi par Heath pour cela. Heath a été mis en garde à quatre reprises par la police métropolitaine de Londres de ne pas trainer dans les toilettes publiques de la capitale et de ne pas tenter de ramasser de jeunes garçons. Comme il ne l’a pas fait, on (l’Allemagne) a fait chanter Heath pour qu’il fasse rentrer l’Angleterre dans le Marché Commun européen.
Heath serait lui aussi un agent nazi, installé avant la guerre en Angleterre, et il serait lié au DVD (Deutsches Verteidigungs Dienst) lié à la Défense allemande et qui serait spécialisé dans la prostitution de mineurs pour les élites (le DVD aurait ainsi fait enlever la petite Maddie McCann pour une cérémonie satanique).
Un certain Michael Stone, qui a rejoint les rangs des milices loyalistes et a tenté de tuer des militants du Sinn fenn en pleine assemblée et avait aussi tué trois irlandais dans un cimetière à Millton, avait été placé au Kincora Boys Home. Victime de sérieux troubles psychologiques, il aurait été mis sous la coupe de John McKeague, qui l’aurait introduit dans les milices paramilitaires loyalistes. McKeague a été tué une semaine à peine après que les trois sous-fifres du Kincora Boys Home aient été condamnés.
Les abus sexuels commis au Kincora Boys Home étaient de type satanique, et les cérémonies étaient pilotées par des politiciens en vue. Les enfants étaient parfois emmenés au château de Birr, au centre de l’Irlande pour des cérémonies. Un journaliste indépendant qui travaillait sur la conncexion entre Kincora et le château de Birr, a montré que Colin Wallace avait déjà parlé des abus rituels qui s’y déroulaient. Et pas avec le staff de l’orphelinat, mais avec des personnalités. Le château appartient aux comtes de Rosse, qui sont liés à la famille royale anglaise. Le premier comte de Rosse (franc maçon, « libertin » notoire et attiré par les cultes liés à Dionysos) a été l’un des fondateurs d’une société secrète, élitiste et satanique, liée à la Franc maçonnerie écossaise, le Hellfire Club.
D’autres orphelinats anglais ont eu la même fonction que le Kincora Boys Home, si ce n’est tous. A Kensington, dans la Church Street (à deux pas de Hide park à côté de Londres), le MI5 avait installé un autre bordel pour pédophiles de haut rang. Le but était d’y attirer des dignitaires étrangers, diplomates et membres des renseignements, et de les filmer pendant qu’ils violaient des enfants.
Des orphelinats du Pays de Galles servaient aussi au MI5 pour compromettre des personnalités.