Daniel Gate, l’autre version ! Bladi.net – 9 Aout 2013

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http://b3.bld.im/IMG/arton37584.jpg?1376084922Daniel Galvan, le pédophile condamné en 2011 à 30 ans de prison pour avoir violé 11 enfants au Maroc, savait 5 jours à l’avance qu’il allait sortir de prison, d’après ses codétenus, à la prison centrale de Kénitra.

Le pédopornographe affirmait à ses compagnons de cellule qu’il allait se venger de tous ceux qui sont à l’origine de sa condamnation dès sa sortie de prison, mais il ne savait pas selon eux, qu’il serait gracié par le Roi Mohammed VI, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum.

Plus tard, un mystérieux interlocuteur appela le pédophile espagnol pour lui annoncer que son nom figurait sur la liste des 48 Espagnols, ayant bénéficié d’une grâce royale, sur demande du Roi Juan Carlos d’Espagne.

Galvan vivait comme un prince dans la prison de Kénitra racontent ses codétenus, où il pouvait avoir tout ce qu’il voulait et entretenait des relations très étroites avec les responsables du centre de détention.

Une source du centre marocain des droits humains affirme que même le dossier médical du détenu espagnol avait été falsifié, pour le faire passer pour un cas désespéré, afin qu’il puisse bénéficier de la grâce royale.

Le pédophile, de son vrai nom Salahdine Gabhan Benia, racontait en prison qu’il était un espion espagnol d’origine irakienne, version qui avait été soutenue par El Pais. Daniel Galvan avait quitté la prison moins de 24 heures après avoir été gracié et sortira rapidement du Maroc avec un passeport périmé.

Arrêté depuis à Murcia, après un mandat d’arrêt international émis par les autorités marocaines, Daniel Galvan Fina, aurait déserté l’armée irakienne et acquis par la suite la nationalité espagnole.

L’affaire, à l’origine de la disgrâce de Hafid Benhachem, délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, a suscité une forte polémique au Maroc, aurait été attisée par la France, d’après José María Gil, expert espagnol en sécurité et terrorisme.

Dans le quartier de San Roque de Torrevieja, à Alicante, où vivait Daniel Galvan Fina, ses voisins parlent de lui comme d’un quelqu’un de sympathique et sans problèmes.

L’homme, qui aimait à raconter ses exploits sexuels à ses compagnons de cellule dans une parfaite darija (dialecte marocain), leur avait avoué un jour avoir violé deux jeunes filles à Meknès et deux autres en Espagne.

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