Dondevamos Léa, 2 ans et demi, menacée par un pédophile

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ob_8602b4_h-20-1774940-1257344183-jpgVoici l’histoire de Léa, une fillette de deux ans et demi que la justice refuse de protéger. Il faut dire que le pédophile qui commet des attouchements sur elle a des relations. On l’appellera C. En l’espace d’un an, sa mère a perdu tout espoir de la sauver des griffes du pédophile.

La maman de Léa, Sophie, rencontre C. en 2007. Il est pilote d’hélicoptère et aime tout contrôler. Quand il apprend que Sophie est enceinte, il se tire. Pour revenir des mois plus tard dans la vie de sa fille, et la reconnaitre quand elle a un an.

Léa naît en février 2011. Elle est la cinquième fille de Sophie, les quatre autres étant chez elle sur le mode de la garde alternée, ainsi que chez leur père. Quand C. décide de revenir, Sophie tente de reprendre leur relation mais elle finit par rompre, devant le comportement graveleux de C. avec ses filles.

Il se promène à poil devant les enfants, parle de les « enculer ». Voici un florilège des propos de ce pervers: « ma fille tu es tellement belle que quand tu seras grande tu seras actrice de films de cul », « les bébés ont un instinct de succion, ils tètent et sucent tout ce que tu leur mets dans la bouche, je suis sur que plein de pères en profitent« , ou en parlant à la fille de Sophie qui avait 11 ans: « ma liloutte si je t’attrape je vais te faire saigner le cul », ou en lui mettant la langue dans l’oreille: « t’aimes quand je t’encule l’oreille« …

Bref, le monsieur a visiblement un gros problème pour gérer sa libido.

Sophie le quitte et obtient la résidence habituelle de sa fille. Elle demande que C. voit sa fille de manière progressive, car il a été peu présent dans sa vie, et elle n’a qu’un an.

Le pervers se révèle

le tribunal tente une médiation entre C. et Sophie pour organiser les droits d’hébergement de C. Mais celui-ci cherche à mettre la pression à Mme S., chargée de cette médiation. Il lui envoie de nombreux SMS, mails et appels téléphoniques, si bien que Mme S. laisse tomber la médiation.

En juin 2012, C. ne rend pas Léa pendant plusieurs jours après un droit de visite, sans prévenir Sophie. L’avocate de Sophie, sans la prévenir, lance une procédure pour enlèvement parental, mais au bout de 3 jours au lieu de 5.

Pendant ce temps, C. envoie de charmants SMS à Sophie. Par exemple:

« une mère qui vend de la drogue et qui habite en face d’une boite de nuit on verra comment ça pèse dans la balance » (Sophie n’a jamais vendu de drogue et n’a pas habité longtemps devant une boite de nuit);

« Tu as tout intérêt à ce que ça reste à l’amiable »

Le 15 juin 2012, en référé, C. obtient d’avoir sa fille deux fois deux jours par mois. Dès les premières visites chez son père, Léa revient avec des terreurs nocturnes, et panique dès que sa mère quitte la pièce. Sophie l’emmène donc chez un pédopsychiatre qui considère que ces terreurs nocturnes sont très probablement liées à l’arrivée de C. dans la vie de Léa.

87431410_pC. n’hésite pas non plus à agresser et menacer Sophie et même ses filles, notamment avec un revolver pour lequel il n’a pas de permis, mais bien sur toutes les plaintes de Sophie et ses filles sont classées sans suite. A ce propos, C. a expliqué à Sophie qu’il avait besoin de ces armes car parfois il travaillait « à son compte ».

Le 22 août 2012, Léa rentre de chez son père avec une grosse inflammation à l’entrejambe, qui dure 10 jours.

Pour voir Léa, C. donne ses dates à Sophie au dernier moment, et la menace si elle ne cède pas à ses caprices. En parallèle, il multiplie les attestations qui lui sont favorables et fait tout pour se présenter comme un père parfait.

On commence à dire à Sophie qu’elle limite de manière « abusive » les droits de C., qu’elle lui en veut, qu’elle cherche à l’éjecter de la vie de sa fille.

En octobre 2012, l’ex de Sophie et père de ses quatre filles aînées rédige une attestation dans laquelle il déclare que C. se balade nu devant ses filles, et qu’il a aussi déclaré après qu’une d’elles ait parlé de se faire percer les oreilles « pourquoi pas le clitoris?« .

Eh bien croyez-le ou non, aujourd’hui C. et l’ex sont de grands amis, et sont même allés à Disney-land ensemble et avec les enfants au mois d’août.

Aujourd’hui, Sophie n’a quasiment plus de contact avec ses deux plus jeunes filles, qui ont décidé de vivre chez leur père du jour au lendemain. Mais, on va voir comment les choses se sont passées.

Grandes manœuvres

Le 9 novembre, Sophie reçoit un SMS de C., lui disant qu’il ferait placer Léa en famille d’accueil et qu’il ferait lancer une enquête sociale contre elle. C’est exactement la ligne de conduite qu’il a suivie.

Quelques jours plus tard, un SMS anonyme (j’ai laissé les fautes d’orthographe): »va voire les flics démerde toi pour retirer tes plaintes et ferme ta gueule ou je te la fait fermer pour de bon r as rien ce tel est in-traçable tu passes pour une fille fait ce qu’on te dit et tout ira bien ». Cela donne une idée du personnage.

Le 29 novembre le juge confirme les 2 fois deux jours de C. pour voir sa fille, en attendant les résultats de la médiation familiale que C. cherche à planter.

Le juge réduit l’affaire à un simple « conflit » entre Sophie et C.

affiche1-webEn décembre, la protection de l’enfance fait un signalement au procureur concernant des faits d’agression sexuelle contre Léa. Les filles de Sophie sont entendues dans le cadre de l’enquête.

Le 18 janvier 2013, Sophie porte plainte pour agression sexuelle. Léa est rentrée de chez son père disant que son père lui avait fait « bobo à la nénette », elle revient en faisant des cauchemars, et recommence à ne plus être propre dans la journée.

Léa voit un psy qui confirme qu’elle est bien en régression, mais impossible d’obtenir ce rapport.

A ce moment, Sophie espère encore que ses doutes sot infondés. Mais elle se pose suffisamment de questions pour décider de porter plainte. Réflexe normal d’une mère qui voit que sa fille va mal. Elle constate aussi que son père lui arrache littéralement des verrues au lieu d’aller chez le dermato, et cela de manière systématique.

Dès qu’il apprend que Sophie a porté plainte, C. va voir le seul expert, semble-t-il, à Perpignan, déjà intervenu de manière très négative dans d’autres affaires de pédocriminalité, car pour lui il semble que les pédophiles n’existent pas, en tout cas il ne les repère pas. Cela n’a pas manqué avec C. qui selon lui n’a aucun trouble psychologique. On peut aussi se demander comment C. a su pour la plainte moins de deux semaines après qu’elle ait été déposée, alors qu’il n’a été convoqué chez les flics qu’en avril.

En mars 2013, la psychologue M. qui suit Léa fait à son tour un signalement au procureur. Elle est convaincue que Léa a bien subi des agressions sexuelles de la part de son père. C. va la harceler de la même manière que Mme S. pour savoir ce qu’elle a dit dans son signalement.

Tous contre Sophie

La mesure d’investigation éducative est lancée, à la demande de Sophie qui ne sait plus vers qui se tourner. Comme l’enquêtrice annonce ses visites à l’avance, C. a pu acheter un lit à sa fille au dernier moment, et sait mettre Léa en condition.

Le 15 avril 2013, C. demande la domiciliation de Léa.

Le même jour, les deux plus jeunes filles de Sophie sont entendues au sujet du comportement très limite de C., mais elles reviennent sur leurs déclarations et à partir de ce moment, elles ne veulent plus retourner dormir chez leur mère.

Il faut dire que depuis trois ou quatre mois, C. s’est beaucoup rapproché de leur père et de sa compagne. Et que les filles ont eu des pressions pour cesser d’accuser C, du genre: « s’il va en prison ce sera de ta faute », ou « si tu continues tu prends tes valises »…

L’un des filles va même jusqu’à dire qu’elle « récité la leçon que leur mère leur avait demandé de réciter« . Cela, alors que quelques années plus tôt quand C. venait au domicile de Sophie, elles s’enfermaient dans leur chambre .

Le 22 avril la plainte pour agressions sexuelles est classée sans suite car les faits seraient « insuffisamment caractérisés« .

 

Deuxième plainte, classée sans suite

88069706_oLe 17 mai 2013, Sophie filme sur le fait sa fille Léa en train de « jouer » à la poupée d’une étrange façon: en effet, la petite lèche et embrasse longuement l’entrejambe de sa poupée, expliquant que « papa » fait pareil avec elle. La fille ainée de Sophie assiste à la même scène, ainsi que sa mère. Léa explique aussi qu’elle dort toute nue avec son père, qui est également à poil.

Dans une seconde vidéo, Léa montre comment son père se branle devant elle en lui caressant « la nénette ». Sophie va donc à nouveau porter plainte.

Fin août, toujours aucune nouvelle de cette plainte, qui par conséquent a du être classée elle aussi.

Quelques jours plus tard, l’ex de Sophie demande la résidence principale de deux plus jeunes de leurs filles, qui ne sont pas retournées chez leur mère depuis la mi avril.

Sophie rencontre elle aussi l’expert que C a été consulté de manière préventive, cela dans le cadre de l’enquête éducative. L’ « expert » conclut qu’elle a « une représentation anxiogène de l’homme phallique », et on comprend pourquoi en voyant les images de Léa jouant à la poupée. Pour cet expert psychologue de Perpignan, c’est Sophie qui transmet ses angoisses à Léa.

Le même expert voit ensuite La pendant quelques minutes, lui pose une ou deux questions et conclut, probablement pour ne pas avoir à revenir sur son expertise de C? qui selon lui n’a aucun problème, qu’il n’y a aucune trace d’une conduite incestueuse de C. Cout des deux expertises: 650 euros.

1_0_679950Le « conflit parental », l’arme fatale

Le 5 juillet, le juge aux affaires familiales reprend à 100% les élucubrations de C., qui réclame d’avoir sa fille quasiment tout l’été, et cela par référé alors qu’il n’y a aucun situation d’urgence. Pourtant, on lui fait droit, en déclarant que « L’urgence est caractérisée à la fois par la nécessité de statuer sur les droits de visite et d’hébergement du père, qui est tenu éloigné de son enfant depuis plusieurs mois, et par l’acuité du conflit parental ».

Hors on n’est pas du tout dans un « conflit parental » mais dans le cadre d’accusations d’agressions sexuelles et même de viol (techniquement du moins) commis sur une enfant de 2 ans.

Le juge souligne « la mauvaise foi » de Sophie (alors que les agressions sexuelles n’ont jamais été jugées, comment peut-on affirmer un truc pareil????), et on ajoute (alors que la plainte du mois de mai pour agressions sexuelles n’a pas encore été jetée à la poubelle) que « aucun élément figurant dans le dossier ne démontre que C. serait inapte à prendre en charge l’enfant pendant plusieurs jours consécutifs ».

Cerise sur la gâteau: c’est Sophie qui est condamnée à payer les frais judiciaires pour elle et C.

Le prochain round, ce sera début octobre. Une audience doit avoir lieu pour la fin de l’enquête éducative. Les choses se présentent très mal pour Sophie, et on peut craindre la punition habituelle contre les mamans qui continuent à se battre pour leur enfant: le placement de l’enfant. Et à terme, l’envoi chez le pédophile qui lui, est si parfait aux yeux de la justice.

Affaire à suivre.

Source: http://lea-justice.over-blog.com

Note de Dondevamos: je ne connais pas cette affaire, mais il semble qu’on est bien partis pour le placement. Malgré les deux signalements de professionnels, et malgré des vidéos apparemment assez éloquentes fournies à la Justice. Je serais très surprise que d’un coup, la jutsice revienne sur ce qu’elle a décidé jusqu’à présent, et comprenne que C. n’est pas un père parfait mais un sale pervers.

Source: http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/08/31/27926628.html

 

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