Exclusivité LLP : la dissidence sans concession
George Soros et la drogue: les secrets de Judapest (partie 2/5)
La bataille pour la libéralisation de la drogue par l’ultra-capitaliste apocalyptique Soros dure depuis des décennies. L’Open Society Foundations, l’organisme de Soros fondé en 1979, travaille à ce dessein avec un autre instrument entre les mains des Illuminati et des services secrets britanniques, le Tavistock Institute, dont les Beatles furent le produit. Dès les années 1960, les Warburg, principaux soutiens de cet institut, financèrent les célèbres laboratoires Sandoz pour la production du LSD.
Berlinois de naissance, né sous la période de l’Allemagne national-socialiste, réservé mais très pragmatique, Aryeh Neier, bien entendu activiste des droits de l’homme, est investi par Soros comme dirigeant de l’Open Society Institute (ancienne appellation de l’OSF jusqu’en 2011), avec un budget, en 1993, de 500 millions de dollars. Dans un article de 2003, Neier se rappelle avec gratitude de Soros, de son programme des années 1960 sur la dépénalisation de la marijuana, de la méthadone, de l’entretien des héroïnomanes et des programmes alternatifs aux peines de détention. Un programme qui permet à Soros de continuer à écouler sa dope.
Il va sans dire que l’argent de Soros affaiblit énormément toute politique prohibitive, ratatinée après la décennie de Reagan. Les campagnes antidrogues étaient menées par Nancy Reagan. Le Wall Street Journal du 7 février 1996 mentionne : « Au début des années 1990, les mouvements pour la libéralisation des drogues n’étaient pas encore coordonnés. »
La situation bascule quand, sur ordre de Soros, les financiers internationaux arrosent principalement trois projets de dépénalisation de la drogue : six milliards de dollars à la Drug Policy Foundation ; quatre millions au Lindesmith Center (fondé en 1994 par Ethan Nadelmann) ; trois millions à la Drug Strategies, ainsi que plusieurs institutions américaines. La Drug Policy Foundation était dirigée par Mathea Falco, grand soutien de la libéralisation du cannabis et épouse de Peter Tarnoff, un gros bonnet du Council for Foreign Relations, et proche du président américain Bill Clinton, de 1993 à 2001. Quelle étonnante coïncidence ! Dans Compromised : Clinton, Bush & CIA, Terry Reed, ancien pilote de la CIA, révèle que Bill Clinton et des membres éminents de la CIA proches de George Bush participaient à des réunions secrètes de la CIA. Chaque semaine, plus de neuf millions de dollars étaient acheminés vers l’Arkansas pour des opérations de blanchiment. Cet ouvrage démontre comment la famille Bush a organisé des trafics de drogue et comment Bill Clinton abusait de son poste de gouverneur de l’Arkansas de 1983 à 1992.
Concernant George Bush sr., président des États-Unis de 1989 à 1993, Terry Reed atteste que les tours de forage Zapata, dont il était le propriétaire, ont servi à introduire de façon illégale de la drogue aux États-Unis. Elles étaient déchargées sur les plates-formes de forage situées au large du Texas. Les petites embarcations qui venaient des plateformes n’étaient jamais contrôlées par les douanes. Terry Reed affirme avoir vu George W. Bush, président américain de 2001 à 2009, s’occuper personnellement de la réception de la drogue, à partir d’une base aérienne de l’armée américaine[1].
En 2000, la DPF et le Lindesmith Center fusionnent pour devenir la Drug Policy Alliance (DPA). La DPA finança des entités anti-prohibition dans le monde entier, comme la Lega Internazionale Antiproibizionista (LIA), en Italie, pays qui présenta une liste anti-prohibition lors d’élections européennes.
[1] Terry Reed, Compromised : Clinton, Bush & the CIA (Compromis : Clinton, Bush et la CIA), Lincoln, 1994, p. 32.