7sur7.be Le patron du café tournait des sextapes avec des mineurs à l’étage

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Un cafetier de Turnhout est inquiété de faits notamment de nature sexuelle avec des mineurs d’âge dans l’enceinte de son établissement. À l’étage du troquet, le propriétaire du bar aurait amené des adolescents à des actes sexuels, consentis ou non, qu’il filmait. Certains jeunes étaient drogués.

Le café Obelisk était le nouveau repaire de jeunes de la Grand-Place de Turnhout, mais il affiche aujourd’hui portes closes. Jelle C., le jeune patron de 22 ans, a en effet été écroué après que des rumeurs d’activités tout sauf orthodoxes ne sont remontées jusqu’aux autorités locales.Plainte d’un adolescent
Het Laatste Nieuws annonçait lundi matin que l’établissement avait été fermé suite à une descente de police, probablement pour des raisons liées à un trafic de drogue impliquant de jeunes clients, il relate maintenant une lourde affaire de moeurs. La perquisition aurait en effet été décidée par un juge d’instruction après une plainte pour abus sexuels qui faisait suite à de persistantes rumeurs de même nature.

Selon plusieurs témoins, des garçons (dont des mineurs) auraient été amenés à avoir des rapports sexuels alors qu’ils étaient sous l’influence de cocaïne. Les faits auraient même été filmés par l’auteur majeur. « Un mineur d’âge a porté plainte pour agression sexuelle », confirme une source policière. « Vraisemblablement, des films ont été tournés pendant les rapports avec les mineurs mais ces images ne sont pas encore en notre possession », nuance la police.

Moeurs, violence, drogue, hormones, dettes
Jelle C., suspecté des agressions sexuelles, passe aujourd’hui en chambre du conseil. La liste des charges qui pèsent contre lui est interminable. Infraction à la loi sur les armes, atteinte à l’intégrité de mineurs, mise à disposition d’espaces dans le but de violer des mineurs, violation de la loi sur les drogues et de la législation sur les hormones. Il est également accusé d’avoir violemment tabassé le membre du personnel d’un autre établissement.

Enfin, le jeune tenancier abuseur présumé aurait engrangé 40.000 euros de dettes auprès de plusieurs créanciers.

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