Voici Kathe­rine McKee : l’ex de Sammy Davis Jr accuse à son tour Bill Cosby de viol

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Une nouvelle femme sort du silence dans l’af­faire Cosby. Il y a quarante ans, Kathe­rine McKee aurait été abusée par l’ac­teur. A l’époque, elle sortait avec Sammy Davis Jr.

La liste des femmes victimes (présu­mées) de viol par Bill Cosby vient de s’al­lon­ger. A 65 ans, Kate­rine McKee sort du silence. Les faits remon­te­raient aux années 70. A cette époque, la jeune femme fréquen­tait le chan­teur et membre du rat Pack Sammy Davis Junior depuis près de huit ans.

Proche de Bill Cosby à cette époque, Sammy Davis Junior n’au­rait jamais rien su de cette nuit trau­ma­ti­sante sur laquelle Kathe­rine McKee vient de reve­nir auprès des jour­na­listes du New York Daily News : « J’ac­com­pa­gnais Sammy dans le Michi­gan pour une tour­née […] J’avais décidé de prolon­ger mon séjour là-bas pour rendre visite à ma famille sur Détroit […] Quand Bill Cosby a apprit que j’étais en ville, il m’a propo­sée de me joindre à lui pour une fête donnée sur un bateau, me deman­dant de passer le prendre à son hôtel […] Il savait que j’étais la petite amie de Sammy. Je n’avais pas de raison de m’inquié­ter », confie Kathe­rine avant d’en arri­ver aux faits. « Je suis arri­vée à son hôtel. A peine arri­vée dans sa chambre, Bill Cosby m’a pris par le bras, baissé la culotte et m’a agrip­pée l’entre-jambe. Ensuite, il m’a violée debout, contre la porte. C’était si rapide, si choquant. Pour moi c’était une autre personne. »

Elle raconte s’être ensuite réfu­giée dans la salle de bain pour retrou­ver ses esprits. Des années durant, Kathe­rine McKee a gardé le silence. Aujourd’­hui encore, l’ac­trice à la retraite avoue toujours souf­frir : « Je me suis dit que si je n’y pensais plus, cette affaire dispa­raî­trait de ma mémoi­re… Il n’en est rien… » Les faits datant d’une quaran­taine d’an­nées, Bill Cosby ne devrait pas être inquiété par cette énième dénon­cia­tion. Il n’em­pêche : la liste de ses victimes présu­mées s’alour­dit et son image publique commence à sérieu­se­ment en souf­frir…

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