AFP / France 3 Picardie L’avocat Hubert Delarue mis en examen pour usage de faux

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L’avocat amiénois Hubert Delarue a été mis en examen à Lille pour usage de faux ce mardi 10 mars. Il est soupçonné d’avoir transmis à un juge une fausse promesse d’embauche pour un client qui demandait sa mise en liberté.

Me Henri Leclerc, l’avocat d’Hubert Delarue a annoncé ce jeudi 12 mars que son confrère, bien connu a Amiens, a été mis en examen à Lille pour usage de faux. Il est soupçonné d’avoir transmis à un juge une fausse promesse d’embauche pour un client qui demandait sa mise en liberté.

C’est une situation ubuesque, invraisemblable.

L’avocat Hubert Delarue a ajouté : « Cette mise en examen tient aussi beaucoup à la personnalité du magistrat qui instruit cette affaire ».

Cette mise en examen a été prononcée le 10 mars dans le cadre de cette information judiciaire conduite par le juge lillois Jean-Michel Gentil. Une perquisition, menée en novembre dans le cabinet amiénois de l’avocat, avait suscité l’indignation d’une partie de ses confrères.

Reportage diffusé le 12 novembre 2014 sur la mobilisation des avocats pour le secret professionnel, à la suite de la perquisition au cabinet d’Hubert Delarue :

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Les avocats prennent la défense du secret professionnel

Un reportage de Pierre-Guillaume Creignou, Didier Bert et Véronique Blanc et Dominique Choisy. Intervenants : Hubert Delarue, avocat au barreau d’Amiens.

Me Leclerc, qui s’est refusé à tout commentaire, participera lundi 16 mars à une conférence de presse avec son confrère et client au barreau de Paris. Dans un communiqué, l’association des avocats pénalistes s’est indignée de la mise en examen de Me Delarue « dans des conditions difficilement admissibles ». « L’avocat auquel des pièces sont remises ne peut être tenu personnellement responsable de leur authenticité », selon l’ADAP.

« J’ai eu la visite d’un magistrat instructeur dans un dossier d’un de nos clients, qui est suspecté d’avoir commis des faits répréhensibles. Pendant deux heures et demie, cinq personnes ont consulté un dossier qui n’est  ni du terrorisme, ni du djihadisme, ni du proxénétisme », avait témoigné Me Hubert Delarue, lors de la perquisition à son cabinet en novembre dernier.

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