AFP / Le Dauphiné Plainte de Christian Iacono contre les médecins qui ont «d’emblée» conclu au viol

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L’ex-maire de Vence (Alpes-Maritimes) Christian Iacono, acquitté le 25 mars en révision pour le viol de son petit-fils, qui s’était rétracté après deux condamnations, annonce avoir déposé plainte contre les médecins qui avaient «d’emblée orienté le dossier» dans une interview à Lyon Capitale.

«J’ai porté plainte auprès du Conseil national de l’ordre des médecins contre les médecins de Reims, dont les conclusions péremptoires et fortement critiquables ont d’emblée orienté le dossier sur une fausse piste», déclare Christian Iacono, 80 ans, dans une interview croisée avec son petit-fils Gabriel, 24 ans, au mensuel Lyon Capitale, dans son édition de mai.

Au terme d’une saga judiciaire de 15 ans, Christian Iacono, qui a toujours clamé son innocence, a été acquitté lors d’un procès en révision devant la cour d’assises d’appel de Lyon, le 25 mars. En 2000, son petit-fils Gabriel, alors âgé de 9 ans, avait accusé son grand-père de sévices sexuels et viols, censés s’être produits dans la villa du grand-père entre 1996 et 1998 à Vence.

Des accusations qu’il avait maintenues de façon constante pendant 11 ans, avant de se rétracter début mai 2011. Après deux condamnations à 9 ans de prison en 2009 et 2011, Christian Iacono avait alors saisi la cour de révision et obtenu en 2014 l’annulation de sa condamnation, entraînant un troisième procès à Lyon. Lors de ce procès, la défense de Christian Iacono a vivement critiqué les expertises des médecins de Reims – ville où résidait l’enfant – qui avaient immédiatement conclu au viol, alors que d’autres expertises ultérieures ont estimé qu’il n’y avait pas de preuves formelles.

«Quand j’ai examiné le dossier médical, j’ai vu que le médecin avait fait une erreur sur un diagnostic péremptoire et sur des éléments qui n’étaient pas suffisants pour faire un diagnostic de sodomie», affirme encore le grand-père, lui-même médecin. Il dit aussi avoir «complètement pardonné» à Gabriel.

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