Voici Christophe Lambert : “Vous seriez étonné par le nombre de pédophiles protégés qu’on connaît dans la politique”

Titre d’origine: « Aujourd’­hui, je suis en paix« 

Ses problèmes d’al­cool, la rupture avec Sophie Marceau… L’in­ter­view de Chris­tophe Lambert

Dans son roman Le Juge, le plus améri­cain des acteurs français dépeint un monde horri­ble­ment violent. « Les diffi­cul­tés révèlent un homme», nous confie-t-il. Ça tombe bien, lui aussi a connu son lot de coups durs…

Votre héros, un justi­cier tueur, est un homme plein de failles. C’est un peu l’image que vous donnez dans les médias ces temps-ci…

Mon person­nage n’a plus rien à perdre. Je me mettais dans sa peau en écri­vant, en me disant que s’il m’ar­ri­vait la même chose, peut-être que je réagi­rais comme lui. Je suis Bélier ascen­dant Cancer, le feu et l’eau : un véri­table extrême. Je suis plutôt calme mais je peux péter un plomb. Même si au bout de dix minutes, j’ai déjà oublié.

L’ac­tion du livre est ancré dans l’ac­tua­lité. Vous suivez les news ?

Oui, et je vois que le monde est plus violent qu’a­vant. Ça ne sert à rien de courir derrière les délinquants mineurs sur lesquels on va trou­ver 20 grammes de drogue. Il faut trou­ver celui qui en fait passer trois tonnes dans les ports. Vous seriez éton­née par exemple de voir le nombre de pseudo hommes d’af­faires, de pédo­philes proté­gés, qu’on connaît, dans la poli­tique, la finance. Les affaires sont très vite étouf­fées…

Vous êtes un peu parano, non ?

Non, pas du tout ! Les exemples ­affluent : c’est comme quand on trouve des filles dans des caves à qui on file des gamelles comme à des chiens, qu’on bat, qu’on drogue ; ou la petite qu’on vend aux enchères sur le dark Web, et des sites comme Silk Road où on peut trou­ver tout ce qu’on veut et qu’on met souvent des années à fermer !

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