Jace Alexander va devoir s’expliquer devant la justice
Considéré comme un père de famille et un réalisateur tout ce qu’il y avait de plus normal, Jace Alexander, l’un des réalisateurs de la série New York Unité Spéciale, a été arrêté mercredi par la police américaine.
Aux Etats-Unis, la série New York Unité Spéciale porte un autre nom. Elle s’appelle Law & Order (La loi et l’ordre). Lorsque l’on réalise une œuvre avec un nom pareil, mieux vaut respecter la loi. Si l’on en croit la justice américaine, Jace Alexander n’a pas suivi ce conseil. Le metteur en scène n’est pas simplement accusé d’avoir traversé la rue alors que le feu était rouge ou d’avoir consommé un peu de cannabis, il est soupçonné de possession de pornographie infantile.
Selon le site Variety, l’affaire a débuté le 24 juillet dernier, lorsque la police du comté de Westchester, près de New York, a traqué une adresse IP à partir de laquelle ont été téléchargées des images pédopornographiques. Après une traque minutieuse, les enquêteurs sont remontés jusqu’au domicile du réalisateur de 51 ans. Une fois sur place, mercredi 29 juillet, ils ont effectué une fouille minutieuse de sa demeure. La recherche a rapidement porté ses fruits puisque les policiers ont découvert un disque dur sur lequel étaient entreposés des fichiers pornographiques montrant des enfants de moins de 16 ans.
Jace Alexander a donc immédiatement été placé en état d’arrestation et transporté jusqu’au commissariat le plus proche. Actuellement en garde à vue, il est poursuivi pour « promotion d’un acte sexuel par un enfant » a indiqué la procureur du comté de Westchester, Janet DiFiore. Un coup de massue pour ce père de trois enfants jusqu’ici considéré comme un citoyen modèle. Fils de la célère actrice Jane Alexander (nommée quatre fois aux Oscars comme en 1976 dans Les Hommes du Président où elle donnait la réplique à Dustin Hoffman et Robert Redford), Jace Alexander est marié à la comédienne Maddie Corman, vue dans Mickey les yeux bleus, au côté de Hugh Grant. Vice-président du syndicat américain des réalisateurs, metteur en scène de série telles que Ally McBeal ou Prison Break, il doit désormais s’acquitter d’une caution de 9.000 euros s’il souhaite retrouver sa liberté. Quel que soit son choix, il devra ensuite se présenter face à la justice, le 7 novembre prochain, pour répondre des faits qui lui sont reprochés. Il encourra alors jusqu’à sept années d’emprisonnement.
Crédits photos : BEHAR ANTHONY/SIPAUSA/SIPA