Quatre militaires ont été entendus mardi à Paris, un sous le régime de la garde à vue et trois autres en audition libre. Tous appartiennent au 152ème régiment d’infanterie de Colmar (Haut-Rhin).
« Il n’est pas dit que ces militaires soient les seuls mis en cause dans ce scandale, et il n’est pas dit non plus que ces quatre soldats soient directement mis en cause », explique la journaliste à ITELE Florence Lozach. Concernant les accusations, plusieurs militaires auraient abusé sexuellement d’enfants qui vivaient dans un camp de déplacés à Bangui, près de l’aéroport où l’armée française tenait les checkpoints. « L’instruction permettra de déterminer si oui ou non les informations que possédait le ministère de la Défense lui auraient permis d’intervenir, de saisir la justice plus tôt », précise Me Emmanuel Daoud, avocat des parties civiles.