(20 minutes) Suisse – Sodomie infantile: un film choc circule dans le préau

par Francesco Brienza – Des écoliers ont été surpris en train d’échanger une vidéo au contenu pornographique alarmant. La police mène l’enquête.

Branle-bas de combat dans un collège primaire de la banlieue lausannoise, cette semaine. En cause: une vidéo bien trash qui circulait parmi des classes de 7e/8e année (11-12 ans) et qui a fini dans les mains d’un prof, lundi. Selon nos sources, les images très crues montrent des enfants d’une autre école âgés de moins de 10 ans en train de se sodomiser. La directrice du premier établissement explique: «Dès que nous avons appris l’existence du film, nous avons avisé la police».

Depuis, des investigations sont en cours. «Le lieu du tournage et ses protagonistes sont en cours d’identification, indique Jean-Christophe Sauterel, de la police vaudoise. Aucune piste n’est privilégiée, mais nous parlons bien de pédopornographie, et l’affaire est prise très au sérieux. Le Tribunal des mineurs sanctionnera en fonction de l’intention de nuire, ou pas, de chacun.»

Dans le collège où la scène a circulé, des mesures ont été prises. «Le doyen est passé dans les trois classes concernées pour souligner le caractère pénal de la vidéo, reprend la directrice. Des ressources ont également été mises à disposition des élèves qui souhaitent en parler et un courrier à l’attention des parents est parti jeudi.» Une réflexion plus globale sera aussi entamée avec la police pour améliorer la prévention dans le domaine. «C’est encore notre meilleure arme», abonde Jean-Christophe Sauterel.

Le professeur Philip Jaffé, psychologue spécialisé dans la maltraitance sexuelle chez l’enfant, est formel: «Il n’y a rien de pire que de se savoir filmé dans son intimité sans avoir le contrôle des images. Cela peut même virer au traumatisme.» Mais le psychologue précise que criminaliser les jeunes qui partagent ces contenus est contre-productif: «Pour un adulte, cette sexualité paraît choquante. Mais les très jeunes ne s’en rendent pas compte. Pour eux, c’est de l’exploration!»

 

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