(Blog Mediapart, Caprouille) « Je, soussigne Mr Lavier Franck reconnaisant les faits requis contre moi même. »

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« Je soussigné Mr Lavier Franck, reconnaisant les faits requis contre moi même tout en demandant pour passé en comparussion immédiat dans la mesure du possible« 

C’est par ces mot, retranscrits au iota près, que Franck Lavier avait avoué sa participation aux viols en réunion de plusieurs enfants dans l’affaire d’Outreau.

 

Condamné en 1ère instance à 6 ans de prison en 2004 pour, entre autres, viols en réunion d’enfants de moins de 15 ans, Franck Lavier avait été acquitté à Paris, puis fortement indemnisé.

Ses indemnités lui avaient permis de s’acheter une belle maison et payer ses frais d’avocats.

De nouveau mis sur le banc des accusés en 2012, pour violences habituelles sur 2 de ses enfants, il fut contraint de revendre sa maison pour rembourser quelques dettes, dont ces nouveaux frais de justice. (Doit plus rester grand chose, j’espère que les avocats acceptent de travailler avec l’AJ pour émoluments)

On peut dire qu’il l’a échappé belle côté carcéral. La corruption de mineurs n’ayant pas été retenue.

Lavier encore accusé de viols Lavier encore accusé de viols

Certains dans une situation similaire, se seraient fait oublier, auraient mis les bouchées doubles pour ne donner aucun regret à ceux qui les ont laissés libres. Mais pas du tout… Lavier est venu fanfaronner à Rennes lors du procès de Legrand fils, se faisant encore passer pour une pauvre victime d’une erreur judiciaire. Et aujourd’hui, on apprend que sa fille Cass*** a été placée en urgence et entendue par un juge pour des faits de viols de la part de Franck Lavier, son géniteur.Soit Lavier est frappé d’une violente oligophrènie, soit il est réellement incapable d’occulter ses fantasmes et retenir ses pulsions.

Je suis sidérée en lisant aujourd’hui le soutien inconditionnel que Franck Lavier reçoit des journalistes de mauvaise foi qui avaient servi de marionnettes propagandistes dans l’affaire d’Outreau. On prend les mêmes et on recommence ? Que vont-ils inventer pour blanchir le client de leurs amis avocats ? Une crise d’adolescence ? Un syndrome d’aliénation parental ? Des faux souvenirs ?

Je vais aider le lecteur à lire à travers les lignes médiatiques.

Déclarations d’Au*** , la fille que Sandrine Lavier avait eu d’une première union :

 © Inconnu © Inconnu

« … Le viol, c’est déshabiller des personnes, rentrer son sexe dans le devant, il le rentrait jusqu’au bord… Je ne peux pas savoir combien de fois, beaucoup, pas qu’une fois… il y avait du liquide blanc sur lui… » Dixit AB

Auprès des enquêteurs, une voisine, Nadine Hocq s’est faite rapporteur des fantasmes de Lavier:

« ...En désignant la petite Am***: vivement qu’elle a du poil que je l’encule »

Plus grave que ces projets pédocriminels, le témoignage d’une amie qui a préféré écourter sa visite chez le Lavier plutôt qu’être témoin d’un viol sur Am***(pour les incultes, une fellation est un viol):

 

« Il a baissé son pantalon et a dit à Am*** « SUCE MOI LA BITE »

Et puis, pour finir, un extrait des déclarations d’Am***  qui n’a jamais voulu retourner vivre avec Franck Lavier, qu’elle a toujours désigné comme son violeur :

 © Inconnu © Inconnu

« … Dans la foulée elle évoque ensuite des faits de maltraitance sexuelle en indiquant avoir été obligée à pratiquer des actes de fellation en réunion, en présence de sa mère : « Franck il me faisait sucer son zizi devant maman, chez moi avant, dans un appartement, où il y avait la salle à manger… il le faisait tous les jours… Y’avait aussi ses copains, David Delplanque, y’avait aussi Jean-Marc, un handicapé… Y’avait le père d’Aurore… et puis le père de Jonathan… j’étais la seule enfant…Je sais qu’ils faisaient mal AUSSI à ma petite sœur* et à mon petit frère* »

Le petit frère en question n’est autre que Lu*** et la petite sœur est Cass*** qui a osé parlé vendredi face à un juge.

Je ne m’illusionne pas trop sur la finalité de cette énième affaire liée à celle d’Outreau, l’enjeu est trop colossal, et comme me l’avait dit en 2011, un gradé de la gendarmerie « Madame, c’est une affaire d’état ». Toutefois, en comptant sur la libre circulation dans l’espace virtuel, j’ose espérer que Cas*** lira ce billet par lequel, je voudrais lui apporter une fois de plus, tout mon soutien.

Nous sommes des centaines, nous sommes des milliers à vous soutenir, toi Cass***, Lu*** ton frère, ainsi que les plus jeunes de ta famille et tous ceux qui ont été bâillonnés au lieu d’être protégés.

Prends courage, valeureuse Cas***, nous sommes avec toi !

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