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(Extrait du livre "MK - Abus rituels et contrôle mental") Extrait n°2 du livre MK: Les racines des abus rituels traumatiques et du contrôle mental

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Voici un extrait du Chapitre 2 intitulé « Les Racines des Abus Rituels Traumatiques et du Contrôle Mental ». (p.56 – 58)

Les rituels initiatiques de type traumatiques ont pour but de transcender la conscience. Dans son livre intitulé « A Course of Severe and Arduous Trials » Lynn Brunet nous explique que les épreuves des anciens cultes à Mystères visaient à produire des états altérés de conscience, une expérience mystiques avec un état d’extase et d’union avec le divin. Les méthodes impliquaient l’exploitation de la douleur, de la peur, de l’humiliation et de l’épuisement. Ces techniques semblent avoir émergé dans les cultures guerrières, où lors de l’exposition à la violence extrême et à la peur de la mort imminente, un guerrier pouvait expérimenter cet état de béatitude avec un sentiment d’immortalité (…) Cette relation entre le sentiment de terreur et la sensation de vivre une expérience « sublime » est devenue un des thèmes clés de l’illumination philosophique (…) Immanuel Kant et Edmund Burke sont deux francs-maçons qui ont étudié ce sujet. Kant a déclaré que l’expérience du Sublime, induite à travers la sensation d’être submergé par la terreur, est une situation dans laquelle l’individu ne parvient plus à saisir ce qui se déroule. D’une manière similaire, Burke a déclaré que la terreur avait la capacité d’entraîner des réactions qui mettent l’individu dans un état particulier, « cet état d’esprit dans lequel tout est suspendu », produisant ainsi « l’effet du Sublime à son plus haut niveau » (…) « pour rendre les choses terrifiantes », dit-il, « l’obscurité semble généralement être nécessaire » (…) Dans l’initiation Druidique, les candidats sont enfermés dans des grottes, ils doivent ramper dans de longs tunnels ou bien sont enfermés dans des coffres ou des cercueils pendant plusieurs jours pour en ressortir « nés de nouveau ». Ces pratiques initiatiques étaient connues comme le « feu mystique », et la sortie de ces épreuves de tortures était parfois exprimée avec le terme de « flamboiement de lumière » (…) Comme le note Ross Nichols, les magiciens Druides « plongeaient ou cuisaient l’enfant dans le feu mystique », un euphémisme signifiant qu’à l’époque pré-Chrétienne, l’enfant était parfois soumis à ces épreuves initiatiques. »

En 1756, Edmund Burke parlait ainsi du « Sublime » : « Quel que soit ce qui peut provoquer le sentiment de douleur ou de danger dans l’esprit, cela produit l’émotion la plus forte que l’esprit humain soit capable de ressentir. Lorsque le danger et la douleur deviennent trop intenses, cela devient totalement terrifiant et donc à priori incapable d’entraîner du plaisir, cependant, avec un certain recul, nous observons que de telles choses sont délicieuses. »
Emmanuel Kant décrivait le « Sublime » comme la rencontre entre le « Moi » et ce qui a la possibilité de l’annihiler totalement, c’est à dire le trauma pouvant anéantir la volonté et désarticuler la personnalité.

Voici par exemple comment Glenn Gray décrit les états modifiés de conscience des soldats sur les champs de batailles : « En danger de mort, beaucoup de soldats entrent dans un état hébété où la clarté d’esprit a totalement disparue. Dans cet état, ils peuvent être pris dans le feu de l’extase collective jusqu’à en oublier la mort en raison de leur perte d’individualité, ils peuvent également fonctionner comme les cellules d’un organisme militaire pour faire tout ce que l’on attend d’eux car il deviennent alors des automates. »

Cet état de conscience modifié face à la terreur et/ou à la douleur extrême, que certains nommaient le « Sublime » au 18è siècle, ce « flamboiement de lumière » ou cette « illumination », est ce que l’on appelle aujourd’hui la dissociation, un point essentiel sur lequel nous reviendrons tout au long du livre. La dissociation étant la fondation sur laquelle s’implante la programmation des esclaves MK-Monarch.

Dans son livre « Religion: An Anthropological View » (Religion: une vue anthropologique), Anthony Wallace décrit un « processus d’apprentissage rituel » qui fonctionne essentiellement avec ce qu’il nomme la « loi de la dissociation ». Il écrit que ces pratiques visant à induire un état spirituel extatique en manipulant directement et crûment le fonctionnement physiologique de l’humain se retrouve dans tous les systèmes religieux (antiques et primitifs). Wallace classe ces manipulations en quatre grandes catégories :

- 1) Les drogues
- 2) La privation sensorielle et la mortification de la chair par la douleur
- 3) La privation de sommeil entraînant la fatigue
- 4) La privation d’aliments, d’eau ou d’oxygène

Dans son livre datant de 1966, Wallace décrit indirectement, sur une base anthropologique, les origines des abus rituels sataniques et du contrôle mental. Il décrit comment le néophyte est mis dans un état où il se retrouve radicalement dissocié de toutes ses connaissances passées afin de recevoir de nouvelles informations. En effet, la restructuration cognitive et affective (programmation) est facilitée lors de ces états dissociatifs où la suggestibilité du sujet est démultipliée. Wallace écrit : « L’efficacité de ces procédures pour induire des changements physiologiques a même été démontrée dans un cadre non religieux, notamment dans des expérimentations cliniques sur les effets de la privation sensorielle et les diverses techniques de « lavage de cerveau » ou de « réforme de la pensée »… Il s’agit entre autre du programme MK-Ultra qui sera exposé dans le prochain chapitre.

Anthony Wallace parle d’un « état spirituel extatique » entrainé par certains rituels, une extase provoquée par un profond état dissociatif. Le mot « extase » qui vient du grec « ekstasis » signifie « sortie du corps », cette « illumination » dissociative lors des traumatismes est en effet considérée par certains comme extatique, c’est à dire un état de conscience où passé, présent et futur sont transcendés et unifiés. Certains rituels traumatiques extrêmes vont jusqu’à provoquer ce que l’on nomme une NDE (Near Death Experience), une expérience de mort imminente dans laquelle notre espace temps est transcendé… Les victimes de viols rapportent souvent ce phénomène de dissociation extrême où elles se sentent sortir de leur corps physique lors du drame, nous y reviendrons dans le chapitre 6. (voir extrait n°1)

³ « A Course of Severe and Arduous Trials: Bacon, Beckett and Spurious » – Lynn Brunet, 2009, p.6, 7, 11
« A Philosophical Enquiry into the Origin of Ideas of the Sublime and Beautiful » – Edmund Burke, 1998, p.37-38
« The Warriors: Reflections on Men in Battle » – Jesse Glenn Gray, 1998, p.102

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