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(Change.org) Pétition pour Julie violée à 13 ans par des Pompiers de Paris : justice pour obtenir la requalification en viol

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Lien vers la pétition : https://www.change.org/p/julie-viol%C3%A9e-%C3%A0-13-ans-par-des-pompiers-justice-pour-obtenir-la-requalification-en-viol

Suite au renvoi en correctionnel du viol en réunion de Julie, ma fille, par des pompiers à l’âge de 13 ans, nous avons besoin de vous pour obtenir la requalification des faits en viol. 

Je suis Corinne L, la maman de « Julie » violée entre ses 13 et 15 ans par une vingtaine de Sapeur Pompiers de Paris alors qu’elle était en état de très grande vulnérabilité.

Au début des faits, en Avril 2008, j’étais institutrice et ma fille excellente élève en classe de 4ème pratiquait la musique et la danse. Son père, son grand-frère, et moi vivions dans le sud parisien.

L’enfer allait alors commencer

Suite à un malaise de Julie au collège, les Sapeurs-Pompiers de Paris étaient intervenus. L’un d’eux garda ses coordonnées puis la contacta via les réseaux sociaux : elle venait alors d’avoir 13 ans.

Durant 2 années, sans que nous en comprenions les raisons, elle fit de très nombreuses et terribles crises d’angoisses qui se manifestaient par de violentes crises de tétanie nécessitant l’intervention des pompiers pour la conduire à l’hôpital.

Dès le début de cette période, avril 2008, elle a été déscolarisée, développant très rapidement une phobie sociale la conduisant à rester la plupart du temps, seule enfermée dans sa chambre durant plusieurs années. Entre avril 2008 et aout 2010, elle commença une très grosse dépression. Les médecins lui prescrivaient des doses très importantes de neuroleptiques, une dizaine d’antidépresseurs différents ainsi que des anxiolytiques.

Durant ces deux années les Pompiers de Paris sont intervenus plus de 130 fois après de Julie.

Chaque intervention nécessitait que les pompiers remplissent une feuille d’intervention ou ils indiquaient son nom, sa date de naissance et son âge, la raison de leur intervention et les médicaments en cours qu’elle prenait.

Non seulement, les pompiers et notamment un des trois pompiers incriminés dans le premier viol en réunion de Julie concerné actuellement par l’ordonnance de renvoi en correctionnel, connaissaient donc parfaitement son état de très grande vulnérabilité. Mais ils ont été aussi témoins des crises de tétanie de Julie, de ses tentatives de suicide, de ses scarifications entrainant de multiples hospitalisations.

Le premier viol en réunion

Ce viol en réunion s’est déroulé en novembre 2009 alors que Julie avait 14 ans et se trouvait en état de grande vulnérabilité connue par au moins un des trois pompiers concernés. En effet, Julie sortait alors d’une hospitalisation en pédopsychiatrie (26 au 30 octobre 2009) et dût y retourner en urgence dès le 15 novembre 2009 après ce premier viol en réunion (du 15 novembre au 12 décembre 2009). Une très grande proximité s’était installée entre les pompiers et notre famille.

L’un des pompiers qui la connaissait très bien est venu la chercher habillé de sa tenue de pompier pour, à ses dires, l’emmener se promener dans un parc tout près de chez nous. Le père de Julie et moi l’avons accueilli et je lui ai dit très explicitement :

« P. tu sais que Julie n’a que 14 ans et que même un flirt n’est absolument pas envisageable…Tu me confirmes que tu l’emmènes se promener au parc de S. puis que tu la ramènes à la maison ? Je te la confie. »

Il m’a confirmé que je pouvais lui faire confiance et il a emmené Julie dans sa voiture. C’est uniquement parce qu’il était Pompier que nous lui avons fait confiance ce jour-là. Il ne l’a pas emmené au parc mais chez lui où il avait fait venir deux autres pompiers…

C’est dans ce cadre que Julie a subi ce premier viol en réunion qui allait lui laisser de graves séquelles psychologiques.

Un autre des viols a eu lieu au sein d’un hôpital parisien alors que Julie y été hospitalisée en pédopsychiatrie. Le pompier de Paris concerné reconnait un acte sexuel avec Julie prétextant qu’il ne s’était pas aperçu qu’il se trouvait dans un hôpital…

La révélation 

Deux années de calvaires venaient de s’écouler en juillet 2010, Julie avait alors 15 ans et elle exprimait de plus en plus son souhait de mourir. Elle fut hospitalisée dans un service de pédopsychiatrie Parisien. L’équipe médicale décida de lui stopper tout son traitement médicamenteux très lourd (neuroleptiques, antidépresseurs, anxiolytique) au cours de ses 3 semaines d’hospitalisation.C’est ainsi que sevrée de tous ses médicaments, elle retrouva ses facultés intellectuelles et sa capacité à s’exprimer.

A sa sortie, nous sommes partis en vacances, le 31 aout 2010, elle a enfin pu me révéler son terrible secret : durant 2 ans, elle venait d’être violée par une vingtaine de Sapeur Pompiers de Paris à de très nombreuses reprises et subir plusieurs viols en réunion de leur part. 

J’ai immédiatement contacté le chef de centre de la caserne de pompiers concernée pour lui faire part des révélations de ma fille et je lui ai annoncé que nous allions au commissariat déposer plainte à l’encontre de 20 pompiers.

Ce jour-là un entretien à eu lieu entre le chef de centre, le chef de compagnie qui venait de se déplacer en urgence, Julie et moi. Julie leur a remis la liste nominative des 20 pompiers concernés par des viols commis à son encontre et/ou actes sexuels alors qu’elle été âgée de 13 à 15 ans.

Un nouveau calvaire qui allait durer plus de 9 ans nous attendait sans que l’on s’en doute

Le parcours judiciaire des mineurs victimes de viols dans notre pays auquel se rajoutait la difficulté qu’il s’agisse de Sapeur-Pompier de Paris et entre autres donc de militaires.

Alors que ma fille, du haut de ses 15 ans et moi avions déposé plainte le 31 aout 2010, en janvier 2011 soit 5 mois plus tard, aucuns pompiers n’avaient été auditionnés par la police ! D’autre part, les faits que nous avions dénoncés auprès du chef de centre et du chef de compagnie des Sapeur Pompiers de Paris n’avaient déclenché en janvier 2011 aucune sanction disciplinaire à l’encontre des pompiers concernés, ni de démarches auprès des autorités concernées pour dénoncer les crimes et agressions que Julie et moi étions venues en direct leur relater le 31 aout 2010.

J’ai alors décidé d’écrire un courrier officiel en accusé de réception à l’Etat major des Sapeur Pompiers de Paris à la caserne de Champerret. Ce courrier a enfin déclenché une enquête interne au sein des pompiers ou effectivement, un grand nombre reconnaissait à minima avoir eu un acte sexuel avec notre fille.

C’est donc uniquement à ma demande par courrier officielle auprès du procureur de Versailles, qu’enfin en février 2011, soit 6 mois après notre dépôt de plainte et suite à mes différentes actions pour que justice soit rendue à ma fille totalement brisée, qu’enfin la police a eu l’ordre d’aller récupérer cette enquête interne au sein de la caserne des Pompiers de Champerret. Enfin en février 2011 les trois premiers pompiers étaient mis en garde à vue et mis en examen pour viol en réunion sur mineur de moins de 15 ans.

17 autres Pompiers jamais mis en examen malgré leurs révélations,  ont été auditionné en tant que simple témoin par la police judiciaire puis par le juge d’instruction. Ils ont, pour la plupart, reconnu à minima des actes sexuels avec Julie dont plusieurs en réunion alors que Julie avait 13, 14 ou 15 ans. Ils reconnaissent tous avoir été en contact avec elle via les réseaux sociaux puis s’être présenté auprès d’elle comme Sapeurs-Pompiers de Paris. Deux d’entre-eux reconnaissent un acte sexuel en réunion (Julie les accuse fermement de viol en réunion) alors qu’ils étaient en service et habillés en tenue de pompiers et été venus retrouver Julie avec leur véhicule léger de Pompier.

Durant toute cette période d’instruction, nous étions dans l’attente interminable de nouvelles mises en examen concernant les 17 autres pompiers à minima pour atteinte sexuelle sur mineur vulnérable par personne ayant autorité.

A ce jour, alors que les 17 autres pompiers concernés par les faits n’ont jamais été mis en examen ni impliqué dans une quelconque procédure judiciaire (aucun des ordinateurs et/ou téléphone de ces 17 pompiers n’ont été saisis pour prouver leurs dires concernant les accusations qu’ils portent à l’encontre ma fille : textos pornos, elle qui les contactait etc…).

Le 19 juillet 2019, le juge d’instruction de Versailles a décidé du renvoi devant le tribunal correctionnel des trois pompiers pour atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise sur Julie avec cette circonstance que les faits ont été commis par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteurs ou de complices.

Dans ce contexte, il nous ait totalement incompréhensible, au vu de la gravité des faits, que le seul viol en réunion concerné par l’enquête soit renvoyé devant un tribunal correctionnel et qu’en plus, après neuf ans d’instruction, aucun des 17 pompiers n’est toujours pas été mis en examen malgré leurs aveux.

Cette vingtaine de Sapeurs-Pompiers de Paris est libre depuis 9 ans malgré les crimes commis tandis que ma fille a vécu ces dernières années comme un déni total des viols qu’elle a subis.

Durant cette procédure intolérable, elle a recommencé à faire de graves tentatives de suicide qui ont faillis lui coûter la vie dont une qui l’a laissée handicapée à plus de 80%.

Par cette présente pétition, nous demandons à la justice que les faits commis à l’encontre de Julie soient requalifiés de viols en réunion sur mineur vulnérable de 15 ans par personnes ayant autorité et également qu’une procédure judiciaire soit ouverte à l’encontre des 17 autres Sapeurs-Pompiers de Paris concernés.

Nous demandons que justice soit rendue à Julie pour qu’enfin, âgée maintenant de 24 ans, elle puisse se reconstruire dans la dignité à laquelle elle a droit comme chaque être humain.

Sa mère, Corinne L.

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