Gros malaise sur CNews après une blague sur les enfants et les pédophiles

(La Dépêche) Gros malaise sur CNews après une blague sur les enfants et les pédophiles

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« Vous connaissez la différence entre un pédiatre et un pédophile ? Le pédophile aime vraiment les enfants »


 

Un chroniqueur de « L’heure des pros » sur CNews, le pédiatre Robert Cohen, a raconté une blague sur les pédophiles et les enfants. Il a été recadré par Pascal Praud, l’animateur de l’émission.

Dans « L’heure des pros » sur Cnews, on débat, on polémique, on se dispute. Et on raconte aussi des « blagues ». Dans l’émission de Pascal Praud, mercredi matin sur Cnews, un des thèmes de débat était l’enquête pour viols et agressions sexuelles ouverte contre le politologue Olivier Duhamel soupçonné d’avoir abusé sexuellement son beau-fils.

Pascal Praud, qui voulait aborder un autre thème de débat, a demandé à un de ses chroniqueurs, l’infectiologue Robert Cohen, s’il avait aimé son métier de pédiatre avant de devenir infectiologue. « J’ai une vie que j’ai adorée. C’est une vocation. J’ai d’abord commencé à faire de la gériatrie. J’ai vu que je ne pouvais pas toucher les vieux. Physiquement ! », a raconté Robert Cohen.

L’infectiologue s’est alors tourné tout sourire vers un autre chroniqueur, l’avocat Emmanuel Pierrat, en lui disant : « C’est peut-être mon côté pédophile ! » L’avocat lui a répondu : « Vous êtes sur une pente dangereuse ! »

Robert Cohen a enchaîné : « Vous connaissez la différence entre un pédophile et un pédiatre ? » Sans laisser à Pascal Praud ou aux autres chroniqueurs le temps de réfléchir, il a répondu : « Le pédophile aime vraiment les enfants. Nous, on ne les aime pas vraiment ».

La « blague » n’a pas fait rire Pascal Praud. L’animateur de « L’heure des pros » a immédiatement recadré le chroniqueur : « Attendez, alors, non. Robert Cohen, même nous, je suis terrorisé par ce que vous dîtes. Même moi en tant qu’animateur, je me dis Comment les gens peuvent prendre la plaisanterie que vous venez de faire, qu’on aurait fait dans les années 70 ou 80 qui serait passée au second degré ? Je le précise : ce que vous venez de dire, c’est du second degré. Même si je trouve que ce n’est pas forcément de meilleur goût aujourd’hui si vous me permettez cette remarque ».

L’animateur a enchaîné avec un autre débat sur le variant anglais du virus.

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