Réseaux de Francs-Maçons Pédocriminels : Témoignages lors d’une Commission d’Enquête Australienne

(Alexandre Lebreton) Réseaux de Francs-Maçons Pédocriminels : Témoignages lors d’une Commission d’Enquête Australienne

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Avertissement : Ces graves allégations concernant des francs-maçons restent des présomptions reposant sur des témoignages n’ayant pas fait l’objet d’enquêtes judiciaires. Il n’est pas question ici d’accuser globalement toute la Franc-maçonnerie de perpétrer des rituels sadiques et violents, il est probable que certains maçons opèrent sans le consentement de la majorité des membres de la loge. Le culte du secret sur lequel repose la Franc-maçonnerie pose un problème, voir un danger pour elle-même, car il lui est impossible de certifier que ce genre de pratiques rituelles pédocriminelles n’existent pas dans certaines arrières loges. Le cloisonnement stricte de cette hiérarchie pyramidale fait que les initiés progressent « à l’aveugle » dans cette vaste secte et ses diverses ramifications

TRANSCRIPTION :

Il y a quelques années, le gouvernement australien a mis en place une Commission d’enquête sur la pédocriminalité ayant rendu son rapport en décembre 2017. Tout comme la CIIVISE en France, les enquêteurs ont recueilli de nombreux témoignages de victimes et survivants lors d’entretiens privés.

Le site internet de la Commission a rendu public de nombreux témoignages de victimes. Chose peu étonnante, nous y retrouvons de graves allégations concernant des groupes de francs-maçons.

BIANCA :

Le père de Bianca a commencé à la violer dès l’âge de 2 ans. À partir de l’âge de 5 ans, il s’est mis à la conduire dans divers endroits de leur ville où au moins sept autres hommes l’agressaient sexuellement. Tous ces hommes étaient francs-maçons. Bianca se souvient de la canne maçonnique de son père, de son tablier et d’un livre qu’elle appelait le « catéchisme » des maçons, qu’elle voyait à la maison.

Bianca a calmement lu son témoignage devant la Commission, décrivant les sévices sexuels que son père lui a fait subir. Elle a décrit avoir été maltraitée par d’autres hommes, en présence ou non de son père. « Je savais qu’ils utilisaient du matériel maçonnique, bâtons, cannes, livres, tabliers, il y avait aussi un sac spécial avec des choses dedans. » dira-t-elle.

Les sévices ont cessé lorsqu’elle avait 11 ans. Bianca pense aujourd’hui que son père l’utilisait pour satisfaire ces hommes afin de monter dans la hiérarchie maçonnique.

BETTY :

Betty déclare : « Il y a une partie de moi à l’intérieur qui est vraiment en colère ! Pourquoi les francs-maçons ne sont-ils pas exposés partout dans les journaux ?! »

Dès son plus jeune âge, Betty a été violée par son oncle. Ce dernier, membre de la franc-maçonnerie locale, l’emmenait régulièrement à sa loge où trois autres pédocriminels francs-maçons l’attendaient…

Dans un écrit remis à la Commission d’enquête, Betty affirme que les sévices étaient sexuels, physiques et psychologiques… Des photos pédo-pornographiques ont été prises. Elle se souvient qu’on la faisait tourner d’une personne à une autre.

Aujourd’hui Betty a beaucoup de mal à se remémorer ses jeunes années d’une manière chronologique et cohérente : « Mes mémoires sont des visuels, des odeurs, des sensations corporelles et émotionnelles, mais je n’ai aucun souvenir des voix ou du son… J’ai compartimenté les événements de mon enfance pour pouvoir y faire face…. Je me souviens juste des gants… du blanc des gants. L’un d’eux portait tout le temps des gants blancs.

Les viols par ces quatre hommes se sont poursuivis jusqu’à ce que Betty atteigne la puberté.

ARABELLA :

La veille de son quatrième anniversaire, Arabella a été emmenée par son oncle à une réunion de loge maçonnique lors de laquelle elle a été violée devant un groupe d’hommes.

Arabella a été hanté par ce vécu durant des années, gardant le silence pour protéger ses cousins et craignant les francs-maçons actifs au sein de la police et de la justice.
Finalement, vers l’âge de cinquante ans, Arabella a appris de la bouche de sa cousine que celle-ci avait elle aussi été violée par son père lors de réunions en loge maçonnique, de l’âge de 2 ans jusqu’à sa puberté.

MERRICK :

Merrick décrit avoir été violé tout au long de son enfance par de nombreuses personnes, notamment par un ami de son père l’ayant emmené dans une loge maçonnique où d’autres hommes ont pris des photos de lui pendant qu’il subissait les sévices. Merrick pense qu’il s’agissait d’un sous-groupe au sein de la loge et il ignore si son père était au courant de ce qu’il s’était passé.

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