(Jacques Thomet) Le harcèlement des femmes, c’est moche, mais l’euthanasie comme dernier remède pour les mineurs violés, c’est l’omerta

jacques-thometBravo aux femmes en guerre contre le harcèlement sexuel des politiciens en France, mais cette levée de boucliers tranche en creux sur l’omerta totale face à la pédocriminalité de masse, et ses conséquences, comme le suicide des victimes.

Aucun média français n’a relaté les révélations hier de la commission néerlandaise sur l’euthanasie, reprises dans la presse étrangère. Une Hollandaise d’une vingtaine d’années a été autorisée par cet organisme de santé publique à mettre fin à des souffrances psychiques « incurables et insurmontables » par une euthanasie assistée, après le feu vert de trois collèges successifs de médecins.

Les motifs de cette tragique issue ? Le viol de la jeune femme pendant dix ans, entre ses 5 et 15 ans, a provoqué un syndrome post-traumatique d’un tel ravage dans son âme et son corps qu’aucun traitement n’a pu y remédier, et que la victime a souhaité disparaître.

Discuter du bien-fondé de la politique sanitaire hollandaise relève d’un autre débat, et quel débat ! Mais cette décision d’une jeune femme en dit plus que tout discours sur le degré atteint par le pédocide dans le monde, et particulièrement en France.

Dans la foulée de leur « non au harcèlement », une action des femmes politiques s’impose pour dénoncer sans tarder la pédocriminalité dans le pays dit des droits de l’Homme.

Plus d’1,5 million de victimes mineures de viols pour la plupart impunis sont répertoriées en France, avec presqu’autant de prédateurs en liberté, dont des hommes politiques …

Si les élues en révolte franchissent ce pas, car elles ne peuvent ignorer ce contexte – et ne l’ignorent pas -, elles auront contribué à déclencher une vraie révolution.

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